France-Grèce: les Grecs, eux, n'ont rien à perdre
Soccer samedi, 26 juin 2004. 01:54 dimanche, 15 déc. 2024. 02:33
LISBONNE (AFP) - Entre des Français tenants du titre et des Grecs invités surprise à la fête des quarts de finale de l'Euro-2004 de soccer, les plus tranquilles avant le match de vendredi soir ne sont à l'évidence pas les plus couronnés.
La sélection hellène, cornaquée d'une main de fer par son sélectionneur, l'Allemand Otto Rehhagel, n'a rien à perdre. Sa présence en quart de finale a déjà été saluée comme "historique" par les médias d'Athènes et une défaite n'ôterait rien à l'éclat de sa campagne portugaise. Une victoire ferait crier ses plus fervents supporteurs au miracle.
Pour des Bleus en quête de rachat après un Mondial-2002 raté, un échec serait plus qu'une déception: une plongée dans le doute au terme d'un tournoi qui, jusqu'alors, leur a valu plus de critiques pour la manière que de félicitations pour les résultats.
Face à des Grecs qu'ils connaissent peu, les Français n'auraient même pas l'espoir qu'on leur pardonne d'avoir cédé contre plus forts qu'eux. Au classement international, la France est 2e, la Grèce 35e.
S'ils ont plus à perdre, les coéquipiers de Zidane ont toutefois aussi plus d'arguments à faire valoir: infiniment plus d'expérience des grands rendez-vous que les Grecs et des individualités capables - elles l'ont déjà prouvé - de faire la différence dans les moments clés.
L'esprit libre, les Grecs tablent pour leur part sur les qualités dont ils ont fait montre depuis le début du tournoi: un collectif solidaire et discipliné, un bloc très difficile à manoeuvrer. A moins d'être contraints d'attaquer, ils joueront leur double jeu classique: défense blindée et contre-attaque commando.
Les Bleus n'en seront pas dépaysés. Cette tactique semble désormais être la règle commune contre eux.
. Le programme de vendredi:
(19h45 locales, 18h45 GMT): France - Grèce, à Lisbonne (stade Alvalade)
La sélection hellène, cornaquée d'une main de fer par son sélectionneur, l'Allemand Otto Rehhagel, n'a rien à perdre. Sa présence en quart de finale a déjà été saluée comme "historique" par les médias d'Athènes et une défaite n'ôterait rien à l'éclat de sa campagne portugaise. Une victoire ferait crier ses plus fervents supporteurs au miracle.
Pour des Bleus en quête de rachat après un Mondial-2002 raté, un échec serait plus qu'une déception: une plongée dans le doute au terme d'un tournoi qui, jusqu'alors, leur a valu plus de critiques pour la manière que de félicitations pour les résultats.
Face à des Grecs qu'ils connaissent peu, les Français n'auraient même pas l'espoir qu'on leur pardonne d'avoir cédé contre plus forts qu'eux. Au classement international, la France est 2e, la Grèce 35e.
S'ils ont plus à perdre, les coéquipiers de Zidane ont toutefois aussi plus d'arguments à faire valoir: infiniment plus d'expérience des grands rendez-vous que les Grecs et des individualités capables - elles l'ont déjà prouvé - de faire la différence dans les moments clés.
L'esprit libre, les Grecs tablent pour leur part sur les qualités dont ils ont fait montre depuis le début du tournoi: un collectif solidaire et discipliné, un bloc très difficile à manoeuvrer. A moins d'être contraints d'attaquer, ils joueront leur double jeu classique: défense blindée et contre-attaque commando.
Les Bleus n'en seront pas dépaysés. Cette tactique semble désormais être la règle commune contre eux.
. Le programme de vendredi:
(19h45 locales, 18h45 GMT): France - Grèce, à Lisbonne (stade Alvalade)