L'Impact traverse présentement sa meilleure séquence de la saison, avec quatre victoires en cinq matchs. En grande partie grâce à Ali Gerba, qui a marqué neuf buts au cours de cette période mais son entraîneur n'est pas impressionné.

Il y avait lieu de s'inquiéter mardi matin, lorsque le héros du moment a dû s'absenter dès le début de la séance d'entraînement. Aux prises avec des allergies, Gerba est retourné à la maison pour se reposer, mais il devrait être à son poste vendredi à Vancouver.

Voilà une bonne nouvelle puisque le numéro 10 transporte l'Impact sur ses épaules depuis cinq matchs. "Quand un gars marque à tous les matchs, ça nous donne de bonnes possibilités de gagner," a expliqué Nevio Pizzolitto.

"Point de vue talent, je ne suis pas surpris, a ajouté Antonio Ribeiro. Il joue à son niveau et j'espère que ça se poursuivra jusqu'à la fin."

De son côté, Marc Dos Santos est très exigeant envers Gerba. "Il ne m'impressionne pas encore. On lui parle beaucoup et je sais quel style de joueur j'aimerais qu'il soit dans les deux prochaines années. S'il veut être bon, il l'est déjà, mais s'il veut être un joueur top, il lui manque encore quelque chose."

Gerba est tout feu tout flamme, mais il ne faudrait pas oublier son partenaire de jeu à l'attaque, Eduardo Sebrango, qui a tout de même inscrit trois buts au cours des six derniers matchs. "Il est crucial pour le succès d'Ali et Ali le sait très bien.

Mercredi soir, l'AC St-Louis affronte les Blues de Miami. Tout résultat autre qu'une victoire de St-Louis confirmerait la place de l'Impact en séries. Toutefois, les Montréalais préfèrent se concentrer sur leur jeu. "On joue contre deux des meilleures équipes de la ligue et nous devons prouver que nous pouvons les battre en entrant dans les séries," a enchaîné Pizzolitto.

Filipe Soares et Pierre-Rudolph Mayard n'accompagneront pas leurs coéquipiers à Vancouver, puisqu'ils soignent des blessures. Pour ce qui est de Reda Agourram et Patrick Leduc, ils sont en santé, mais l'entraîneur a choisi de les laisser de côté.

D'après un reportage de Patrick Friolet