Groupe A: trois pour deux places au soleil
Soccer mardi, 22 juin 2004. 09:41 vendredi, 13 déc. 2024. 19:02
LISBONNE (AFP) - Le groupe A de l'Euro-2004 de soccer va connaître son dénouement dimanche, l'équipe la mieux placée pour accéder aux quarts étant la Grèce, qui n'a besoin que d'un nul contre la Russie, déjà éliminée, tandis que l'Espagne et le Portugal s'affrontent dans un derby ibérique de feu.
"Rien n'est gagné. Chacun dit que nous sommes qualifiés, mais ce n'est pas vrai", a averti le sélectionneur allemand de la Grèce, Otto Rehhagel, qui, en inculquant discipline et motivation à son équipe, l'a transformée en machine à faire déjouer, qui a battu le Portugal en match d'ouverture (2-1) puis accroché l'Espagne (1-1).
Même si Rehhagel reste prudent, il est probable que son équipe aille en quarts et que le dernier billet soit attribué au terme de l'affrontement fratricide entre l'Espagne et le Portugal.
En effet, la Grèce, première du groupe avec 4 points (à égalité avec l'Espagne, qu'elle devance au bénéfice de la meilleure attaque), n'a besoin que d'un nul face aux Russes, qui n'ont plus rien à espérer. Et même une défaite pourrait lui suffire selon le résultat de l'autre match.
"Guerre"
Pour sa part, le sélectionneur du Portugal, Luiz Felipe Scolari, sait que son équipe doit absolument gagner devant son public du stade Alvalade de Lisbonne pour franchir le premier tour, tandis qu'un nul (voire une défaite selon le résultat des Grecs) suffirait aux Espagnols.
Le sélectionneur champion du monde avec le Brésil en 2002 n'a donc pas hésité à mettre la pression à travers des déclarations outrancières: "C'est une guerre et moi je veux tuer, et pas mourir", a-t-il affirmé à la radio espagnole Cadena Ser en lui refusant un entretien.
Si guerre il y a, elle est surtout psychologique, car Scolari est conscient du fait que certaines polémiques agitent l'Espagne. La tactique du sélectionneur Inaki Saez a été critiquée après le nul contre la Grèce, qui avait suivi une victoire contre la Russie (1-0).
Raul, en balance avec Morientes et Fernando Torres en attaque, ne marque pas tandis que supporteurs et commentateurs réclament Xabi Alonso et Joaquin au milieu. Etxeberria (quadriceps), lui, ne devrait pas jouer et le défenseur Marchena est suspendu.
Pour la petite histoire, le Portugal peut se rassurer en se disant que l'Espagne n'a jamais battu un pays organisateur en compétition (mais un nul lui suffirait dimanche) tandis que les Espagnols n'ont pas manqué de noter que leur dernière défaite contre les Portugais date d'il y a 23 ans.
"Rien n'est gagné. Chacun dit que nous sommes qualifiés, mais ce n'est pas vrai", a averti le sélectionneur allemand de la Grèce, Otto Rehhagel, qui, en inculquant discipline et motivation à son équipe, l'a transformée en machine à faire déjouer, qui a battu le Portugal en match d'ouverture (2-1) puis accroché l'Espagne (1-1).
Même si Rehhagel reste prudent, il est probable que son équipe aille en quarts et que le dernier billet soit attribué au terme de l'affrontement fratricide entre l'Espagne et le Portugal.
En effet, la Grèce, première du groupe avec 4 points (à égalité avec l'Espagne, qu'elle devance au bénéfice de la meilleure attaque), n'a besoin que d'un nul face aux Russes, qui n'ont plus rien à espérer. Et même une défaite pourrait lui suffire selon le résultat de l'autre match.
"Guerre"
Pour sa part, le sélectionneur du Portugal, Luiz Felipe Scolari, sait que son équipe doit absolument gagner devant son public du stade Alvalade de Lisbonne pour franchir le premier tour, tandis qu'un nul (voire une défaite selon le résultat des Grecs) suffirait aux Espagnols.
Le sélectionneur champion du monde avec le Brésil en 2002 n'a donc pas hésité à mettre la pression à travers des déclarations outrancières: "C'est une guerre et moi je veux tuer, et pas mourir", a-t-il affirmé à la radio espagnole Cadena Ser en lui refusant un entretien.
Si guerre il y a, elle est surtout psychologique, car Scolari est conscient du fait que certaines polémiques agitent l'Espagne. La tactique du sélectionneur Inaki Saez a été critiquée après le nul contre la Grèce, qui avait suivi une victoire contre la Russie (1-0).
Raul, en balance avec Morientes et Fernando Torres en attaque, ne marque pas tandis que supporteurs et commentateurs réclament Xabi Alonso et Joaquin au milieu. Etxeberria (quadriceps), lui, ne devrait pas jouer et le défenseur Marchena est suspendu.
Pour la petite histoire, le Portugal peut se rassurer en se disant que l'Espagne n'a jamais battu un pays organisateur en compétition (mais un nul lui suffirait dimanche) tandis que les Espagnols n'ont pas manqué de noter que leur dernière défaite contre les Portugais date d'il y a 23 ans.