FIFA : adoption de mesures contre les naturalisations abusives
Soccer mercredi, 17 mars 2004. 12:04 samedi, 14 déc. 2024. 20:03
ZURICH (AFP) - Le comité d'urgence de la Fédération internationale de soccer (FIFA) a annoncé mercredi à Zurich l'adoption d'une série de mesures contre les naturalisations abusives pour s'opposer à des projets en cours, estimant qu'un international doit avoir "un lien" avec le pays qu'il représente.
La principale mesure consiste à imposer une résidence continue de deux ans dans leur pays d'adoption à tous les candidats à la naturalisation en vue d'une sélection en équipe nationale.
"Tout joueur adoptant une nouvelle nationalité sans avoir de lien avec ce pays n'est pas éligible en équipe représentative de cette association", a expliqué la FIFA dans un communiqué.
Outre la résidence continue de deux ans dans le pays concerné, le comité a défini trois autres critères: "Le joueur est né sur le territoire de l'association concernée, la mère biologique ou le père biologique du joueur est né sur le territoire de l'association concernée, la grand-mère ou le grand-père du joueur est né sur le territoire de l'association concernée".
Au moins un de ces quatre critères doit être rempli pour qu'un joueur puisse être sélectionné.
Un lien avec le pays
"Ces conditions garantissent que le joueur a un lien avec le pays", a commenté la FIFA.
Pour sa part, le président de la FIFA, Joseph Blatter, a déclaré: "La naturalisation permettant à des joueurs qui n'ont aucun lien avec leur nouveau pays de jouer avec leur équipe nationale ne reflète pas l'objet des Statuts. C'est pourquoi ce type de pratiques doit être immédiatement interdit".
Cette procédure d'urgence a été rendue nécessaire par les initiatives du sélectionneur du Qatar, le Français Philippe Troussier, qui entend "fabriquer" une équipe composée de joueurs fraîchement naturalisés, avec en particulier le Brésilien Ailton (Werder Brême/ALL), dans la perspective des qualifications pour le Mondial 2006 qui, pour le Qatar, débutent le 31 mars contre la Jordanie.
Le comité d'urgence, saisi et dirigé par M. Blatter, comprend en outre les six présidents des confédérations composant la FIFA.
Dans la mesure où il est une émanation du Comité exécutif, il est habilité à prendre des décisions entre deux sessions du CE. Elles sont immédiatement exécutoires même si elles doivent ensuite être entérinées par le prochain CE, en mai à Paris.
La principale mesure consiste à imposer une résidence continue de deux ans dans leur pays d'adoption à tous les candidats à la naturalisation en vue d'une sélection en équipe nationale.
"Tout joueur adoptant une nouvelle nationalité sans avoir de lien avec ce pays n'est pas éligible en équipe représentative de cette association", a expliqué la FIFA dans un communiqué.
Outre la résidence continue de deux ans dans le pays concerné, le comité a défini trois autres critères: "Le joueur est né sur le territoire de l'association concernée, la mère biologique ou le père biologique du joueur est né sur le territoire de l'association concernée, la grand-mère ou le grand-père du joueur est né sur le territoire de l'association concernée".
Au moins un de ces quatre critères doit être rempli pour qu'un joueur puisse être sélectionné.
Un lien avec le pays
"Ces conditions garantissent que le joueur a un lien avec le pays", a commenté la FIFA.
Pour sa part, le président de la FIFA, Joseph Blatter, a déclaré: "La naturalisation permettant à des joueurs qui n'ont aucun lien avec leur nouveau pays de jouer avec leur équipe nationale ne reflète pas l'objet des Statuts. C'est pourquoi ce type de pratiques doit être immédiatement interdit".
Cette procédure d'urgence a été rendue nécessaire par les initiatives du sélectionneur du Qatar, le Français Philippe Troussier, qui entend "fabriquer" une équipe composée de joueurs fraîchement naturalisés, avec en particulier le Brésilien Ailton (Werder Brême/ALL), dans la perspective des qualifications pour le Mondial 2006 qui, pour le Qatar, débutent le 31 mars contre la Jordanie.
Le comité d'urgence, saisi et dirigé par M. Blatter, comprend en outre les six présidents des confédérations composant la FIFA.
Dans la mesure où il est une émanation du Comité exécutif, il est habilité à prendre des décisions entre deux sessions du CE. Elles sont immédiatement exécutoires même si elles doivent ensuite être entérinées par le prochain CE, en mai à Paris.