Requêtes de la justice sportive jeudi
Soccer mercredi, 21 juin 2006. 11:24 jeudi, 12 déc. 2024. 11:47
ROME (AFP) - Le commissaire extraordinaire de la Fédération italienne de soccer (FIGC), Guido Rossi, a annoncé mercredi que les clubs, dirigeants et arbitres impliqués dans le scandale de matches arrangés du Calcio seront déférés devant la justice sportive jeudi en fin d'après-midi.
Les requêtes du procureur de la FIGC "seront rendues publiques demain (jeudi), à la clôture de la bourse, comme nous l'a demandé la Consob", l'autorité boursière italienne, a annoncé à la presse M. Rossi, numéro un de la FIGC depuis la démission de Franco Carraro, mis en cause dans le scandale.
Trois clubs italiens sont cotés en bourse, dont deux, la Juventus Turin et la Lazio Rome, sont impliqués dans le scandale de matches arrangés qui secoue, depuis bientôt deux mois, le football italien et sur lequel se penchent plusieurs parquets de la Péninsule.
Mais la FIGC semble surtout avoir décidé de laisser l'Italie disputer sereinement jeudi à 14H00 GMT son match face à la République tchèque, capital pour une qualification en huitièmes de finale de la Coupe du monde.
Treize des vingt-trois joueurs sélectionnés en Squadra Azzurra évoluent à la Juventus Turin, à l'AC Milan, à la Lazio Rome et à la Fiorentina, les principaux clubs mis en cause dans cette affaire où des dirigeants et manageurs sont soupçonnés d'avoir désigné eux-mêmes des arbitres complaisants pour favoriser leurs équipes.
Un aperçu des risques encourus
Lundi, le magistrat chargé de l'enquête dans le volet sportif de l'affaire a remis un rapport de près de 200 pages au procureur de la FIGC, dans lequel il évoque l'idée d'une "fraude structurée", selon la presse.
L'enquête sportive s'est fondée sur de nombreuses écoutes téléphoniques ordonnées par la justice et mettant en cause de manière parfois accablante les dirigeants des plus grands clubs et de la FIGC, ainsi que des arbitres et des juges de touche.
Le dépôt des requêtes, avant l'ouverture du procès disciplinaire la semaine prochaine, devrait donner un premier aperçu des risques encourus par les clubs et leurs dirigeants.
Un club déféré pour "fraude sportive" en "responsabilité directe" est en effet rétrogradé en 2e division, voire dans un championnat inférieur, si le tribunal suit la requête du procureur. Si la responsabilité n'est qu'"indirecte", les peines peuvent se limiter à des points retirés la saison prochaine.
Le scandale des matches arrangés est né des révélations sur une vaste enquête menée par le parquet de Naples (sud) concernant le déroulement de la saison 2004-05.
Près d'une quarantaine de personnes ont été mises en examen par le parquet, qui soupçonne l'existence d'une "association de malfaiteurs" visant à conditionner l'ensemble du Championnat de 1re division.
Les requêtes du procureur de la FIGC "seront rendues publiques demain (jeudi), à la clôture de la bourse, comme nous l'a demandé la Consob", l'autorité boursière italienne, a annoncé à la presse M. Rossi, numéro un de la FIGC depuis la démission de Franco Carraro, mis en cause dans le scandale.
Trois clubs italiens sont cotés en bourse, dont deux, la Juventus Turin et la Lazio Rome, sont impliqués dans le scandale de matches arrangés qui secoue, depuis bientôt deux mois, le football italien et sur lequel se penchent plusieurs parquets de la Péninsule.
Mais la FIGC semble surtout avoir décidé de laisser l'Italie disputer sereinement jeudi à 14H00 GMT son match face à la République tchèque, capital pour une qualification en huitièmes de finale de la Coupe du monde.
Treize des vingt-trois joueurs sélectionnés en Squadra Azzurra évoluent à la Juventus Turin, à l'AC Milan, à la Lazio Rome et à la Fiorentina, les principaux clubs mis en cause dans cette affaire où des dirigeants et manageurs sont soupçonnés d'avoir désigné eux-mêmes des arbitres complaisants pour favoriser leurs équipes.
Un aperçu des risques encourus
Lundi, le magistrat chargé de l'enquête dans le volet sportif de l'affaire a remis un rapport de près de 200 pages au procureur de la FIGC, dans lequel il évoque l'idée d'une "fraude structurée", selon la presse.
L'enquête sportive s'est fondée sur de nombreuses écoutes téléphoniques ordonnées par la justice et mettant en cause de manière parfois accablante les dirigeants des plus grands clubs et de la FIGC, ainsi que des arbitres et des juges de touche.
Le dépôt des requêtes, avant l'ouverture du procès disciplinaire la semaine prochaine, devrait donner un premier aperçu des risques encourus par les clubs et leurs dirigeants.
Un club déféré pour "fraude sportive" en "responsabilité directe" est en effet rétrogradé en 2e division, voire dans un championnat inférieur, si le tribunal suit la requête du procureur. Si la responsabilité n'est qu'"indirecte", les peines peuvent se limiter à des points retirés la saison prochaine.
Le scandale des matches arrangés est né des révélations sur une vaste enquête menée par le parquet de Naples (sud) concernant le déroulement de la saison 2004-05.
Près d'une quarantaine de personnes ont été mises en examen par le parquet, qui soupçonne l'existence d'une "association de malfaiteurs" visant à conditionner l'ensemble du Championnat de 1re division.