MADRID - L'Argentin Mauricio Pellegrino, limogé de son poste d'entraîneur de Valence samedi soir après la lourde défaite de son équipe à domicile face à la Real Sociedad (5-2), a estimé dimanche que son licenciement était « injuste », fruit d'une « décision prise sur un coup de tête ».

« C'est une décision injuste, prise sur un coup de tête et motivée par la peur de la situation. Mais le foot est ainsi fait », a jugé Pellegrino lors de sa conférence de presse d'adieu à Valence.

« L'image que nous avons donnée lors des deux derniers matches (défaite contre Malaga 4-0 et contre la Real Sociedad 5-2, NDLR) est conjoncturelle. Nous sommes à 4-5 points de l'objectif en Liga, nous sommes qualifiés pour les 8e de finale de la Ligue des champions et nous sommes encore en lice en Coupe du Roi », a expliqué Pellegrino, revendiquant son bilan.

Très affecté par la décision, l'Argentin, qui fut aussi joueur de Valence, a tenu à remercier les joueurs et supporteurs.

« Je souhaite le meilleur à Valence. Je crois aux processus de travail, j'avais signé ici pour un contrat de 2 ans. J'espère que la vie me redonnera un jour l'opportunité de travailler ici ».

Le nom du successeur de Pellegrino n'est pas encore connu et en attendant une décision de la part du club, c'est le délégué du club Salvador Gonzales Marco, dit « Voro », qui prend en charge l'équipe première.

Celle-ci s'est entraînée dimanche midi dans une ambiance tendue, une cinquantaine de supporteurs du club s'étant présentés au centre d'entraînement de Valence pour demander à se réunir avec les joueurs. Mais ce groupe a finalement été prié de quitter les lieux par la police.