Gabon-Tunisie: triste nul sous la pluie
Soccer dimanche, 17 janv. 2010. 14:42 vendredi, 13 déc. 2024. 23:57
LUBANGO - La Tunisie et le Gabon se sont neutralisés sous la pluie dans un 0-0 terne qui laisse la première à la traîne du groupe D (deux points), tandis que le second confortait sa position de leader (quatre points), dimanche à Lubango.
"Avec quatre points, je ne crois pas que c'est déjà acquis, modérait le sélectionneur des Panthères, Alain Giresse. À mon avis, tout se jouera lors de la dernière journée".
La situation commence en revanche à devenir critique pour la Tunisie : sa qualification pourrait passer par une victoire impérative contre le Cameroun jeudi. On connaît défi plus facile. Le Gabon en revanche, après avoir maté ce même Cameroun (1-0), accroche le deuxième favori de son groupe: on connaît parcours plus raté.
Raté, le mot est lâché. Les deux équipes avaient promis un match ouvert et technique? Elles se sont évertuées à démontrer le contraire, comme si les gris nuages couvrant Lubango avaient déteint sur le jeu.
Pour les heureux retardataires, elles proposaient même à l'entame du dernier quart d'heure un joli résumé de cette partie d'approximations et de loupés: le Gabonais Aubameyang, seul au second poteau, ratait son contrôle (76e), et le Tunisien Jemâa, dans la même position, arrivait en retard sur le centre de Dhaouadhi (77e).
"Immaîtrisable"
Ce spectacle affligeant aboutissait parfois, brèves éclaircies, à des frappes lointaines repoussées par Ovono et Mathlouthi à la manière de gardiens de handball, le ballon épousant de capricieuses trajectoires.
"C'était avec un ballon immaîtrisable, a regretté Alain Giresse. Immaîtrisable sur les ballons longs. C'est dommage pour le jeu".
Le sélectionneur tunisien Faouzi Benzarti avait pourtant promis "d'essayer de jouer plus agressif et plus offensif". Agressif, pourquoi pas. Offensif? Il y eut l'occasion en or de Msakni, effaçant Ovono avant de s'emmêler les pinceaux avec l'aide de Brou (28e), ou la tête de Jemâa à ras du poteau (49e).
Mais les Aigles de Carthage volaient bien bas: le création péchait, et Dhaouadhi, si tranchant contre la Zambie mercredi (1-1), demeurait introuvable, tout comme Chermiti, décevant.
Côté Panthères, la défection de Moubamba (hanche gauche) donnait sa chance à Mouloungui. Une tête près du poteau (20e) et des solutions dans l'entrejeu proposées par l'attaquant de Nice bousculaient les Tunisiens. Sans les faire tomber. Ni relever le niveau général. Boueux.
"Avec quatre points, je ne crois pas que c'est déjà acquis, modérait le sélectionneur des Panthères, Alain Giresse. À mon avis, tout se jouera lors de la dernière journée".
La situation commence en revanche à devenir critique pour la Tunisie : sa qualification pourrait passer par une victoire impérative contre le Cameroun jeudi. On connaît défi plus facile. Le Gabon en revanche, après avoir maté ce même Cameroun (1-0), accroche le deuxième favori de son groupe: on connaît parcours plus raté.
Raté, le mot est lâché. Les deux équipes avaient promis un match ouvert et technique? Elles se sont évertuées à démontrer le contraire, comme si les gris nuages couvrant Lubango avaient déteint sur le jeu.
Pour les heureux retardataires, elles proposaient même à l'entame du dernier quart d'heure un joli résumé de cette partie d'approximations et de loupés: le Gabonais Aubameyang, seul au second poteau, ratait son contrôle (76e), et le Tunisien Jemâa, dans la même position, arrivait en retard sur le centre de Dhaouadhi (77e).
"Immaîtrisable"
Ce spectacle affligeant aboutissait parfois, brèves éclaircies, à des frappes lointaines repoussées par Ovono et Mathlouthi à la manière de gardiens de handball, le ballon épousant de capricieuses trajectoires.
"C'était avec un ballon immaîtrisable, a regretté Alain Giresse. Immaîtrisable sur les ballons longs. C'est dommage pour le jeu".
Le sélectionneur tunisien Faouzi Benzarti avait pourtant promis "d'essayer de jouer plus agressif et plus offensif". Agressif, pourquoi pas. Offensif? Il y eut l'occasion en or de Msakni, effaçant Ovono avant de s'emmêler les pinceaux avec l'aide de Brou (28e), ou la tête de Jemâa à ras du poteau (49e).
Mais les Aigles de Carthage volaient bien bas: le création péchait, et Dhaouadhi, si tranchant contre la Zambie mercredi (1-1), demeurait introuvable, tout comme Chermiti, décevant.
Côté Panthères, la défection de Moubamba (hanche gauche) donnait sa chance à Mouloungui. Une tête près du poteau (20e) et des solutions dans l'entrejeu proposées par l'attaquant de Nice bousculaient les Tunisiens. Sans les faire tomber. Ni relever le niveau général. Boueux.