Zamparini démissionne
Soccer vendredi, 26 mai 2006. 15:37 samedi, 14 déc. 2024. 16:54
ROME (AFP) - Le vice-président de la Ligue italienne des clubs de soccer Maurizio Zamparini a annoncé vendredi sa démission pour protester contre les scandales qui touchent le Calcio et a isolé le président de la Ligue, Adriano Galliani, dont il a préconisé le départ.
"Je m'en vais parce que mon élection le 23 mars 2005 a été le résultat d'une action illégale, le fruit d'un accord entre les représentants des équipes fortes --Juventus, Milan, Inter, Roma et Lazio--", a-t-il expliqué.
"Je sens le besoin d'un nettoyage du monde du Calcio", a encore déclaré M. Zamparini, également président du club de Palerme (D1, Sicile).
"J'ai fait le premier pas et j'espère que d'autres suivront mon exemple", a-t-il ajouté, sans citer de nom.
Il avait préconisé quelques jours plus tôt la démission de tous les dirigeants de la Ligue des clubs.
"Un changement radical est nécessaire à la Fédération comme à la Ligue. Galliani et moi devrions démissionner", avait soutenu M. Zamparini.
Mais Adriano Galliani ne l'entend pas comme lui. "Je ne démissionne pas parce que dans ce pays, si on démissionne, on pense qu'on est coupable. Or je ne me considère absolument pas coupable", a expliqué le président de la Ligue.
M. Galliani est soupçonné de nombreux conflits d'interêts en raison de sa double casquette d'employé de Silvio Berlusconi et de président de la Ligue de soccer.
Il est en effet le vice-président de l'AC Milan, propriété de l'ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi, également propriétaire du groupe de télévision Mediaset, un des acteurs de la bataille pour les droits de retransmission télévisés.
Berlusconi soutient Galliani
Silvio Berlusconi a défendu la décision de M. Galliani. "J'ai dit à Galliani de ne pas se démettre s'il est convaincu d'avoir agi correctement et de manière transparente", a-t-il affirmé mardi.
"La gauche a déjà mis la main sur le sport avec la nomination de Guido Rossi comme commissaire extraordinaire à la tête de la Fédération italienne de soccer (FIGC) et d'un ministre de gauche, Giovanna Melandri, aux Sports. Il ne manquerait plus que la Ligue tombe entre d'autres mains", a-t-il lancé.
Guido Rossi, 75 ans, spécialiste du droit des sociétés considéré comme un des pères de la loi "Antitrust" italienne, a été nommé le 16 mai par les instances olympiques italiennes à la tête de la Fédération de soccer pour restaurer rapidement la crédibilité du Calcio, frappé de plein fouet par un scandale de matches truqués.
Quatre équipes (Juventus, AC Milan, Fiorentina, Lazio Rome) sont impliquées dans un système présumé de "conditionnement" des rencontres, qui aurait eu pour but d'aider la Juve à remporter son 28e Championnat en 2004-05.
Quarante et une personnes ont été mises en examen, dont neuf arbitres, onze arbitres assistants, le président démissionnaire de la FIGC Franco Carraro, les deux responsables de la FIGC chargés de désigner les arbitres, ainsi que le directeur général démissionnaire de la Juventus Turin Luciano Moggi, soupçonné d'avoir été le maître de ce jeu trouble.
"Je m'en vais parce que mon élection le 23 mars 2005 a été le résultat d'une action illégale, le fruit d'un accord entre les représentants des équipes fortes --Juventus, Milan, Inter, Roma et Lazio--", a-t-il expliqué.
"Je sens le besoin d'un nettoyage du monde du Calcio", a encore déclaré M. Zamparini, également président du club de Palerme (D1, Sicile).
"J'ai fait le premier pas et j'espère que d'autres suivront mon exemple", a-t-il ajouté, sans citer de nom.
Il avait préconisé quelques jours plus tôt la démission de tous les dirigeants de la Ligue des clubs.
"Un changement radical est nécessaire à la Fédération comme à la Ligue. Galliani et moi devrions démissionner", avait soutenu M. Zamparini.
Mais Adriano Galliani ne l'entend pas comme lui. "Je ne démissionne pas parce que dans ce pays, si on démissionne, on pense qu'on est coupable. Or je ne me considère absolument pas coupable", a expliqué le président de la Ligue.
M. Galliani est soupçonné de nombreux conflits d'interêts en raison de sa double casquette d'employé de Silvio Berlusconi et de président de la Ligue de soccer.
Il est en effet le vice-président de l'AC Milan, propriété de l'ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi, également propriétaire du groupe de télévision Mediaset, un des acteurs de la bataille pour les droits de retransmission télévisés.
Berlusconi soutient Galliani
Silvio Berlusconi a défendu la décision de M. Galliani. "J'ai dit à Galliani de ne pas se démettre s'il est convaincu d'avoir agi correctement et de manière transparente", a-t-il affirmé mardi.
"La gauche a déjà mis la main sur le sport avec la nomination de Guido Rossi comme commissaire extraordinaire à la tête de la Fédération italienne de soccer (FIGC) et d'un ministre de gauche, Giovanna Melandri, aux Sports. Il ne manquerait plus que la Ligue tombe entre d'autres mains", a-t-il lancé.
Guido Rossi, 75 ans, spécialiste du droit des sociétés considéré comme un des pères de la loi "Antitrust" italienne, a été nommé le 16 mai par les instances olympiques italiennes à la tête de la Fédération de soccer pour restaurer rapidement la crédibilité du Calcio, frappé de plein fouet par un scandale de matches truqués.
Quatre équipes (Juventus, AC Milan, Fiorentina, Lazio Rome) sont impliquées dans un système présumé de "conditionnement" des rencontres, qui aurait eu pour but d'aider la Juve à remporter son 28e Championnat en 2004-05.
Quarante et une personnes ont été mises en examen, dont neuf arbitres, onze arbitres assistants, le président démissionnaire de la FIGC Franco Carraro, les deux responsables de la FIGC chargés de désigner les arbitres, ainsi que le directeur général démissionnaire de la Juventus Turin Luciano Moggi, soupçonné d'avoir été le maître de ce jeu trouble.