Real Madrid fait preuve de caractère
Soccer dimanche, 6 janv. 2013. 13:32 mercredi, 11 déc. 2024. 20:53
MADRID - Le FC Barcelone, toujours leader, a étrillé l'Espanyol (4-0) à domicile, les Catalans portant ainsi à 11 points leur avance sur l'Atletico accroché à Majorque (1-1) et conservant leur matelas de 16 points sur un Real Madrid qui, réduit à dix dès la sixième minute, a souffert contre la Real Sociedad (4-3), pour la 18e journée du Championnat d'Espagne.
Avec ce Barça-là, le football paraît décidément simple. Au Camp-Nou, il n'a fait qu'une bouchée d'un Espanyol bien démuni.
En première période notamment, les buts se sont succédés dans un déluge d'actions toutes plus inventives les unes que les autres, les Barcelonais souhaitant sans doute aussi saluer le retour de leur entraîneur Tito Vilanova après son opération pour une rechute de cancer.
Comme s'ils voulaient marquer une dernière fois les esprits avant l'élection du Ballon d'or 2012 lundi à Zurich, Iniesta et Messi n'ont pas été en reste : Iniesta servait ainsi son compatriote Xavi sur un plateau pour le premier but (10e). Et Messi commençait 2013 comme il avait terminé 2012 : en marquant, en l'occurrence sur penalty, après une faute dans la surface sur Fabregas (29e).
À ce festival se joignait également Pedro, auteur lui d'un doublé. Autant la première réalisation du Canarien était chanceuse (15e), autant la deuxième - une pichenette face au gardien Casilla - faisait état de son sang-froid devant le but (27e).
Dépités en raison de leur situation au classement (3e à 16 points du Barça), amoindris en défense par les absences de Pepe et Ramos, plongés dans une crise de vestiaire qui a encore pu s'accroître avec la décision de Mourinho de laisser dimanche une nouvelle fois Casillas sur le banc, les Merengue auraient très bien pu jeter définitivement l'éponge face à la Real Sociedad (victoire finale 4-3).
Et ce, d'autant plus que la rencontre avait réservé un scénario improbable aux Madrilènes. Préféré pour la deuxième fois de suite à Casillas, le jeune portier Antonio Adan était exclu dès la sixième minute, précipitant ainsi le retour d'un Casillas à la mine renfermée.
Le penalty qui s'ensuivait annulait le but précoce de Benzema qui avait fait mouche dès la deuxième minute.
Mais, en dépit de cette infériorité numérique, les Merengue ont su faire preuve de caractère, faisant la course en tête. Khedira trouvait ainsi la faille à l'issue d'un corner (35e). Et, même quand Xabi Prieto permettait aux siens d'égaliser à 2-2 (40e), les hommes de Mourinho ne se désespéraient pas.
Bien au contraire : les champions sortants étouffaient les Basques en deuxième période, Ronaldo réalisant le break en signant un doublé (68e, 70e). Le hat-trick de Xabi Prieto aura finalement insuffisant.
Alors que l'Atletico Madrid pensait avoir fait le plus dur à Majorque en ouvrant le pointage à la 72e par Raul Garcia, les Colchoneros ont connu une grosse déconvenue, dimanche, en voyant les locaux égaliser à trois minutes de la fin.
Avec cette égalisation-surprise, les hommes de Simeone voient ainsi 2 points partir en fumée, ce qui permet au Real Madrid, 3e, de revenir à 5 points de l'Atletico.
Les Rouge et Blanc ont senti l'absence de Falcao, suspendu.
Avec ce Barça-là, le football paraît décidément simple. Au Camp-Nou, il n'a fait qu'une bouchée d'un Espanyol bien démuni.
En première période notamment, les buts se sont succédés dans un déluge d'actions toutes plus inventives les unes que les autres, les Barcelonais souhaitant sans doute aussi saluer le retour de leur entraîneur Tito Vilanova après son opération pour une rechute de cancer.
Comme s'ils voulaient marquer une dernière fois les esprits avant l'élection du Ballon d'or 2012 lundi à Zurich, Iniesta et Messi n'ont pas été en reste : Iniesta servait ainsi son compatriote Xavi sur un plateau pour le premier but (10e). Et Messi commençait 2013 comme il avait terminé 2012 : en marquant, en l'occurrence sur penalty, après une faute dans la surface sur Fabregas (29e).
À ce festival se joignait également Pedro, auteur lui d'un doublé. Autant la première réalisation du Canarien était chanceuse (15e), autant la deuxième - une pichenette face au gardien Casilla - faisait état de son sang-froid devant le but (27e).
Dépités en raison de leur situation au classement (3e à 16 points du Barça), amoindris en défense par les absences de Pepe et Ramos, plongés dans une crise de vestiaire qui a encore pu s'accroître avec la décision de Mourinho de laisser dimanche une nouvelle fois Casillas sur le banc, les Merengue auraient très bien pu jeter définitivement l'éponge face à la Real Sociedad (victoire finale 4-3).
Et ce, d'autant plus que la rencontre avait réservé un scénario improbable aux Madrilènes. Préféré pour la deuxième fois de suite à Casillas, le jeune portier Antonio Adan était exclu dès la sixième minute, précipitant ainsi le retour d'un Casillas à la mine renfermée.
Le penalty qui s'ensuivait annulait le but précoce de Benzema qui avait fait mouche dès la deuxième minute.
Mais, en dépit de cette infériorité numérique, les Merengue ont su faire preuve de caractère, faisant la course en tête. Khedira trouvait ainsi la faille à l'issue d'un corner (35e). Et, même quand Xabi Prieto permettait aux siens d'égaliser à 2-2 (40e), les hommes de Mourinho ne se désespéraient pas.
Bien au contraire : les champions sortants étouffaient les Basques en deuxième période, Ronaldo réalisant le break en signant un doublé (68e, 70e). Le hat-trick de Xabi Prieto aura finalement insuffisant.
Alors que l'Atletico Madrid pensait avoir fait le plus dur à Majorque en ouvrant le pointage à la 72e par Raul Garcia, les Colchoneros ont connu une grosse déconvenue, dimanche, en voyant les locaux égaliser à trois minutes de la fin.
Avec cette égalisation-surprise, les hommes de Simeone voient ainsi 2 points partir en fumée, ce qui permet au Real Madrid, 3e, de revenir à 5 points de l'Atletico.
Les Rouge et Blanc ont senti l'absence de Falcao, suspendu.