Fred au bon moment au bon endroit
Soccer lundi, 19 juin 2006. 10:34 dimanche, 15 déc. 2024. 11:50
MUNICH (AFP) - On attendait Juninho, c'est Fred qui a surgi: le jeune attaquant de Lyon, invité surprise de la liste des 23 Brésiliens au Mondial-2006 de soccer, a débuté du bon pied en mettant à profit dix minutes de jeu contre l'Australie pour marquer et devenir la sensation de la Seleçao.
"C'est l'euphorie totale. On rêve de ça depuis qu'on est tout petit et ça arrive! Robinho met un super tir, le ballon revient et je suis dessus", explique Fred, auteur du but de la délivrance du Brésil à la 89e minute (2-0).
Attendu par des centaines de journalistes brésiliens désireux d'entendre sa bonne histoire, Fred a été plus sollicité qu'Adriano, auteur du premier but, Ronaldo ou Ronaldinho. Une sorte de mini-vague Frederico Chaves Guedes a submergé la zone mixte et le joueur de Lyon, champion de France, a dû répéter inlassablement la même histoire, changeant un mot par-ci, un autre par là, ajoutant un détail...
"C'était super. Quand j'ai marqué, j'ai pensé à la joie que j'allais procurer à toute ma famille. J'ai senti aussi la joie que je venais de procurer à toute l'équipe, à mes compagnons. Tout le monde est venu me féliciter. Inoubliable. J'avais envie d'embrasser tout le monde", poursuit Fred, poids-plume dans une sélection qui compte des vétérans comme Cafu, Roberto Carlos ou Emerson et des stars comme Ronaldo, Ronaldinho ou Adriano.
Recours
Si Robinho est le plus jeune de la délégation brésilienne, Fred, 22 ans, en est le joueur le moins experimenté: avec quatre sélections seulement dont les dix minutes contre l'Australie, Fred n'a disputé aucune grande compétition avec le Brésil. Simplement comme lors du but de dimanche, il est au moment au bon endroit!
Il a ainsi profité de la blessure de Ricardo Oliveira et de la mauvaise passe de Julio Baptista. Appelé pour un amical contre les Emirats arabes unis à Abu Dhabi en novembre, il a marqué deux buts lors de ce match à sens unique, signant également un but dans le match de gala des adieux de Romario à la Seleçao contre le Guatemala (match non homologué par la Fifa).
Ces prestations, ainsi que celles avec un Lyon dominateur en France, ont convaincu Carlos Alberto Parreira qu'il pouvait être un recours. En deux ans, Fred est passé d'espoir du Cruzeiro au Mondial allemand.
"Je suis heureux d'avoir marqué mais je suis encore plus heureux de la qualification du Brésil", affirme diplomatiquement Fred qui adopte aussi un profil bas quand on lui parle des prochains matches et de la méforme de Ronaldo. "Je ne pense pas être titulaire, simplement à aider l'équipe à l'entraînement ou en match comme là où j'ai mis l'équipe à l'abri d'un retour."
Beau ratio
Avec trois buts en quatre rencontres disputées avec le maillot auriverde, il a un ratio d'efficacité enviable qu'il pourrait améliorer contre le Japon. Le Brésil étant qualifié, Parreira "étudie la possibilité" de faire jouer les remplaçants.
Fred "vit en tout cas un rêve" qu'une seule petite anicroche est venue perturber. Le jeune Lyonnais a voulu garder dimanche un des ballons du match et le faire signer par ses coéquipiers pour l'offrir à son père Juarez qui le suit en permanence, depuis les terrains du Minas Gerais jusqu'à l'entraînement à Königstein et au match de Munich.
Un officiel de la Fifa l'en a empêché au nom du règlement. Contrairement à la France, ce n'était pas la fête des pères dimanche en Allemagne, mais Juarez gardera quand même un excellent souvenir de sa soirée bavaroise.
"C'est l'euphorie totale. On rêve de ça depuis qu'on est tout petit et ça arrive! Robinho met un super tir, le ballon revient et je suis dessus", explique Fred, auteur du but de la délivrance du Brésil à la 89e minute (2-0).
Attendu par des centaines de journalistes brésiliens désireux d'entendre sa bonne histoire, Fred a été plus sollicité qu'Adriano, auteur du premier but, Ronaldo ou Ronaldinho. Une sorte de mini-vague Frederico Chaves Guedes a submergé la zone mixte et le joueur de Lyon, champion de France, a dû répéter inlassablement la même histoire, changeant un mot par-ci, un autre par là, ajoutant un détail...
"C'était super. Quand j'ai marqué, j'ai pensé à la joie que j'allais procurer à toute ma famille. J'ai senti aussi la joie que je venais de procurer à toute l'équipe, à mes compagnons. Tout le monde est venu me féliciter. Inoubliable. J'avais envie d'embrasser tout le monde", poursuit Fred, poids-plume dans une sélection qui compte des vétérans comme Cafu, Roberto Carlos ou Emerson et des stars comme Ronaldo, Ronaldinho ou Adriano.
Recours
Si Robinho est le plus jeune de la délégation brésilienne, Fred, 22 ans, en est le joueur le moins experimenté: avec quatre sélections seulement dont les dix minutes contre l'Australie, Fred n'a disputé aucune grande compétition avec le Brésil. Simplement comme lors du but de dimanche, il est au moment au bon endroit!
Il a ainsi profité de la blessure de Ricardo Oliveira et de la mauvaise passe de Julio Baptista. Appelé pour un amical contre les Emirats arabes unis à Abu Dhabi en novembre, il a marqué deux buts lors de ce match à sens unique, signant également un but dans le match de gala des adieux de Romario à la Seleçao contre le Guatemala (match non homologué par la Fifa).
Ces prestations, ainsi que celles avec un Lyon dominateur en France, ont convaincu Carlos Alberto Parreira qu'il pouvait être un recours. En deux ans, Fred est passé d'espoir du Cruzeiro au Mondial allemand.
"Je suis heureux d'avoir marqué mais je suis encore plus heureux de la qualification du Brésil", affirme diplomatiquement Fred qui adopte aussi un profil bas quand on lui parle des prochains matches et de la méforme de Ronaldo. "Je ne pense pas être titulaire, simplement à aider l'équipe à l'entraînement ou en match comme là où j'ai mis l'équipe à l'abri d'un retour."
Beau ratio
Avec trois buts en quatre rencontres disputées avec le maillot auriverde, il a un ratio d'efficacité enviable qu'il pourrait améliorer contre le Japon. Le Brésil étant qualifié, Parreira "étudie la possibilité" de faire jouer les remplaçants.
Fred "vit en tout cas un rêve" qu'une seule petite anicroche est venue perturber. Le jeune Lyonnais a voulu garder dimanche un des ballons du match et le faire signer par ses coéquipiers pour l'offrir à son père Juarez qui le suit en permanence, depuis les terrains du Minas Gerais jusqu'à l'entraînement à Königstein et au match de Munich.
Un officiel de la Fifa l'en a empêché au nom du règlement. Contrairement à la France, ce n'était pas la fête des pères dimanche en Allemagne, mais Juarez gardera quand même un excellent souvenir de sa soirée bavaroise.