Liverpool : la vente approuvée, mais...
Soccer mercredi, 6 oct. 2010. 09:21 jeudi, 12 déc. 2024. 01:20
LONDRES - Les Reds de Liverpool pourraient être forcés de se placer sous la protection de la loi des faillites la semaine prochaine si ses actionnaires refusent une offre des propriétaires des Red Sox de Boston, qui a l'appui des autres membres du conseil d'administration du club de football.
Les co-propriétaires Tom Hicks et George Gillett fils ont jusqu'au 15 octobre pour rembourser des dettes de 285 millions de livres (près de 460 millions $Can), sinon le club pourrait être placé sous gestion financière _ une forme de protection de la faillite. Dans un autre scénario, l'équipe pourrait être placée sous le contrôle de la Banque royale d'Écosse.
Une offre de 300 millions de livres (près de 482 millions $Can) de la société New England Sports Venture a été acceptée par trois membres du conseil d'administration du club Liverpool. Le processus est toutefois bloqué par les deux propriétaires américains puisqu'ils jugent que l'offre "sous-évalue dramatiquement la valeur" de l'équipe.
L'offre est tout juste suffisante pour couvrir les dettes de l'équipe. Hicks et Gillett, qui ont fait l'achat de l'équipe en 2007, perdraient donc environ 140 millions de livres (près de 225 millions $Can) dans la transaction, selon ce qu'a affirmé Martin Broughton, président de Liverpool, à l'Associated Press mercredi.
Broughton et les deux autres membres du conseil ont entrepris des démarches légales contre Hicks et Gillett afin de forcer la vente avant la date limite.
"Ils n'ont rien en retour. Ils perdent ces 140 millions de livres, a dit Broughton. Ce n'est pas une bonne affaire au niveau de l'argent _ les propriétaires vont perdre sur leur investissement. Mais ce n'est pas si pire. Si l'équipe tombe sous gestion financière, ce qui pourrait arriver la semaine prochaine en raison des obligations que nous ne pouvons rencontrer, les propriétaires vont devoir des garanties personnelles de 110 millions de livres (plus de 175 millions $Can) aux banques.
"L'option de la vente, contrairement à celle de la gestion, les sauve de ces garanties personnelles."
Les investisseurs de Boston ont promis d'absorber les dettes du Liverpool et de revitaliser l'équipe, qui occupe les bas fonds du classement de la Premier League.
Liverpool a été acheté pour la somme de 174 millions de livres (près de 280 millions $Can) en 2007, tout en acceptant 44,8 millions de livres (72 millions $Can) en obligations. Les dettes d'acquisition de Liverpool, qui sont reliées aux emprunts pour l'achat, sont d'environ 200 millions de livres (plus de 320 millions $Can).
Le club a depuis accumulé les frais bancaires, les pénalités et les dettes envers d'autres groupes, ce qui amène le montant total des obligations à environ 300 millions de livres (près de 482 millions $Can), soit le montant offert par la société New England Sports Ventures.
"NESV veut créer des fondations financières solides à long terme pour le Liverpool FC et est dédiée à la pérennité de l'équipe, en éliminant notamment toutes les dettes d'acquisition, a dit la compagnie par le biais d'un communiqué. Notre objectif est de stabiliser l'équipe et ultimement, de ramener le Liverpool FC à sa place sur l'échiquier anglais et européen du football en étant compétitif et en remportant des titres."
Les co-propriétaires Tom Hicks et George Gillett fils ont jusqu'au 15 octobre pour rembourser des dettes de 285 millions de livres (près de 460 millions $Can), sinon le club pourrait être placé sous gestion financière _ une forme de protection de la faillite. Dans un autre scénario, l'équipe pourrait être placée sous le contrôle de la Banque royale d'Écosse.
Une offre de 300 millions de livres (près de 482 millions $Can) de la société New England Sports Venture a été acceptée par trois membres du conseil d'administration du club Liverpool. Le processus est toutefois bloqué par les deux propriétaires américains puisqu'ils jugent que l'offre "sous-évalue dramatiquement la valeur" de l'équipe.
L'offre est tout juste suffisante pour couvrir les dettes de l'équipe. Hicks et Gillett, qui ont fait l'achat de l'équipe en 2007, perdraient donc environ 140 millions de livres (près de 225 millions $Can) dans la transaction, selon ce qu'a affirmé Martin Broughton, président de Liverpool, à l'Associated Press mercredi.
Broughton et les deux autres membres du conseil ont entrepris des démarches légales contre Hicks et Gillett afin de forcer la vente avant la date limite.
"Ils n'ont rien en retour. Ils perdent ces 140 millions de livres, a dit Broughton. Ce n'est pas une bonne affaire au niveau de l'argent _ les propriétaires vont perdre sur leur investissement. Mais ce n'est pas si pire. Si l'équipe tombe sous gestion financière, ce qui pourrait arriver la semaine prochaine en raison des obligations que nous ne pouvons rencontrer, les propriétaires vont devoir des garanties personnelles de 110 millions de livres (plus de 175 millions $Can) aux banques.
"L'option de la vente, contrairement à celle de la gestion, les sauve de ces garanties personnelles."
Les investisseurs de Boston ont promis d'absorber les dettes du Liverpool et de revitaliser l'équipe, qui occupe les bas fonds du classement de la Premier League.
Liverpool a été acheté pour la somme de 174 millions de livres (près de 280 millions $Can) en 2007, tout en acceptant 44,8 millions de livres (72 millions $Can) en obligations. Les dettes d'acquisition de Liverpool, qui sont reliées aux emprunts pour l'achat, sont d'environ 200 millions de livres (plus de 320 millions $Can).
Le club a depuis accumulé les frais bancaires, les pénalités et les dettes envers d'autres groupes, ce qui amène le montant total des obligations à environ 300 millions de livres (près de 482 millions $Can), soit le montant offert par la société New England Sports Ventures.
"NESV veut créer des fondations financières solides à long terme pour le Liverpool FC et est dédiée à la pérennité de l'équipe, en éliminant notamment toutes les dettes d'acquisition, a dit la compagnie par le biais d'un communiqué. Notre objectif est de stabiliser l'équipe et ultimement, de ramener le Liverpool FC à sa place sur l'échiquier anglais et européen du football en étant compétitif et en remportant des titres."