Ronaldo, du "Fenomeno" au "Bufalo"
Soccer mardi, 30 janv. 2007. 11:28 vendredi, 13 déc. 2024. 16:33
MADRID (AFP) - Ronaldo, officiellement recruté mardi par l'AC Milan, est très certainement le N.9 numéro un de la dernière décennie, même s'il a perdu en gracilité au fil des ans, subissant railleries et commentaires désobligeants.
Numéro un parce que le Brésilien, 30 ans, est avec 15 buts le meilleur buteur de tous les temps en Coupe du monde (4 en 1998, 8 en 2002 et 3 en 2006). Parce que c'est une compétition qu'il a remportée deux fois (1994, 2002) -dont une fois sans jouer (1994)- et qu'il a perdue une fois en finale (1998).
Couvert de récompenses -meilleur joueur du Mondial-98, Ballon d'Or européen 1997 et 2002, meilleur joueur FIFA 1996, 1997 et 2002- Ronaldo, symbole de la Seleçao, s'est aussi distingué en club.
Pas de Ligue des champions mais une Coupe intercontinentale (avec le Real en 2002), une Coupe des vainqueurs de coupes (en 1997 avec le Barça) et une Coupe de l'UEFA (en 1998 avec l'Inter Milan). Sans oublier une Liga en 2003 (Real Madrid) et des Coupes nationales (Espagne, Pays-Bas, Brésil).
Né à Rio de Janeiro en 1976 dans une famille modeste, Ronaldo Luiz Nazario de Lima, commence à faire parler de lui à Cruzeiro lors de la saison 1993-94 (12 buts en 14 matches).
Il débarque en Europe, au PSV Eindhoven, en 1994, explose tout (42 buts en 46 matches) et rejoint l'un des plus grands clubs du continent, le FC Barcelone.
Transfert "galactique"
Son passage à l'Inter en 1997 après une incroyable saison au Barça -34 buts en 37 matches de Liga!- lui vaudra le surnom d'"Il Fenomeno". Ses passements de jambe et ses accélérations font des ravages dans le Calcio.
Malheureusement pour lui, dans son corps également.
Déjà victime d'un malaise toujours entouré de mystère avant la finale du Mondial-98, Ronaldo connaît sa première grave blessure en novembre 1999, au genou droit.
Il revient pour la finale de la Coupe d'Italie en 2000. Six minutes de jeu puis il s'effondre, tout seul. Le genou a de nouveau cédé. Pour beaucoup, sa carrière est terminée.
Mais "Ronie" va encore revenir. "Guéri" en mars 2001, il rejoue en septembre et retrouve une place de titulaire en décembre.
"Il Fenomeno" est de retour et s'envole pour le Mondial asiatique en 2002. La suite est connue: le Brésil remporte une cinquième couronne mondiale, Ronaldo termine meilleur buteur (8) avec un doublé en finale contre l'Allemagne.
Un retour au tout premier plan suivi dans la foulée d'un transfert "galactique" (45 millions d'euros) au Real Madrid de Florentino Perez.
Mauvaise influence ?
Après trois belles saisons avec le Real -au cours desquelles il marque à chaque fois plus de 20 buts (23, 24 et 21) mais avec seulement un titre majeur à la clé (Liga)-, les choses se gâtent.
Sa saison 2005-06 est pourrie par une demi-douzaine de blessures. Ronaldo joue moins (23 matches en Liga), marque moins (14 buts) et le public du Santiago-Bernabeu le prend en grippe.
Les supporteurs lui reprochent de plus courir les filles la nuit qu'après le ballon sur le terrain. Les surnoms pleuvent: "El gordo" (le gros), "El bufalo" (le buffle).
Après une Coupe du monde en demi-teinte et une nouvelle opération au Brésil, il revient à Madrid décidé à faire cesser les persiflages.
Mais le nouvel entraîneur Fabio Capello ne lui donnera jamais vraiment sa chance, lui reprochant en coulisses d'avoir une mauvaise influence sur ses jeunes compatriotes.
Après avoir beaucoup exigé de son attaquant ("Il me demande trop", lâchera Ronaldo), l'Italien le relègue sur le banc des remplaçants pour finalement ne plus le convoquer.
A 30 ans, le Brésilien était poussé vers la sortie. Il retourne à la case Milan en quête de renaissance.
Numéro un parce que le Brésilien, 30 ans, est avec 15 buts le meilleur buteur de tous les temps en Coupe du monde (4 en 1998, 8 en 2002 et 3 en 2006). Parce que c'est une compétition qu'il a remportée deux fois (1994, 2002) -dont une fois sans jouer (1994)- et qu'il a perdue une fois en finale (1998).
Couvert de récompenses -meilleur joueur du Mondial-98, Ballon d'Or européen 1997 et 2002, meilleur joueur FIFA 1996, 1997 et 2002- Ronaldo, symbole de la Seleçao, s'est aussi distingué en club.
Pas de Ligue des champions mais une Coupe intercontinentale (avec le Real en 2002), une Coupe des vainqueurs de coupes (en 1997 avec le Barça) et une Coupe de l'UEFA (en 1998 avec l'Inter Milan). Sans oublier une Liga en 2003 (Real Madrid) et des Coupes nationales (Espagne, Pays-Bas, Brésil).
Né à Rio de Janeiro en 1976 dans une famille modeste, Ronaldo Luiz Nazario de Lima, commence à faire parler de lui à Cruzeiro lors de la saison 1993-94 (12 buts en 14 matches).
Il débarque en Europe, au PSV Eindhoven, en 1994, explose tout (42 buts en 46 matches) et rejoint l'un des plus grands clubs du continent, le FC Barcelone.
Transfert "galactique"
Son passage à l'Inter en 1997 après une incroyable saison au Barça -34 buts en 37 matches de Liga!- lui vaudra le surnom d'"Il Fenomeno". Ses passements de jambe et ses accélérations font des ravages dans le Calcio.
Malheureusement pour lui, dans son corps également.
Déjà victime d'un malaise toujours entouré de mystère avant la finale du Mondial-98, Ronaldo connaît sa première grave blessure en novembre 1999, au genou droit.
Il revient pour la finale de la Coupe d'Italie en 2000. Six minutes de jeu puis il s'effondre, tout seul. Le genou a de nouveau cédé. Pour beaucoup, sa carrière est terminée.
Mais "Ronie" va encore revenir. "Guéri" en mars 2001, il rejoue en septembre et retrouve une place de titulaire en décembre.
"Il Fenomeno" est de retour et s'envole pour le Mondial asiatique en 2002. La suite est connue: le Brésil remporte une cinquième couronne mondiale, Ronaldo termine meilleur buteur (8) avec un doublé en finale contre l'Allemagne.
Un retour au tout premier plan suivi dans la foulée d'un transfert "galactique" (45 millions d'euros) au Real Madrid de Florentino Perez.
Mauvaise influence ?
Après trois belles saisons avec le Real -au cours desquelles il marque à chaque fois plus de 20 buts (23, 24 et 21) mais avec seulement un titre majeur à la clé (Liga)-, les choses se gâtent.
Sa saison 2005-06 est pourrie par une demi-douzaine de blessures. Ronaldo joue moins (23 matches en Liga), marque moins (14 buts) et le public du Santiago-Bernabeu le prend en grippe.
Les supporteurs lui reprochent de plus courir les filles la nuit qu'après le ballon sur le terrain. Les surnoms pleuvent: "El gordo" (le gros), "El bufalo" (le buffle).
Après une Coupe du monde en demi-teinte et une nouvelle opération au Brésil, il revient à Madrid décidé à faire cesser les persiflages.
Mais le nouvel entraîneur Fabio Capello ne lui donnera jamais vraiment sa chance, lui reprochant en coulisses d'avoir une mauvaise influence sur ses jeunes compatriotes.
Après avoir beaucoup exigé de son attaquant ("Il me demande trop", lâchera Ronaldo), l'Italien le relègue sur le banc des remplaçants pour finalement ne plus le convoquer.
A 30 ans, le Brésilien était poussé vers la sortie. Il retourne à la case Milan en quête de renaissance.