Gary Mann toujours dans le collimateur des autorités britanniques
Soccer mardi, 22 juin 2004. 11:21 jeudi, 12 déc. 2024. 03:04
LONDRES (AFP) - Gary Mann, ce hooligan anglais condamné à deux ans de prison au Portugal, où a lieu l'Euro-2004 de soccer, mais libéré en Grande-Bretagne en raison d'une erreur de procédure, est toujours dans le collimateur des autorités anglaises, a affirmé le ministre de l'Intérieur britannique dimanche.
"Je travaille sur le dossier parce que je n'ai pas abandonné l'idée d'épingler cet individu", a plaidé David Blunkett dimanche à la BBC radio, affirmant que les autorités britanniques étaient en contact rapproché avec la justice portugaise afin que ce raté ne se reproduise pas.
Gary Mann avait été condamné à deux ans de prison ferme par un tribunal portugais mercredi, pour son rôle dans les échauffourées qui avaient éclaté deux jours plus tôt à Albufeira, dans le sud du pays.
Mais il avait dû être libéré dès son arrivée sur le sol anglais vendredi soir, en raison d'une erreur de procédure, apparemment du côté portugais.
Ce supporteur "avait été condamné par la justice portugaise, mais le juge l'avait aussitôt libéré, pour qu'il soit expulsé", avait expliqué samedi à l'AFP une porte-parole du Home Office: "Or, si un prisonnier a été libéré nous ne pouvons pas l'incarcérer à nouveau sur le sol britannique", avait-elle affirmé.
Pour que ce pompier originaire du Kent (sud de l'Angleterre) ait pu être incarcéré en Grande-Bretagne, la justice portugaise "aurait d'abord dû l'incarcérer au Portugal, puis le transférer", avait-elle souligné.
"Je travaille sur le dossier parce que je n'ai pas abandonné l'idée d'épingler cet individu", a plaidé David Blunkett dimanche à la BBC radio, affirmant que les autorités britanniques étaient en contact rapproché avec la justice portugaise afin que ce raté ne se reproduise pas.
Gary Mann avait été condamné à deux ans de prison ferme par un tribunal portugais mercredi, pour son rôle dans les échauffourées qui avaient éclaté deux jours plus tôt à Albufeira, dans le sud du pays.
Mais il avait dû être libéré dès son arrivée sur le sol anglais vendredi soir, en raison d'une erreur de procédure, apparemment du côté portugais.
Ce supporteur "avait été condamné par la justice portugaise, mais le juge l'avait aussitôt libéré, pour qu'il soit expulsé", avait expliqué samedi à l'AFP une porte-parole du Home Office: "Or, si un prisonnier a été libéré nous ne pouvons pas l'incarcérer à nouveau sur le sol britannique", avait-elle affirmé.
Pour que ce pompier originaire du Kent (sud de l'Angleterre) ait pu être incarcéré en Grande-Bretagne, la justice portugaise "aurait d'abord dû l'incarcérer au Portugal, puis le transférer", avait-elle souligné.