Lille revient dans les rétroviseurs
Soccer dimanche, 1 avr. 2012. 13:16 vendredi, 13 déc. 2024. 21:43
PARIS - La 30e journée fut explosive! Lille, 3e, est revenu à quatre points du Paris SG, qui a connu sa première défaite sous l'ère Carlo Ancelotti en Championnat de France à Nancy (2-1), grâce à son succès contre Toulouse (2-1).
Si Montpellier, pour l'instant leader a égalité de points avec le PSG, gagne son match décalé de la 30e journée le 11 avril à Marseille, le cauchemar sera complet pour le « Qatari SG ».
Le LOSC, champion en titre, n'a pas dit son dernier mot et finit la saison à plein régime, revenant donc également à quatre points de Montpellier. Les Dogues sont lâchés, font peur au PSG, peut-être à Montpellier, et ont donné un gros coup au moral de leurs concurrents dans la course aux places qualificatives pour la Ligue des champions. Le TFC, meilleure défense du championnat, qui restait sur six parties sans défaite, est ainsi tombé de haut dans le Nord. Et Lille a fait le ménage autour de lui, sécurisant sa 3e place, repoussant les Toulousains, 4e, à six points derrière.
Et le Téfécé risque de se mordre un peu plus les doigts après sa contre-performance contre le LOSC, avec le dernier match de cette journée, Rennes-Lyon, dimanche soir (coup d'envoi à 21 h).
Il suffirait d'un nul aux Lyonnais, pour l'heure 5e, pour passer devant le club de la Ville Rose à la différence de buts (+6 contre +10). Lyon, en cas de succès, pourrait revenir à quatre points de Lille et rester dans la course à la Ligue des champions.
Et voilà le clasico!
Mais la grande histoire du week-end restera évidemment le tremblement de terre en Lorraine samedi soir avec le premier revers du PSG version Ancelotti en championnat, contre une équipe engagée dans la lutte pour le maintien.
Même si l'entraîneur italien et son directeur sportif brésilien Leonardo ont fait bonne figure devant micros et caméras après la rencontre - « je ne suis pas inquiet »; « il n'y a pas de crise » - le PSG a clairement terminé le mois de mars sur une très mauvaise note.
Le « Qatari SG », qui a dépensé environ 100 millions d'euros sur le marché des transferts d'été et d'hiver, reste désormais sur une série de quatre matchs sans victoire toutes compétitions confondues (deux nuls, deux défaites). L'équipe parisienne, déjà éliminée des deux coupes françaises et de l'Europa League, saura-t-elle gérer une pression qui va grimper les marches quatre à quatre sur fond de lutte pour le titre ?
Pour ne rien arranger, dimanche prochain, c'est le clasico au Parc contre l'OM, LE match de l'année, celui à ne pas rater après la gifle de la phase aller au Vélodrome (3-0).
Ancelotti va devoir gérer les ego de son vestiaire cette semaine, notamment celui de Nene, chauffé à blanc samedi soir, cloîtré sur le banc pendant tout le match, pendant qu'un Pastore transparent déjouait sur la pelouse synthétique de Nancy.
Le feuilleton du PSG a éclipsé le reste de la journée, marquée notamment par la première victoire de Jean-Guy Wallemme à la tête d'Auxerre (2-0 contre Valenciennes). Un succès pour rien pour l'AJA, qui reste bon dernier.
Si Montpellier, pour l'instant leader a égalité de points avec le PSG, gagne son match décalé de la 30e journée le 11 avril à Marseille, le cauchemar sera complet pour le « Qatari SG ».
Le LOSC, champion en titre, n'a pas dit son dernier mot et finit la saison à plein régime, revenant donc également à quatre points de Montpellier. Les Dogues sont lâchés, font peur au PSG, peut-être à Montpellier, et ont donné un gros coup au moral de leurs concurrents dans la course aux places qualificatives pour la Ligue des champions. Le TFC, meilleure défense du championnat, qui restait sur six parties sans défaite, est ainsi tombé de haut dans le Nord. Et Lille a fait le ménage autour de lui, sécurisant sa 3e place, repoussant les Toulousains, 4e, à six points derrière.
Et le Téfécé risque de se mordre un peu plus les doigts après sa contre-performance contre le LOSC, avec le dernier match de cette journée, Rennes-Lyon, dimanche soir (coup d'envoi à 21 h).
Il suffirait d'un nul aux Lyonnais, pour l'heure 5e, pour passer devant le club de la Ville Rose à la différence de buts (+6 contre +10). Lyon, en cas de succès, pourrait revenir à quatre points de Lille et rester dans la course à la Ligue des champions.
Et voilà le clasico!
Mais la grande histoire du week-end restera évidemment le tremblement de terre en Lorraine samedi soir avec le premier revers du PSG version Ancelotti en championnat, contre une équipe engagée dans la lutte pour le maintien.
Même si l'entraîneur italien et son directeur sportif brésilien Leonardo ont fait bonne figure devant micros et caméras après la rencontre - « je ne suis pas inquiet »; « il n'y a pas de crise » - le PSG a clairement terminé le mois de mars sur une très mauvaise note.
Le « Qatari SG », qui a dépensé environ 100 millions d'euros sur le marché des transferts d'été et d'hiver, reste désormais sur une série de quatre matchs sans victoire toutes compétitions confondues (deux nuls, deux défaites). L'équipe parisienne, déjà éliminée des deux coupes françaises et de l'Europa League, saura-t-elle gérer une pression qui va grimper les marches quatre à quatre sur fond de lutte pour le titre ?
Pour ne rien arranger, dimanche prochain, c'est le clasico au Parc contre l'OM, LE match de l'année, celui à ne pas rater après la gifle de la phase aller au Vélodrome (3-0).
Ancelotti va devoir gérer les ego de son vestiaire cette semaine, notamment celui de Nene, chauffé à blanc samedi soir, cloîtré sur le banc pendant tout le match, pendant qu'un Pastore transparent déjouait sur la pelouse synthétique de Nancy.
Le feuilleton du PSG a éclipsé le reste de la journée, marquée notamment par la première victoire de Jean-Guy Wallemme à la tête d'Auxerre (2-0 contre Valenciennes). Un succès pour rien pour l'AJA, qui reste bon dernier.