Real: le doute s'installe
Soccer lundi, 25 févr. 2008. 10:48 jeudi, 12 déc. 2024. 09:30
MADRID - Rien ne va plus au Real Madrid, qui voit le FC Barcelone revenir à toute vapeur sur ses talons en championnat d'Espagne, après sa surprenante défaite dimanche à domicile face à Getafe (1-0).
Battu pour la 3e fois au cours des quatre dernières journées de la Liga, le leader du championnat a vu fondre en février son avance sur son grand rival catalan, revenu à 2 points alors qu'il était distancé de 9 points fin janvier.
Pour un club qui prétendait tout gagner en 2008, cette mauvaise passe est d'autant plus inquiétante que sa première défaite dimanche dans sa forteresse du Bernabeu, après 11 victoires consécutives, a résulté d'une incroyable bourde de professionnels pourtant aguerris.
Alors qu'ils célébraient à tort un but refusé pour hors jeu, les Madrilènes ont été piégés par Getafe, dont la contre-attaque ultra-rapide s'est terminée par un but imparable de Uche à la 64e minute.
"Nous avons commis une erreur d'enfants de 4 ans", a reconnu le milieu Guti, sorti blessé en cours de match, alors que la presse sportive madrilène se moquaient lundi de joueurs qui s'étaient fait avoir "comme des bleus".
Au-delà de cet épisode "tragi-comique", à 13 journées de la fin du championnat, un sérieux doute commence à s'installer au Real, dont le jeu brouillon n'a pas permis dimanche au club de revenir au score face à une équipe de Getafe (10e du classement) somme toute limitée.
Van Nistelrooy inefficace
"La Liga ne se gagne pas en février, on ne va pas baisser les bras, même si le Barça se rapproche", a estimé le gardien Iker Casillas, dont la grande forme depuis de la début de la saison a beaucoup aidé le club.
"Il faut regarder de l'avant, on va revenir très vite", a renchéri l'entraîneur Bernd Schuster, reconnaissant toutefois que le Real connaissait actuellement des problèmes "qu'il n'avait pas auparavant".
La victoire étincelante contre Valladolid (7-0), il y a quinze jours, n'a constitué qu'un éclair passager dans la grisaille hivernale du jeu madrilène, handicapé notamment par l'absence de son attaquant vedette Robinho et l'inefficacité du buteur Ruud Van Nistelrooy.
En perdant contre la Roma la semaine dernière (2-1) son match aller des 8es de finales de la Ligue des Champions, le Real est désormais sous la menace d'une élimination prématurée dans cette compétition, comme ce fut déjà la cas en Coupe d'Espagne en janvier.
Ne resterait alors que la défense du titre de Champion d'Espagne, face à un Barça à nouveau très séduisant après avoir récupéré toutes ses vedettes, notamment le Camerounais Samuel Eto'o, auteur d'un hat-trick dimanche lors de la nette victoire contre Levante (5-1).
La fin de saison risque donc d'être difficile pour le président du club, Ramon Calderon. Il clamait encore fin 2007 que le Real allait réaliser un "triplé" historique (Liga, Coupe du Roi, Ligue des Champions) et avait même promis un peu trop vite une prime de 900.000 euros à chacun de ses joueurs.
Battu pour la 3e fois au cours des quatre dernières journées de la Liga, le leader du championnat a vu fondre en février son avance sur son grand rival catalan, revenu à 2 points alors qu'il était distancé de 9 points fin janvier.
Pour un club qui prétendait tout gagner en 2008, cette mauvaise passe est d'autant plus inquiétante que sa première défaite dimanche dans sa forteresse du Bernabeu, après 11 victoires consécutives, a résulté d'une incroyable bourde de professionnels pourtant aguerris.
Alors qu'ils célébraient à tort un but refusé pour hors jeu, les Madrilènes ont été piégés par Getafe, dont la contre-attaque ultra-rapide s'est terminée par un but imparable de Uche à la 64e minute.
"Nous avons commis une erreur d'enfants de 4 ans", a reconnu le milieu Guti, sorti blessé en cours de match, alors que la presse sportive madrilène se moquaient lundi de joueurs qui s'étaient fait avoir "comme des bleus".
Au-delà de cet épisode "tragi-comique", à 13 journées de la fin du championnat, un sérieux doute commence à s'installer au Real, dont le jeu brouillon n'a pas permis dimanche au club de revenir au score face à une équipe de Getafe (10e du classement) somme toute limitée.
Van Nistelrooy inefficace
"La Liga ne se gagne pas en février, on ne va pas baisser les bras, même si le Barça se rapproche", a estimé le gardien Iker Casillas, dont la grande forme depuis de la début de la saison a beaucoup aidé le club.
"Il faut regarder de l'avant, on va revenir très vite", a renchéri l'entraîneur Bernd Schuster, reconnaissant toutefois que le Real connaissait actuellement des problèmes "qu'il n'avait pas auparavant".
La victoire étincelante contre Valladolid (7-0), il y a quinze jours, n'a constitué qu'un éclair passager dans la grisaille hivernale du jeu madrilène, handicapé notamment par l'absence de son attaquant vedette Robinho et l'inefficacité du buteur Ruud Van Nistelrooy.
En perdant contre la Roma la semaine dernière (2-1) son match aller des 8es de finales de la Ligue des Champions, le Real est désormais sous la menace d'une élimination prématurée dans cette compétition, comme ce fut déjà la cas en Coupe d'Espagne en janvier.
Ne resterait alors que la défense du titre de Champion d'Espagne, face à un Barça à nouveau très séduisant après avoir récupéré toutes ses vedettes, notamment le Camerounais Samuel Eto'o, auteur d'un hat-trick dimanche lors de la nette victoire contre Levante (5-1).
La fin de saison risque donc d'être difficile pour le président du club, Ramon Calderon. Il clamait encore fin 2007 que le Real allait réaliser un "triplé" historique (Liga, Coupe du Roi, Ligue des Champions) et avait même promis un peu trop vite une prime de 900.000 euros à chacun de ses joueurs.