Grèce: la force du collectif
Soccer dimanche, 4 juil. 2004. 17:03 jeudi, 12 déc. 2024. 05:40
LISBONNE (AFP) - "La Grèce démontre que la force collective peut dépasser le talent individuel". L'analyse du sélectionneur Luiz Felipe Scolari s'est transformée en un sinistre augure pour le Portugal, battu dimanche en finale de l'Euro 2004 de soccer par un adversaire arc-bouté sur un bloc défensif sans faille.
La Grèce l'a démontré tout au long de l'Euro: sa force première est sa solidité défensive, inculquée par son sélectionneur allemand Otto Rehhagel. Cette équipe a été la seule à utiliser un marquage individuel très serré et même ses joueurs offensifs n'ont jamais rechigné à défendre.
Un système qui a muselé les individualités portugaises dimanche. Luis Figo n'a pas pu s'exprimer pleinement, pas plus que Deco, tandis que les dribbles de Cristiano Ronaldo n'ont servi à rien face à l'arrière-garde grecque.
Dans un tel système, et en l'absence d'individualités marquées, la plupart des occasions de but ne peut venir que de contres et de coups de pied arrêtés.
C'est ce qui s'est passé dimanche. Seitaridis, le latéral droit, est monté sur un contre et a obtenu un corner face à Cristiano Ronaldo, avec à la clé un résultat historique pour sa sélection.
Charisteas, le bourreau
Les joueurs changent, pas la manière. C'est déjà un but de la tête sur corner qui avait permis aux Grecs de battre la République tchèque en demi-finale. Dellas avait marqué sur un corner de Tsiartas, juste avant la mi-temps de la prolongation, pour le premier but en argent (et le dernier) de l'histoire.
Face au Portugal, qui disputait également sa première finale après deux échecs en demi-finale (Euros 1984 et 2000 contre la France, sans compter la demi-finale du Mondial-66 contre l'Angleterre), c'est cette fois Charisteas qui a marqué de la tête sur un corner de Basinas.
Charisteas qui avait déjà été le bourreau de la France, tenante du titre, en quarts, également de la tête mais, cette fois, après un centre dans le jeu de Zagorakis.
Après le but, la Grèce n'a plus eu qu'à bétonner un peu plus, un défenseur, Venetidis, remplaçant un milieu offensif, Giannakopoulos.
"La Grèce, qui n'avait jamais gagné un match dans un tournoi majeur, est déjà le grand vainqueur de l'Euro", avait lâché samedi Scolari, un brin condescendant. Cela s'est confirmé au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer.
La Grèce l'a démontré tout au long de l'Euro: sa force première est sa solidité défensive, inculquée par son sélectionneur allemand Otto Rehhagel. Cette équipe a été la seule à utiliser un marquage individuel très serré et même ses joueurs offensifs n'ont jamais rechigné à défendre.
Un système qui a muselé les individualités portugaises dimanche. Luis Figo n'a pas pu s'exprimer pleinement, pas plus que Deco, tandis que les dribbles de Cristiano Ronaldo n'ont servi à rien face à l'arrière-garde grecque.
Dans un tel système, et en l'absence d'individualités marquées, la plupart des occasions de but ne peut venir que de contres et de coups de pied arrêtés.
C'est ce qui s'est passé dimanche. Seitaridis, le latéral droit, est monté sur un contre et a obtenu un corner face à Cristiano Ronaldo, avec à la clé un résultat historique pour sa sélection.
Charisteas, le bourreau
Les joueurs changent, pas la manière. C'est déjà un but de la tête sur corner qui avait permis aux Grecs de battre la République tchèque en demi-finale. Dellas avait marqué sur un corner de Tsiartas, juste avant la mi-temps de la prolongation, pour le premier but en argent (et le dernier) de l'histoire.
Face au Portugal, qui disputait également sa première finale après deux échecs en demi-finale (Euros 1984 et 2000 contre la France, sans compter la demi-finale du Mondial-66 contre l'Angleterre), c'est cette fois Charisteas qui a marqué de la tête sur un corner de Basinas.
Charisteas qui avait déjà été le bourreau de la France, tenante du titre, en quarts, également de la tête mais, cette fois, après un centre dans le jeu de Zagorakis.
Après le but, la Grèce n'a plus eu qu'à bétonner un peu plus, un défenseur, Venetidis, remplaçant un milieu offensif, Giannakopoulos.
"La Grèce, qui n'avait jamais gagné un match dans un tournoi majeur, est déjà le grand vainqueur de l'Euro", avait lâché samedi Scolari, un brin condescendant. Cela s'est confirmé au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer.