Grosso, l'homme qui tombe à pic
Soccer mercredi, 5 juil. 2006. 11:26 dimanche, 15 déc. 2024. 03:37
DORTMUND (AFP) - Buteur à la 119e minute contre l'Allemagne, l'arrière gauche italien Fabio Grosso, qui a envoyé l'Italie en finale (2-0) du Mondial de football, est décidément l'homme du "money-time": contre l'Autralie en 8e de finale, il avait déjà obtenu un penalty dans le temps additionnel.
Comme Lilian Thuram, l'arrière droit français, en 1998, Grosso, sans contrôle, a enroulé sa frappe (sur son flanc gauche, lui) pour trouver le petit filet de Jens Lehmann, qui n'y pouvait rien. Comme Thuram, il a ainsi marqué le but de la victoire en demi-finale et offert la finale à ses coéquipiers. Del Piero a ensuite parachevé le travail face à une Allemagne KO.
Grosso, qui avait failli être décisif sur un centre-tir dans le match, peut être heureux de sa prestation en Mondial. Quand ses attaquants ne marquent pas, c'est lui qui fait la différence.
Contre l'Australie, dans le temps additionnel (0-0), le défenseur avait déjà fait la différence. A la façon de Jean Tigana contre le Portugal en demi-finale de l'Euro-84, il s'était lancé dans une longue chevauchée pour entrer dans la surface. Contrairement à Tigana qui avait alors offert le ballon à Platini, Grosso a agi à l'italienne et s'est écroulé dans la surface et l'arbitre a indiqué le point de penalty.
Marcello Lippi, le sélectionneur italien, peut se féliciter d'avoir aligné le défenseur de Palerme, un des seuls représentants des petits clubs italiens dans le onze italien.
Comme Lilian Thuram, l'arrière droit français, en 1998, Grosso, sans contrôle, a enroulé sa frappe (sur son flanc gauche, lui) pour trouver le petit filet de Jens Lehmann, qui n'y pouvait rien. Comme Thuram, il a ainsi marqué le but de la victoire en demi-finale et offert la finale à ses coéquipiers. Del Piero a ensuite parachevé le travail face à une Allemagne KO.
Grosso, qui avait failli être décisif sur un centre-tir dans le match, peut être heureux de sa prestation en Mondial. Quand ses attaquants ne marquent pas, c'est lui qui fait la différence.
Contre l'Australie, dans le temps additionnel (0-0), le défenseur avait déjà fait la différence. A la façon de Jean Tigana contre le Portugal en demi-finale de l'Euro-84, il s'était lancé dans une longue chevauchée pour entrer dans la surface. Contrairement à Tigana qui avait alors offert le ballon à Platini, Grosso a agi à l'italienne et s'est écroulé dans la surface et l'arbitre a indiqué le point de penalty.
Marcello Lippi, le sélectionneur italien, peut se féliciter d'avoir aligné le défenseur de Palerme, un des seuls représentants des petits clubs italiens dans le onze italien.