LOS ANGELES, États-Unis - Les États-Unis retrouvent le Costa Rica en demi-finales de la Gold Cup samedi, neuf mois après une historique déroute qui avait précipité la fin de l'ère Jürgen Klinsmann.

Cette rencontre sera présentée dès 22 h sur les ondes de RDS2.

Bruce Arena en parle comme s'il s'agissait d'une autres époque, mais c'était pourtant hier : en novembre dernier, la sélection américaine était au plus bas après sa lourde défaite (4-0) à San Jose dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2018.

« Le Costa Rica est une bonne équipe, si vous vous souvenez bien, ils ont battu les États-Unis par quatre buts », a rappelé le sélectionneur américain.

Cette défaite, la plus lourde depuis 1957, trois jours après une revers à domicile contre le Mexique (2-1), avait compromis d'entrée les chances de qualification de « Team USA » pour la prochaine Coupe du monde en Russie.

Elle avait surtout conduit la Fédération américaine à limoger Klinsmann, l'ancien international allemand à la tête de l'équipe nationale depuis 2011.

Depuis, les États-Unis ont retrouvé des couleurs sous la conduite d'Arena, rappelé à la tête de la sélection qu'il avait déjà dirigée de 1998 à 2006.

Relancée dans la course au Mondial 2018 (3e), l'équipe américaine est invaincue depuis le retour aux commandes d'Arena, soit douze matchs de suite sans défaite (7 victoires, 5 nuls).

En quarts de finale mercredi, les Américains ont souffert face à une équipe du Salvador (2-0), très agressive au point de... mordre Jozy Altidore et Omar Gonzalez, l'un des deux buteurs de la soirée.

« On a du mal à gérer leur agressivité, même si je pense qu'il y aurait dû avoir des exclusions, il y a des choses simples qu'on doit améliorer, nos passes, nos appels de balle sans ballon », a prévenu Arena.

Si le Costa Rica est privé de son buteur Joel Campbell, auteur de deux des quatre buts en novembre, et du milieu offensif Christian Gamboa, le sélectionneur américain s'attend tout de même à un match difficile.

« Ils sont très solides en défense et on doit se souvenir de ce qu'il s'est passé en novembre », a-t-il insisté.

Gonzalez qui, comme ses partenaires en défense, avait pris l'eau à San Jose, assure avoir oublié cette déroute depuis longtemps: « Cela fait partie du passé, c'est un autre match et une occasion de montrer ce qu'on vaut », a balayé le défenseur central du club mexicain de Pachuca.

S'ils décrochent leur billet pour leur 10e finale (5 titres) dans l'épreuve-phare de la Concacaf, les États-Unis seront opposés mercredi prochain au Mexique, tenant du titre, ou à la Jamaïque, opposés dans la seconde demi-finale dimanche.