Fin de parcours pour l'Angola
Soccer mercredi, 21 juin 2006. 11:01 jeudi, 12 déc. 2024. 15:54
LEIPZIG (AFP) - L'Iran et l'Angola sont sortis du Mondial-2006 de football avec les honneurs en faisant match nul (1-1) mercredi à Leipzig pour la dernière journée du groupe D.
L'Angola, qui disputait la première Coupe du monde de son histoire, a obtenu son second point de la compétition au terme d'un match dominé par l'Iran, supérieur techniquement mais qui a dû attendre une erreur du gardien angolais Joao Ricardo pour égaliser par Bakhtiarizadeh dans le dernier quart d'heure.
Quinze minutes avant, Flavio avait offert à son pays son premier but dans un Mondial, qui permettait d'entretenir le fol espoir d'une qualification pour le second tour, alors qu'au même moment, le Portugal menait devant le Mexique (2-1).
"Je suis fier de mes joueurs, nous avons toutes les raisons d'être fiers, a affirmé le sélectionneur angolais Luis Goncalves de Oliveira. Nous n'avons pas pu jouer notre jeu car les Iraniens étaient tout le temps sur nous. Le nul est juste, aucune des deux équipes ne méritait de gagner".
Avec deux défaites et un match nul, les Iraniens ont fait aussi bien que lors de leur première apparition, au Mondial-78. En 1998 en France, ils avaient remporté leur seule victoire en phase finale de Coupe du monde face aux Etats-Unis (2-1) et subi deux revers.
"Mes joueurs se sont battus jusqu'à la dernière minute, ils se sont créé plus d'occasions que les Angolais et nous méritions de gagner", a regretté le sélectionneur iranien, Branko Ivankovic, qui a annoncé son intention de ne pas poursuivre son contrat, qui se termine le 1er juillet. "Je crois qu'il est temps de partir après cinq ans, pour trouvez un autre défi", a-t-il dit, ajoutant: "mais il ne faut jamais dire jamais".
La tâche des Antilopes noires était pratiquement impossible: marquer trois buts aux Iraniens, en espérant une défaite du Mexique contre le Portugal, qui jouait à la même heure à Gelsenkirchen, pour remonter une différence de but défavorable avant le coup d'envoi (+2 contre -1).
Désastre évité
Les Angolais privilégiaient la vitesse de leurs latéraux Mateus et Ze Kalanga pour servir Akwa, resté seul en pointe, ou tentaient leur chance mais tiraient au-dessus (Mateus 12, Love 29) ou à côté (Miloy 34). Seuls Figueiredo (15) et Love (45+3), qui remplaçait Mateus blessé au bras droit à la 18e minute, obligeaient Marzipour à s'employer.
Les Iraniens, supérieurs dans la construction du jeu, vendangeaient deux occasions coup sur coup par leur capitaine Daei qui, à 37 ans et pour sa 149e sélection, frappait un coup franc sur Joao Ricardo (23) puis envoyait une tête au large (24).
Sur corner, Mendonca sauvait les siens en renvoyant sur la ligne et de la hanche une tête d'Hashemian (27), puis Joao Ricardo captait en deux temps une frappe de Teymourian (39).
Akwa, blessé aux adducteurs, sortait et était remplacé par Flavio (51). Neuf minutes après, celui-ci était à la réception d'un centre de Ze Kalanga, servi dans la profondeur par Figueiredo pour ouvrir le score, d'une tête croisée dans la lucarne. Mendonca, d'une frappe enroulée, était prêt d'aggraver la marque (63).
Les Iraniens se ruaient à l'attaque et Bakhtiarizadeh évitait un désastre en égalisant d'une tête, cette fois décroisée, sur un corner de Mahdavikia (75). La pression sur les buts angolais se faisait plus forte par Khatibi (frappe contrée 83) et Zandi (tête au-dessus 89) mais le score en restait là.
L'Angola, qui disputait la première Coupe du monde de son histoire, a obtenu son second point de la compétition au terme d'un match dominé par l'Iran, supérieur techniquement mais qui a dû attendre une erreur du gardien angolais Joao Ricardo pour égaliser par Bakhtiarizadeh dans le dernier quart d'heure.
Quinze minutes avant, Flavio avait offert à son pays son premier but dans un Mondial, qui permettait d'entretenir le fol espoir d'une qualification pour le second tour, alors qu'au même moment, le Portugal menait devant le Mexique (2-1).
"Je suis fier de mes joueurs, nous avons toutes les raisons d'être fiers, a affirmé le sélectionneur angolais Luis Goncalves de Oliveira. Nous n'avons pas pu jouer notre jeu car les Iraniens étaient tout le temps sur nous. Le nul est juste, aucune des deux équipes ne méritait de gagner".
Avec deux défaites et un match nul, les Iraniens ont fait aussi bien que lors de leur première apparition, au Mondial-78. En 1998 en France, ils avaient remporté leur seule victoire en phase finale de Coupe du monde face aux Etats-Unis (2-1) et subi deux revers.
"Mes joueurs se sont battus jusqu'à la dernière minute, ils se sont créé plus d'occasions que les Angolais et nous méritions de gagner", a regretté le sélectionneur iranien, Branko Ivankovic, qui a annoncé son intention de ne pas poursuivre son contrat, qui se termine le 1er juillet. "Je crois qu'il est temps de partir après cinq ans, pour trouvez un autre défi", a-t-il dit, ajoutant: "mais il ne faut jamais dire jamais".
La tâche des Antilopes noires était pratiquement impossible: marquer trois buts aux Iraniens, en espérant une défaite du Mexique contre le Portugal, qui jouait à la même heure à Gelsenkirchen, pour remonter une différence de but défavorable avant le coup d'envoi (+2 contre -1).
Désastre évité
Les Angolais privilégiaient la vitesse de leurs latéraux Mateus et Ze Kalanga pour servir Akwa, resté seul en pointe, ou tentaient leur chance mais tiraient au-dessus (Mateus 12, Love 29) ou à côté (Miloy 34). Seuls Figueiredo (15) et Love (45+3), qui remplaçait Mateus blessé au bras droit à la 18e minute, obligeaient Marzipour à s'employer.
Les Iraniens, supérieurs dans la construction du jeu, vendangeaient deux occasions coup sur coup par leur capitaine Daei qui, à 37 ans et pour sa 149e sélection, frappait un coup franc sur Joao Ricardo (23) puis envoyait une tête au large (24).
Sur corner, Mendonca sauvait les siens en renvoyant sur la ligne et de la hanche une tête d'Hashemian (27), puis Joao Ricardo captait en deux temps une frappe de Teymourian (39).
Akwa, blessé aux adducteurs, sortait et était remplacé par Flavio (51). Neuf minutes après, celui-ci était à la réception d'un centre de Ze Kalanga, servi dans la profondeur par Figueiredo pour ouvrir le score, d'une tête croisée dans la lucarne. Mendonca, d'une frappe enroulée, était prêt d'aggraver la marque (63).
Les Iraniens se ruaient à l'attaque et Bakhtiarizadeh évitait un désastre en égalisant d'une tête, cette fois décroisée, sur un corner de Mahdavikia (75). La pression sur les buts angolais se faisait plus forte par Khatibi (frappe contrée 83) et Zandi (tête au-dessus 89) mais le score en restait là.