Groupe A: surprise hellène et soulagement portugais
Soccer lundi, 21 juin 2004. 11:56 jeudi, 12 déc. 2024. 09:44
LISBONNE (AFP) - Dans un groupe A qui s'annonçait a priori comme un duel Portugal-Espagne, c'est la Grèce qui a tiré son épingle du jeu en s'offrant une place en quarts de finale de l'Euro-2004 de soccer dimanche, accompagnée par des Portugais qui, à domicile, auront tremblé jusqu'au bout.
La Grèce, modeste 34e au classement de la Fédération internationale (FIFA), en plus d'obtenir une qualification historique - sa seule participation à l'Euro, en 1980, s'était ponctuée par une élimination au 1er tour - aura été le cauchemar des Ibères.
D'abord en battant à la surprise générale le Portugal, lors du match d'ouverture (2-1), obligeant les Portugais à jouer avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête leurs deux autres rencontres, puis en obtenant le nul (1-1) face à des Espagnols qui croyaient pourtant avoir partie gagnée après l'ouverture du score.
"La plus belle défaite"
Si les Grecs se sont fait peur dimanche à Faro-Loulé, en s'inclinant face à la Russie (2-1) - laquelle était déjà éliminée mais a joué le jeu -, ceux-ci sont parvenus à conserver la deuxième place qualificative grâce à une attaque (4 buts) plus prolifique que celle des Espagnols (2 buts).
"C'est la plus belle défaite de l'histoire", réagissait lundi une presse hellène enjouée, tout comme les quotidiens lusitaniens - au diapason des centaines de milliers de Portugais descendus la veille dans la rue - se faisaient une joie de la qualification de la Seleçcao.
"La pression était énorme, mais nous sommes réellement fiers de la façon dont nous avons joué", se réjouissait Luis Figo après la victoire face à l'Espagne (1-0), à Lisbonne (stade Jose Alvalade), dans l'autre match du groupe.
L'équipe de Figo était en effet obligée de vaincre pour se qualifier et plus encore pour ne pas décevoir tout un peuple et un pays qui n'a pas ménagé ses efforts pour accueillir l'épreuve.
"On méritait de gagner, continuait le capitaine. Nous nous améliorons match après match. Maintenant, voyons ce que nous pouvons faire en quarts de finale".
Un quart où les Portugais, grâce à leur première place, rencontreront le 2e du groupe B, le 24 juin à Lisbonne, au stade da Luz. La Grèce affrontera de son côté le 1er de ce même groupe, le 25 juin, dans l'autre stade de Lisbonne.
Le groupe B, qui comprend la France, championne d'Europe en titre, l'Anglterre, la Croatie et la Suisse, devait livrer son verdict lundi soir.
Comme d'habitude
Incapables de trouver la parade à l'enthousiasme portugais, les Espagnols ont quant à eux sombré. Comme d'habitude, serait-on tenté de dire, tant la sélection espagnole, malgré des individualités en pagaille, ne parvient toujours pas à être à la hauteur de sa réputation lors des phases finales.
Une élimination d'autant plus amère qu'après une victoire face à la Russie (1-0), l'Espagne, quart de finaliste de l'épreuve en 1996 et 2000, avait sa qualification en poche en menant au score face à la Grèce. Mais elle leva alors le pied, permettant aux Grecs de revenir au score. C'est sans doute à ce moment là que les Espagnols ont scellé leur destin.
"Je pense que nous avons bien joué durant le tournoi, mais il nous a manqué de l'efficacité devant le but", se lamentait après coup Raul, capitaine de l'équipe la plus jeune du tournoi (25,6 ans de moyenne), qui, malgré les Valeron, Vicente, Morientes, Fernando Torres, Joaquin et autre Etxeberria, ne sera parvenue qu'à marquer deux buts.
Dernière équipe de la poule en dépit de son succès de dimanche, la Russie ne s'est de son côté jamais remise de se défaite initiale face à l'Espagne, avant de perdre définitivement tout espoir face au Portugal (défaite 2-0).
La Grèce, modeste 34e au classement de la Fédération internationale (FIFA), en plus d'obtenir une qualification historique - sa seule participation à l'Euro, en 1980, s'était ponctuée par une élimination au 1er tour - aura été le cauchemar des Ibères.
D'abord en battant à la surprise générale le Portugal, lors du match d'ouverture (2-1), obligeant les Portugais à jouer avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête leurs deux autres rencontres, puis en obtenant le nul (1-1) face à des Espagnols qui croyaient pourtant avoir partie gagnée après l'ouverture du score.
"La plus belle défaite"
Si les Grecs se sont fait peur dimanche à Faro-Loulé, en s'inclinant face à la Russie (2-1) - laquelle était déjà éliminée mais a joué le jeu -, ceux-ci sont parvenus à conserver la deuxième place qualificative grâce à une attaque (4 buts) plus prolifique que celle des Espagnols (2 buts).
"C'est la plus belle défaite de l'histoire", réagissait lundi une presse hellène enjouée, tout comme les quotidiens lusitaniens - au diapason des centaines de milliers de Portugais descendus la veille dans la rue - se faisaient une joie de la qualification de la Seleçcao.
"La pression était énorme, mais nous sommes réellement fiers de la façon dont nous avons joué", se réjouissait Luis Figo après la victoire face à l'Espagne (1-0), à Lisbonne (stade Jose Alvalade), dans l'autre match du groupe.
L'équipe de Figo était en effet obligée de vaincre pour se qualifier et plus encore pour ne pas décevoir tout un peuple et un pays qui n'a pas ménagé ses efforts pour accueillir l'épreuve.
"On méritait de gagner, continuait le capitaine. Nous nous améliorons match après match. Maintenant, voyons ce que nous pouvons faire en quarts de finale".
Un quart où les Portugais, grâce à leur première place, rencontreront le 2e du groupe B, le 24 juin à Lisbonne, au stade da Luz. La Grèce affrontera de son côté le 1er de ce même groupe, le 25 juin, dans l'autre stade de Lisbonne.
Le groupe B, qui comprend la France, championne d'Europe en titre, l'Anglterre, la Croatie et la Suisse, devait livrer son verdict lundi soir.
Comme d'habitude
Incapables de trouver la parade à l'enthousiasme portugais, les Espagnols ont quant à eux sombré. Comme d'habitude, serait-on tenté de dire, tant la sélection espagnole, malgré des individualités en pagaille, ne parvient toujours pas à être à la hauteur de sa réputation lors des phases finales.
Une élimination d'autant plus amère qu'après une victoire face à la Russie (1-0), l'Espagne, quart de finaliste de l'épreuve en 1996 et 2000, avait sa qualification en poche en menant au score face à la Grèce. Mais elle leva alors le pied, permettant aux Grecs de revenir au score. C'est sans doute à ce moment là que les Espagnols ont scellé leur destin.
"Je pense que nous avons bien joué durant le tournoi, mais il nous a manqué de l'efficacité devant le but", se lamentait après coup Raul, capitaine de l'équipe la plus jeune du tournoi (25,6 ans de moyenne), qui, malgré les Valeron, Vicente, Morientes, Fernando Torres, Joaquin et autre Etxeberria, ne sera parvenue qu'à marquer deux buts.
Dernière équipe de la poule en dépit de son succès de dimanche, la Russie ne s'est de son côté jamais remise de se défaite initiale face à l'Espagne, avant de perdre définitivement tout espoir face au Portugal (défaite 2-0).