LONDRES - Les copropriétaires américains de Liverpool écartent toute vente précipitée et à bas prix du club, a affirmé jeudi l'un deux, Tom Hicks, à la chaîne Sky Sport News, disant viser une plus-value sur la cession et chercher le bon acquéreur.

"Nous allons vendre le club. Nous n'allons pas le céder au mauvais groupe, et nous n'allons pas non plus le vendre au mauvais prix", a-t-il déclaré à propos de ses objectifs conjoints avec George Gillett, avec qui il a mis la main sur Liverpool en 2007.

"Nous allons prendre notre temps, le faire de manière très posée et essayer de trouver le meilleur représentant pour Liverpool FC", a renchéri Hicks, disant vouloir conclure une vente "avant la fin de l'année", mais ne pas espérer une transaction "avant le début de la saison prochaine".

Les copropriétaires de Liverpool avaient fait connaître mi-avril leur intention de céder le club lourdement endetté, espérant en tirer 800 millions de livres (847 millions d'euros environ), soit plus de 300 millions de livres de plus que le prix d'acquisition.

Interrogé sur le prix de vente envisagé, Hicks a "dit que 600 à 800 millions de livres n'était pas un ordre de grandeur irréaliste, mais le marché est ce qu'il est, alors nous verrons".

"Nous sommes plutôt préoccupés par le choix du bon propriétaire, qui pourrait investir, construire le nouveau stade et aider Liverpool à être le meilleur club possible", a plaidé ce dernier.

Ces propos surviennent alors que Hicks et Gillett sont régulièrement critiqués pour leur gestion du club britannique, leurs détracteurs soulignant notamment que les dettes de Liverpool ont explosé depuis son rachat - encore 273 millions de livres (322 millions d'euros) le mois dernier.

Jeudi, Hicks a fait valoir que depuis 2007, et "avec ce que nous allons investir cet été, nous aurons plus que doublé les dépenses brutes et nettes de transferts de joueurs".

Il a enfin écarté l'hypothèse du transfert prochain de joueurs vedettes (Steven Gerrard, Fernando Torres) en raison des incertitudes sur le club, rappelant l'existence "d'un budget de transferts substantiel".