Scandale du calcio : solution à l'italienne
Soccer mercredi, 26 juil. 2006. 11:46 vendredi, 13 déc. 2024. 18:38
ROME (AFP) - "Coup pourri", "verdict embarrassant et dégoûtant", "scandaleux": la presse italienne a fustigé mercredi le tour de passe-passe des magistrats qui ont assoupli les sanctions visant les quatre clubs de football impliqués dans le scandale des matches truqués du Calcio.
Le coup est un peu trop gros pour passer inaperçu. C'est d'ailleurs "Un coup pourri", pour Il Libero. Le grand écart entre la clémence dont ont fait preuve les magistrats en appel par rapport à la sévérité des sanctions prononcées en première instance a effectivement de quoi surprendre.
La justice a décidé, dans un surprenant élan de bonté, de n'envoyer que la Juventus Turin en Série B (2e division), comme cela avait été décidé en première instance, alors que l'AC Milan, la Fiorentina et la Lazio Rome sont maintenues dans l'élite du Calcio.
"Ce verdict embarrassant et dégoûtant fait tout passer sous le tapis", écrit la Repubblica. "Seule la Juve paie, les autres sont pardonnés".
La Juventus Turin est la seule pour l'heure à payer le prix fort. Et encore... Outre sa relégation, elle ne compte désormais plus que 17 points (au lieu de 30) de handicap, lui ouvrant la voie à une remontée qui devient désormais envisageable dans l'élite.
"Solution à l'italienne"
La Fiorentina et la Lazio Rome échappent eux à la relégation, et démarreront la saison avec respectivement 19 et 11 points en moins. Mais c'est la clémence dont fait preuve le tribunal pour l'AC Milan qui agacent le plus les médias. Le club de Silvio Berlusconi écope de 8 points de pénalité au lieu de 15 et devrait pouvoir disputer le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions en attendant la décision définitive de l'Union européenne de football (UEFA), prévue jeudi.
"Ce n'est pas de la justice", juge Il Libero. "Une fois encore les magistrats ont choisi la solution à l'italienne", estime le journal.
L'Italie avait tremblé après les premières décisions, mais ce n'était finalement qu'un coup d'épée dans l'eau. Et les sanctions sont encore susceptibles de s'amincir.
"Nous ne pouvons absolument pas accepter cette sentence", avait déclaré depuis Turin le nouveau président du club Giovanni Cobolli Gigli mardi soir, quelques minutes après l'annonce des décisions, ajoutant que le club utiliserait tous les recours possibles "devant la chambre de conciliation (du Comité national olympique), puis éventuellement devant la justice civile".
Tout cela laisse "le sentiment désagréable que le football veut faire comme si au bout du compte rien ne s'était passé", renchérit la Repubblica. "C'est scandaleux de se mettre la tête sous le sable et de faire croire que c'était une hallucination".
Le coup est un peu trop gros pour passer inaperçu. C'est d'ailleurs "Un coup pourri", pour Il Libero. Le grand écart entre la clémence dont ont fait preuve les magistrats en appel par rapport à la sévérité des sanctions prononcées en première instance a effectivement de quoi surprendre.
La justice a décidé, dans un surprenant élan de bonté, de n'envoyer que la Juventus Turin en Série B (2e division), comme cela avait été décidé en première instance, alors que l'AC Milan, la Fiorentina et la Lazio Rome sont maintenues dans l'élite du Calcio.
"Ce verdict embarrassant et dégoûtant fait tout passer sous le tapis", écrit la Repubblica. "Seule la Juve paie, les autres sont pardonnés".
La Juventus Turin est la seule pour l'heure à payer le prix fort. Et encore... Outre sa relégation, elle ne compte désormais plus que 17 points (au lieu de 30) de handicap, lui ouvrant la voie à une remontée qui devient désormais envisageable dans l'élite.
"Solution à l'italienne"
La Fiorentina et la Lazio Rome échappent eux à la relégation, et démarreront la saison avec respectivement 19 et 11 points en moins. Mais c'est la clémence dont fait preuve le tribunal pour l'AC Milan qui agacent le plus les médias. Le club de Silvio Berlusconi écope de 8 points de pénalité au lieu de 15 et devrait pouvoir disputer le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions en attendant la décision définitive de l'Union européenne de football (UEFA), prévue jeudi.
"Ce n'est pas de la justice", juge Il Libero. "Une fois encore les magistrats ont choisi la solution à l'italienne", estime le journal.
L'Italie avait tremblé après les premières décisions, mais ce n'était finalement qu'un coup d'épée dans l'eau. Et les sanctions sont encore susceptibles de s'amincir.
"Nous ne pouvons absolument pas accepter cette sentence", avait déclaré depuis Turin le nouveau président du club Giovanni Cobolli Gigli mardi soir, quelques minutes après l'annonce des décisions, ajoutant que le club utiliserait tous les recours possibles "devant la chambre de conciliation (du Comité national olympique), puis éventuellement devant la justice civile".
Tout cela laisse "le sentiment désagréable que le football veut faire comme si au bout du compte rien ne s'était passé", renchérit la Repubblica. "C'est scandaleux de se mettre la tête sous le sable et de faire croire que c'était une hallucination".