Evolution des blessures dues au surmenage
Soccer lundi, 5 juil. 2004. 11:32 vendredi, 13 déc. 2024. 23:31
LISBONNE (AFP) - La lassitude affichée par plusieurs vedettes du soccer européen, à l'image d'un David Beckham totalement transparent, a obligé les dirigeants de l'Union européenne (UEFA) à s'interroger sur le seuil limite de matches que peut disputer un joueur dans une saison.
Selon Michel D'Hooghe, président de la commission médicale de la Fédération internationale (FIFA), "la bonne moyenne se situe autour de 52 matches dans une saison, soit l'équivalent d'un match par semaine".
Or, certains joueurs sont arrivés à l'Euro portugais avec près de 75 matches dans les jambes.
Même s'il n'y a pas eu de blessures graves à l'Euro, le point faible des joueurs de soccer trop sollicités est incontestablement le genou, soulignent les experts.
"Il y a quelques années nous étions surtout confrontés à des problèmes de ménisque. Aujourd'hui, c'est presque devenu une opération banale", souligne M. D'Hooghe en précisant que le surmenage affecte désormais les ligaments croisés et surtout le cartilage du genou. "En raison d'une charge de travail de plus en plus importante le cartilage, qui est une zone non irriguée, est très fragilisé", précise M. D'Hooghe pour qui "l'arthrose s'annonce d'ores et déjà comme le mal du futur".
"Dans le combat entre le commerce et la médecine, nous n'avons pas toujours le dernier mot", déplore le président de la commission médicale de la FIFA.
Selon Michel D'Hooghe, président de la commission médicale de la Fédération internationale (FIFA), "la bonne moyenne se situe autour de 52 matches dans une saison, soit l'équivalent d'un match par semaine".
Or, certains joueurs sont arrivés à l'Euro portugais avec près de 75 matches dans les jambes.
Même s'il n'y a pas eu de blessures graves à l'Euro, le point faible des joueurs de soccer trop sollicités est incontestablement le genou, soulignent les experts.
"Il y a quelques années nous étions surtout confrontés à des problèmes de ménisque. Aujourd'hui, c'est presque devenu une opération banale", souligne M. D'Hooghe en précisant que le surmenage affecte désormais les ligaments croisés et surtout le cartilage du genou. "En raison d'une charge de travail de plus en plus importante le cartilage, qui est une zone non irriguée, est très fragilisé", précise M. D'Hooghe pour qui "l'arthrose s'annonce d'ores et déjà comme le mal du futur".
"Dans le combat entre le commerce et la médecine, nous n'avons pas toujours le dernier mot", déplore le président de la commission médicale de la FIFA.