Kroos donne la victoire au Real Madrid
Espagne samedi, 27 août 2016. 16:33 dimanche, 15 déc. 2024. 11:56Toni Kroos a sonné le réveil du Real Madrid: toujours privée de Cristiano Ronaldo, l'équipe de Zinédine Zidane a profité d'un but tardif de l'Allemand pour refroidir le Celta Vigo (2-1) et s'installer en tête du Championnat d'Espagne, samedi pour la 2e journée.
Dans la touffeur de l'été madrilène, la frappe rasante de Kroos, entrée avec l'aide du poteau (81e), a libéré le stade Santiago-Bernabeu, très crispé depuis que l'attaquant du Celta Fabian Orellana (66e) avait répondu à l'ouverture du score d'Alvaro Morata (60e).
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Avec deux victoires en deux journées, le Real (1er, 6 pts) prend les commandes du classement provisoire en attendant les autres rencontres du week-end, notamment le déplacement du FC Barcelone (3 pts) à Bilbao dimanche soir (18h15 GMT/20h15 française).
« On n'a pas été brillant mais je suis pas inquiet, a commenté l'entraîneur madrilène Zinédine Zidane. Le contenu, on se doit de toujours l'améliorer, mais ça fait partie des matches où l'adversaire est très bon et où il faut souffrir. »
Le but de Kroos a épargné bien des maux de tête à Zidane, tant son équipe a manqué de rythme et d'idées, comme engourdie par les températures caniculaires qui plombent la capitale espagnole.
Mais même en l'absence de sa star Ronaldo (genou) et de son attaquant Karim Benzema (hanche), toujours convalescents, la "Maison blanche" a pu s'en remettre à son duo de créateurs en milieu de terrain: Toni Kroos et Luka Modric.
De retour dans l'entrejeu merengue après avoir purgé un match de suspension lors de la 1re journée, Modric a été le plus remuant. Par ses perforations balle au pied ou ses merveilleux contrôles orientés, il a souvent amené le danger.
Quant à sa frappe de balle, elle aurait dû faire mouche: « Lukita » a d'abord trop centré son tir (14e), mais il a expédié un ballon flottant sur la transversale (29e) avant de contraindre le gardien Sergio Alvarez à une claquette (32e).
Morata trouve le poteau
Le même Alvarez s'est certes parfaitement détendu sur un splendide coup franc de Bale (56e) mais il est clairement fautif sur l'ouverture du score.
Une énième relance manquée du gardien galicien a permis à Modric de récupérer le ballon. Entre trois défenseurs, le Croate a trouvé au point de penalty Asensio, qui a buté sur Alvarez, avant que Morata, qui avait suivi, ne pousse le ballon au fond (60e).
Soit le tout premier but de l'avant-centre espagnol depuis son retour cet été dans son club formateur après deux saisons à la Juventus Turin. Ce but a semblé libérer Morata, très maladroit jusque-là et souvent pris au piège du hors-jeu. Parti dans une folle chevauchée plein axe, l'avant-centre a raté le but du 2-0 en expédiant son petit ballon croisé sur la base du poteau (64e).
Et du 2-0 au 1-1, tout a basculé à la 66e minute avec une frappe limpide du Chilien Fabian Orellana qui a profité d'un mauvais replacement de la défense madrilène pour ajuster le gardien depuis l'entrée de la surface.
Rude scénario pour les hommes de Zidane, qui pensaient avoir fait le plus dur. Dans une fin de match crispante, le Real s'est longtemps heurté à une équipe galicienne compacte, appliquée au pressing et opportuniste en attaque.
Ni le jeune Marco Asensio (20 ans) ni la star Gareth Bale n'ont réussi à faire la décision, le Gallois trouvant les gants d'Alvarez sur une tête à bout portant (80e).
Et il a fallu l'instance de Kroos pour remettre le Real à l'endroit. A l'entrée de la surface, l'Allemand a décoché l'une de ces frappes rasantes qui sont sa marque de fabrique, trompant le gardien adverse avec l'aide du poteau et réveillant le Bernabeu.
Certes, la manière a laissé a désirer par moments. Mais juste avant la première trêve internationale, voilà le Real bien lancé vers l'objectif qu'il s'est fixé cette saison: essayer de reconquérir la Liga que le club merengue n'a remporté qu'une seule fois ces huit dernières années.
« Si nous continuons à jouer ainsi, nous jouerons le maintien!, a lancé Griezmann, très contrarié, au micro de BeInSports Espagne. Il faut se secouer parce que les choses nous échappent. Il faut continuer à travailler et redevenir nous-mêmes. »