Gattuso défend Materazzi
Soccer lundi, 4 sept. 2006. 13:36 vendredi, 13 déc. 2024. 20:30
FLORENCE, Italie (AP) - Gennaro Gattuso n'est pas content que son coéquipier Marco Materazzi ait été suspendu deux matches après avoir provoqué Zinédine Zidane en finale de la Coupe du monde.
Le milieu de terrain de l'équipe d'Italie estime que la FIFA a créé ainsi un précédent néfaste en punissant un joueur pour une provocation verbale.
"Qu'est-ce que je dois faire, me lier la langue?", s'est interrogé Gattuso, lundi, deux jours avant le déplacement de la Squadra Azzurra en France pour la revanche de la finale du Mondial. "Materazzi devrait jouer ce match."
Mais l'homme de la finale de Berlin purgera son deuxième match de suspension, après avoir déjà manqué l'entrée en lice des siens dans les éliminatoires de l'Euro 2008 contre la Lituanie (1-1), samedi à Naples.
"On a accordé trop d'attention à l'affaire Zidane-Materazzi, a déclaré Gattuso. Je pense que la vraie controverse découle de la suspension pour deux matches de Materazzi."
Zidane a été suspendu trois matches pour son coup de tête dans la poitrine du défenseur italien, mais la sanction a été commuée en travaux d'intérêt général puisque le meneur de jeu des Bleus a pris sa retraite après le Mondial.
"Quand nous avons perdu le championnat d'Europe à 10 secondes de la fin du match, nous n'avons pas créé ce type de controverse", a commenté Gattuso, en faisant référence à la finale de l'Euro 2000 perdue par les Italiens contre les Français. "Je sais que nous nous plaignons souvent après les défaites, mais ils en font encore plus. L'Italie est derrière la France en la matière."
Les supporters tricolores pourraient réserver un accueil hostile à la Squadra Azzurra mercredi au Stade de France à Saint-Denis.
"Heureusement, les supporters ne jouent pas. Et nous sommes habitués à ça, nous avons joué contre l'Allemagne au Mondial", a ajouté Gattuso.
Les joueurs des deux équipes se gardent bien de voir le match de mercredi comme une revanche de la finale du Mondial.
"La Coupe du monde n'a rien à voir avec le match de mercredi, a ajouté Gattuso. Il faut trouver la force pour mettre ça de côté. On pourra profiter de ça quand on partira à la retraite. C'est tout simplement le genre de matches qu'on aime jouer."
L'affrontement franco-italien a pris une importance capitale pour la Squadra Azzurra après le match nul contre la Lituanie. Une défaite au Stade de France et l'équipe de Roberto Donadoni pourrait se retrouver à cinq longueurs des Français, de l'Ecosse et de la Géorgie dans la course pour les deux premières places du groupe, qualificatives pour l'Euro.
"C'est décisif, a souligné Gattuso. Il y a trois points à prendre, et nous sortons d'un match où les trois points attendus ne sont pas venus. On sait que c'est un gros match, et nous sommes motivés."
Le milieu de terrain de l'équipe d'Italie estime que la FIFA a créé ainsi un précédent néfaste en punissant un joueur pour une provocation verbale.
"Qu'est-ce que je dois faire, me lier la langue?", s'est interrogé Gattuso, lundi, deux jours avant le déplacement de la Squadra Azzurra en France pour la revanche de la finale du Mondial. "Materazzi devrait jouer ce match."
Mais l'homme de la finale de Berlin purgera son deuxième match de suspension, après avoir déjà manqué l'entrée en lice des siens dans les éliminatoires de l'Euro 2008 contre la Lituanie (1-1), samedi à Naples.
"On a accordé trop d'attention à l'affaire Zidane-Materazzi, a déclaré Gattuso. Je pense que la vraie controverse découle de la suspension pour deux matches de Materazzi."
Zidane a été suspendu trois matches pour son coup de tête dans la poitrine du défenseur italien, mais la sanction a été commuée en travaux d'intérêt général puisque le meneur de jeu des Bleus a pris sa retraite après le Mondial.
"Quand nous avons perdu le championnat d'Europe à 10 secondes de la fin du match, nous n'avons pas créé ce type de controverse", a commenté Gattuso, en faisant référence à la finale de l'Euro 2000 perdue par les Italiens contre les Français. "Je sais que nous nous plaignons souvent après les défaites, mais ils en font encore plus. L'Italie est derrière la France en la matière."
Les supporters tricolores pourraient réserver un accueil hostile à la Squadra Azzurra mercredi au Stade de France à Saint-Denis.
"Heureusement, les supporters ne jouent pas. Et nous sommes habitués à ça, nous avons joué contre l'Allemagne au Mondial", a ajouté Gattuso.
Les joueurs des deux équipes se gardent bien de voir le match de mercredi comme une revanche de la finale du Mondial.
"La Coupe du monde n'a rien à voir avec le match de mercredi, a ajouté Gattuso. Il faut trouver la force pour mettre ça de côté. On pourra profiter de ça quand on partira à la retraite. C'est tout simplement le genre de matches qu'on aime jouer."
L'affrontement franco-italien a pris une importance capitale pour la Squadra Azzurra après le match nul contre la Lituanie. Une défaite au Stade de France et l'équipe de Roberto Donadoni pourrait se retrouver à cinq longueurs des Français, de l'Ecosse et de la Géorgie dans la course pour les deux premières places du groupe, qualificatives pour l'Euro.
"C'est décisif, a souligné Gattuso. Il y a trois points à prendre, et nous sortons d'un match où les trois points attendus ne sont pas venus. On sait que c'est un gros match, et nous sommes motivés."