Maldini entre dans l'histoire du Calcio
Soccer dimanche, 18 sept. 2005. 15:25 jeudi, 12 déc. 2024. 00:30
ROME (AFP) - Le défenseur et capitaine du Milan AC, Paolo Maldini, est entré dimanche à 37 ans dans l'histoire du Calcio en jouant son 570e match en Championnat d'Italie de soccer, égalant le record de l'ancien gardien de la Juventus et de l'équipe nationale, Dino Zoff.
Ces 570 matches, le beau Paolo les a tous joués sous le maillot rossonero, qu'il a même porté, toute compétitions confondues, pour la 800e fois. Si une amère défaite, 2 à 1 à la Sampdoria (3e journée), a un peu gâché la fête, Paolo Maldini reste le symbole du Milan AC, plus encore que Franco Baresi (719 matches en tout) ou Gianni Rivera (658), 20 ans plus tôt.
Il n'a connu que ce club, et ne devrait pas en changer: "Il est très probable que je finirai ma carrière au Milan AC", avait-il annoncé en 2002, au moment de sa retraite internationale. Il avait alors ajouté un record à sa collection: celui du nombre de sélections avec la Squadra Azzurra, qu'il a porté à 126, battant les 112 capes de... Dino Zoff.
Paolo (1,87 m, 85 kg) prolonge même une histoire de famille puisque son père, Cesare, a lui aussi été un pilier milaniste avant de devenir sélectionneur national. Puis Paolo, grâce à son style élégant, sa grande intelligence naturelle et sa courtoisie, a gagné l'admiration et le respect de tous.
Régulièrement, à l'approche de l'hiver, des voix, pas seulement en Italie, réclamaient que le trophée individuel suprême du soccer, le ballon d'Or, vînt récompenser une carrière exemplaire. En vain.
Echecs tragiques en finales
Mais son palmarès reste brillant. Quatre fois roi d'Europe (Coupes puis Ligues des champions 1989, 1990, 1994 et 2003), sept fois champion d'Italie, deux fois vainqueur de la Coupe Intercontinentale (1989, 1990), Paolo Maldini synthétise les années dorées du Milan AC de Berlusconi, comme Rivera était la figure de proue de celui des années 1960 (C1 1963 et 1969).
Il reste toutefois un vide dans ce somptueux palmarès. Car si Dino Zoff a remporté une Coupe du monde à 40 ans (en 1982 en Espagne), Paolo Maldini n'a jamais décroché de trophée avec le Squadra. Plus cruel encore, il a perdu deux finales des deux tournois majeurs dans des circonstances particulièrement tragiques.
Battu aux tirs au but en finale du Mondial-1994 par le Brésil (0-0 a.p., puis 3 t.a.b. à 2), puis rejoint à un partout dans le temps additionnel en finale de l'Euro-2000 par la France, avant de s'incliner au but en or (2-1).
"A deux reprises, en 1994 et 2000, j'ai vu le trophée, il était sur la table, là, au bord du terrain. Il suffisait de gagner pour le soulever", soupirait-il.
Il a aussi perdu trois finales de Ligue des champions (1993, 1995 et 2005). La dernière, contre Liverpool, encore de manière dramatique puisque le Milan AC menait 3-0 à la mi-temps (ouverture du score dès la 2e minute par... Maldini) contre Liverpool avant de se faire rejoindre à 3-3 et de perdre, mauvaise habitude, aux tirs au but.
Si Paolo Maldini, aussi à l'aise sur le flanc gauche qu'au centre de la défense, aurait pu gonfler encore son somptueux palmarès, il reste un des meilleurs défenseurs du monde des deux dernières décennies.
Ces 570 matches, le beau Paolo les a tous joués sous le maillot rossonero, qu'il a même porté, toute compétitions confondues, pour la 800e fois. Si une amère défaite, 2 à 1 à la Sampdoria (3e journée), a un peu gâché la fête, Paolo Maldini reste le symbole du Milan AC, plus encore que Franco Baresi (719 matches en tout) ou Gianni Rivera (658), 20 ans plus tôt.
Il n'a connu que ce club, et ne devrait pas en changer: "Il est très probable que je finirai ma carrière au Milan AC", avait-il annoncé en 2002, au moment de sa retraite internationale. Il avait alors ajouté un record à sa collection: celui du nombre de sélections avec la Squadra Azzurra, qu'il a porté à 126, battant les 112 capes de... Dino Zoff.
Paolo (1,87 m, 85 kg) prolonge même une histoire de famille puisque son père, Cesare, a lui aussi été un pilier milaniste avant de devenir sélectionneur national. Puis Paolo, grâce à son style élégant, sa grande intelligence naturelle et sa courtoisie, a gagné l'admiration et le respect de tous.
Régulièrement, à l'approche de l'hiver, des voix, pas seulement en Italie, réclamaient que le trophée individuel suprême du soccer, le ballon d'Or, vînt récompenser une carrière exemplaire. En vain.
Echecs tragiques en finales
Mais son palmarès reste brillant. Quatre fois roi d'Europe (Coupes puis Ligues des champions 1989, 1990, 1994 et 2003), sept fois champion d'Italie, deux fois vainqueur de la Coupe Intercontinentale (1989, 1990), Paolo Maldini synthétise les années dorées du Milan AC de Berlusconi, comme Rivera était la figure de proue de celui des années 1960 (C1 1963 et 1969).
Il reste toutefois un vide dans ce somptueux palmarès. Car si Dino Zoff a remporté une Coupe du monde à 40 ans (en 1982 en Espagne), Paolo Maldini n'a jamais décroché de trophée avec le Squadra. Plus cruel encore, il a perdu deux finales des deux tournois majeurs dans des circonstances particulièrement tragiques.
Battu aux tirs au but en finale du Mondial-1994 par le Brésil (0-0 a.p., puis 3 t.a.b. à 2), puis rejoint à un partout dans le temps additionnel en finale de l'Euro-2000 par la France, avant de s'incliner au but en or (2-1).
"A deux reprises, en 1994 et 2000, j'ai vu le trophée, il était sur la table, là, au bord du terrain. Il suffisait de gagner pour le soulever", soupirait-il.
Il a aussi perdu trois finales de Ligue des champions (1993, 1995 et 2005). La dernière, contre Liverpool, encore de manière dramatique puisque le Milan AC menait 3-0 à la mi-temps (ouverture du score dès la 2e minute par... Maldini) contre Liverpool avant de se faire rejoindre à 3-3 et de perdre, mauvaise habitude, aux tirs au but.
Si Paolo Maldini, aussi à l'aise sur le flanc gauche qu'au centre de la défense, aurait pu gonfler encore son somptueux palmarès, il reste un des meilleurs défenseurs du monde des deux dernières décennies.