France et Angleterre en quarts, logiquement
Soccer mardi, 22 juin 2004. 13:17 dimanche, 15 déc. 2024. 03:49
LISBONNE (AFP) - La France, une nouvelle fois laborieuse face à la Suisse (3-1), et l'Angleterre, portée par son précoce prodige Rooney contre la Croatie (4-2), ont assuré lundi leur place en quarts de finale de l'Euro-2004 de soccer, où elles affronteront respectivement la Grèce et le Portugal.
Malgré les difficultés rencontrées par les Français, auparavant accrochés par Anglais (2-1) et Croates (2-2), contre lesquels ils auraient pu tout aussi bien perdre, le classement du groupe B s'avère in fine conforme à la logique.
Les Français (2 victoires, 1 nul), champions d'Europe en titre, terminent ainsi premiers devant l'Angleterre (2 victoires, 1 défaite), abandonnant les deux autres places à la Croatie (3e) et la Suisse (4e).
Doutes
Malgré les trois buts marqués face aux Helvètes, les Français n'en ont pourtant pas terminé avec les doutes qui se sont emparés d'eux depuis le début de l'épreuve. Même s'ils vont (un peu) mieux et que leur attaquant Thierry Henry a enfin marqué, à deux reprises, il n'y a pas beaucoup d'enseignements positifs à tirer après leur troisième rencontre.
Manifestement fatigués - "Nous avons terminé notre match épuisés", dixit Vieira - les hommes de Santini, même avec un Zidane laissé libre de ses mouvements dans l'axe, ont tremblé. Incapables de "tuer" le match après l'ouverture du score (Zidane, 20e), ils se sont une nouvelle fois fait rattraper au score sur une erreur de défense (Vonlanthen, 26e).
Heureusement pour eux, la Suisse lâcha prise en fin de seconde période, ouvrant quelques brèches qu'Henry se fit un plaisir d'exploiter. Deux buts (76 et 84e) en guise de déclic, peut-être, pour le joueur d'Arsenal, muet depuis le début de l'épreuve et même depuis novembre en sélection.
"C'est la qualification qui est prioritaire", a expliqué le sélectionneur Jacques Santini après le match, ajoutant: "S'il y a un élément à améliorer, c'est l'efficacité devant le but". Difficile de lui donner tort, tant les Grecs ne laisseront guère d'espaces en quarts, vendredi à Lisbonne (stade Alvalade).
Les Grecs qui, dans le groupe A face au Portugal (2-1) et l'Espagne (1-1), ont été des redoutables empêcheurs de jouer en rond, grâce, notamment, à une défense bien regroupée. Un genre de profil qui cause bien des soucis aux champions d'Europe.
"Fantastique"
Du côté de l'Angleterre, on aura tremblé pendant 35 minutes, avant de prendre définitivement l'ascendant sur de valeureux Croates. Menés 1-0, les Anglais revinrent à la marque grâce à leur attaquant prodige Wayne Rooney, 18 ans, auteur d'un doublé, comme lors du match précédent face à la Suisse, juste après avoir délivré une passe décisive à Scholes pour l'égalisation.
Meilleur buteur du tournoi (4 buts), "Roonaldo", sur lesquels tous les Anglais s'extasient aujourd'hui, a pratiquement à lui seul remis les siens dans le sens de la marche.
"Il est absolument fantastique. Il ne fait pas que marquer des buts, il est complet. Espérons qu'il continue comme ça jusqu'à début juillet!", s'est félicité à son propos le sélectionneur Sven Goran Eriksson, n'hésitant pas à le comparer à Pelé, révélation du Mondial-1958 à 17 ans.
En quarts, jeudi à Lisbonne (stade da Luz), c'est désormais le Portugal, le pays organisateur, qui se profile pour les coéquipiers de Beckham. Auteurs d'un parcours similaire à l'Angleterre dans le groupe A (défaite au 1er match, puis deux victoires), les Portugais pourront compter sur le soutien de tout un peuple. Les Anglais compteront, eux, sur Rooney.
Malgré les difficultés rencontrées par les Français, auparavant accrochés par Anglais (2-1) et Croates (2-2), contre lesquels ils auraient pu tout aussi bien perdre, le classement du groupe B s'avère in fine conforme à la logique.
Les Français (2 victoires, 1 nul), champions d'Europe en titre, terminent ainsi premiers devant l'Angleterre (2 victoires, 1 défaite), abandonnant les deux autres places à la Croatie (3e) et la Suisse (4e).
Doutes
Malgré les trois buts marqués face aux Helvètes, les Français n'en ont pourtant pas terminé avec les doutes qui se sont emparés d'eux depuis le début de l'épreuve. Même s'ils vont (un peu) mieux et que leur attaquant Thierry Henry a enfin marqué, à deux reprises, il n'y a pas beaucoup d'enseignements positifs à tirer après leur troisième rencontre.
Manifestement fatigués - "Nous avons terminé notre match épuisés", dixit Vieira - les hommes de Santini, même avec un Zidane laissé libre de ses mouvements dans l'axe, ont tremblé. Incapables de "tuer" le match après l'ouverture du score (Zidane, 20e), ils se sont une nouvelle fois fait rattraper au score sur une erreur de défense (Vonlanthen, 26e).
Heureusement pour eux, la Suisse lâcha prise en fin de seconde période, ouvrant quelques brèches qu'Henry se fit un plaisir d'exploiter. Deux buts (76 et 84e) en guise de déclic, peut-être, pour le joueur d'Arsenal, muet depuis le début de l'épreuve et même depuis novembre en sélection.
"C'est la qualification qui est prioritaire", a expliqué le sélectionneur Jacques Santini après le match, ajoutant: "S'il y a un élément à améliorer, c'est l'efficacité devant le but". Difficile de lui donner tort, tant les Grecs ne laisseront guère d'espaces en quarts, vendredi à Lisbonne (stade Alvalade).
Les Grecs qui, dans le groupe A face au Portugal (2-1) et l'Espagne (1-1), ont été des redoutables empêcheurs de jouer en rond, grâce, notamment, à une défense bien regroupée. Un genre de profil qui cause bien des soucis aux champions d'Europe.
"Fantastique"
Du côté de l'Angleterre, on aura tremblé pendant 35 minutes, avant de prendre définitivement l'ascendant sur de valeureux Croates. Menés 1-0, les Anglais revinrent à la marque grâce à leur attaquant prodige Wayne Rooney, 18 ans, auteur d'un doublé, comme lors du match précédent face à la Suisse, juste après avoir délivré une passe décisive à Scholes pour l'égalisation.
Meilleur buteur du tournoi (4 buts), "Roonaldo", sur lesquels tous les Anglais s'extasient aujourd'hui, a pratiquement à lui seul remis les siens dans le sens de la marche.
"Il est absolument fantastique. Il ne fait pas que marquer des buts, il est complet. Espérons qu'il continue comme ça jusqu'à début juillet!", s'est félicité à son propos le sélectionneur Sven Goran Eriksson, n'hésitant pas à le comparer à Pelé, révélation du Mondial-1958 à 17 ans.
En quarts, jeudi à Lisbonne (stade da Luz), c'est désormais le Portugal, le pays organisateur, qui se profile pour les coéquipiers de Beckham. Auteurs d'un parcours similaire à l'Angleterre dans le groupe A (défaite au 1er match, puis deux victoires), les Portugais pourront compter sur le soutien de tout un peuple. Les Anglais compteront, eux, sur Rooney.