Lyon en tête, Marseille touche le fond
Soccer dimanche, 18 sept. 2011. 14:32 dimanche, 15 déc. 2024. 00:51
PARIS - Au terme d'une 6e journée du Championnat de France riche en rebondissements, Lyon, victorieux (2-0) de Marseillais désormais derniers, profite des jours sans de la concurrence et notamment des nuls spectaculaires (2-2) de Lille, Paris et Montpellier pour prendre seul la tête.
L'éclaircie apparue mardi en Grèce contre l'Olympiakos (1-0) n'aura donc pas duré longtemps pour Marseille, qui, en plus de prendre l'eau collectivement, a encore été malheureux puisque sur le 1er but, Gomis (12e) était hors-jeu.
Et si le visage de l'OM a été légèrement meilleur ensuite, le club marseillais compte seulement trois petits points, n'a toujours pas gagné un match et occupe même la dernière place du classement.
Pendant que l'équipe de Deschamps continue donc de s'enfoncer dans une crise qui ne va pas tarder à dire son nom, tout sourit à son rival du jour, désormais seul leader avec ses 14 points.
Ses rivaux du moment, Montpellier, Lille et Paris se sont en effet tous pris les pieds dans le tapis et de façon spectaculaire, respectivement face à Brest, Sochaux et Évian-Thonon (2-2 à chaque fois).
Alors qu'ils menaient 2-0, les Héraultais ont en effet coupé leur élan, laissant revenir des Brestois (15) qui n'en demandaient pas tant.
En infériorité numérique, le champion de France (4e), qui avait bénéficié d'un penalty généreux, a lui calé sur la ligne, pour la 2e fois en trois jours après un nul à la saveur identique contre le CSKA Moscou (2-2) en Ligue des champions.
Toulouse retourne la situation
Enfin, Paris s'est lancé dans sa "spéciale", le retour désespéré. Mais il partait de trop loin et n'a pu que combler son déficit de deux buts après son entame catastrophique. Avec la perspective d'égaler sa meilleure série historique de sept succès et sa pléiade de talents individuels, Paris aurait peut-être pu s'éviter ce complexe de supériorité...
En revanche, Toulouse a complètement réussi son retournement de situation, jouant ainsi un bien mauvais tour à Bordeaux, qui menait aussi 2-0, avant de se faire surprendre dans les arrêts de jeu par le revenant Rivière.
L'histoire est magnifique pour un TFC qui accède à la 2e place, à hauteur de Montpellier avec 13 points, mais elle l'est beaucoup moins pour des Girondins englués (13e) dans une nouvelle saison galère.
La victoire tendait aussi les bras à Rennes et aurait dû soulager sa douleur après sa défaite à Udinese jeudi (2-1) en Europa League. Mais, à l'instar des autres clubs européens, les Bretons ont payé cher leurs efforts de jeudi, et Nancy (19e), bien que dominé, a arraché un précieux point (1-1).
Premières victoires de Nice et Valenciennes
Le curseur de Rennes, tout comme celui de Lille, Paris et de Lorient, s'arrête donc temporairement à 11 points.
Inspiré par la réussite de l'ex-enfant prodige d'Arsenal Aliadière, qui a attendu 28 ans pour inscrire, coup sur coup, ses deux premiers buts en L1, Lorient a tiré son épingle du jeu au tableau d'affichage (3-0) contre Saint-Étienne, même si la manière a parfois laissé à désirer.
Les Verts, battus pour la 3e fois d'affilée, basculent dans la deuxième moitié du classement (12).
Plus bas, les déplacements des deux promus aux défenses bien poreuses ont rendu possible les premières (larges) victoires de Nice (3-0) et Valenciennes (4-0), respectivement contre Ajaccio (17e) et Dijon (14e). Si cela donne de l'air aux Azuréens (16e), les Nordistes, malgré la réussite de Pujol, restent toutefois englués dans la zone rouge (18e).
Au milieu de tous ses scores enlevés, le nul (1-1) entre Auxerre (9e) et Caen (11e) paraît du coup nettement plus fade.
L'éclaircie apparue mardi en Grèce contre l'Olympiakos (1-0) n'aura donc pas duré longtemps pour Marseille, qui, en plus de prendre l'eau collectivement, a encore été malheureux puisque sur le 1er but, Gomis (12e) était hors-jeu.
Et si le visage de l'OM a été légèrement meilleur ensuite, le club marseillais compte seulement trois petits points, n'a toujours pas gagné un match et occupe même la dernière place du classement.
Pendant que l'équipe de Deschamps continue donc de s'enfoncer dans une crise qui ne va pas tarder à dire son nom, tout sourit à son rival du jour, désormais seul leader avec ses 14 points.
Ses rivaux du moment, Montpellier, Lille et Paris se sont en effet tous pris les pieds dans le tapis et de façon spectaculaire, respectivement face à Brest, Sochaux et Évian-Thonon (2-2 à chaque fois).
Alors qu'ils menaient 2-0, les Héraultais ont en effet coupé leur élan, laissant revenir des Brestois (15) qui n'en demandaient pas tant.
En infériorité numérique, le champion de France (4e), qui avait bénéficié d'un penalty généreux, a lui calé sur la ligne, pour la 2e fois en trois jours après un nul à la saveur identique contre le CSKA Moscou (2-2) en Ligue des champions.
Toulouse retourne la situation
Enfin, Paris s'est lancé dans sa "spéciale", le retour désespéré. Mais il partait de trop loin et n'a pu que combler son déficit de deux buts après son entame catastrophique. Avec la perspective d'égaler sa meilleure série historique de sept succès et sa pléiade de talents individuels, Paris aurait peut-être pu s'éviter ce complexe de supériorité...
En revanche, Toulouse a complètement réussi son retournement de situation, jouant ainsi un bien mauvais tour à Bordeaux, qui menait aussi 2-0, avant de se faire surprendre dans les arrêts de jeu par le revenant Rivière.
L'histoire est magnifique pour un TFC qui accède à la 2e place, à hauteur de Montpellier avec 13 points, mais elle l'est beaucoup moins pour des Girondins englués (13e) dans une nouvelle saison galère.
La victoire tendait aussi les bras à Rennes et aurait dû soulager sa douleur après sa défaite à Udinese jeudi (2-1) en Europa League. Mais, à l'instar des autres clubs européens, les Bretons ont payé cher leurs efforts de jeudi, et Nancy (19e), bien que dominé, a arraché un précieux point (1-1).
Premières victoires de Nice et Valenciennes
Le curseur de Rennes, tout comme celui de Lille, Paris et de Lorient, s'arrête donc temporairement à 11 points.
Inspiré par la réussite de l'ex-enfant prodige d'Arsenal Aliadière, qui a attendu 28 ans pour inscrire, coup sur coup, ses deux premiers buts en L1, Lorient a tiré son épingle du jeu au tableau d'affichage (3-0) contre Saint-Étienne, même si la manière a parfois laissé à désirer.
Les Verts, battus pour la 3e fois d'affilée, basculent dans la deuxième moitié du classement (12).
Plus bas, les déplacements des deux promus aux défenses bien poreuses ont rendu possible les premières (larges) victoires de Nice (3-0) et Valenciennes (4-0), respectivement contre Ajaccio (17e) et Dijon (14e). Si cela donne de l'air aux Azuréens (16e), les Nordistes, malgré la réussite de Pujol, restent toutefois englués dans la zone rouge (18e).
Au milieu de tous ses scores enlevés, le nul (1-1) entre Auxerre (9e) et Caen (11e) paraît du coup nettement plus fade.