Groupe D : l'Espagne reste favorite
Soccer vendredi, 6 juin 2008. 10:44 jeudi, 12 déc. 2024. 11:56
PARIS - L'Espagne et ses grandes stars, malgré sa proverbiale faiblesse dans les grands tournois, reste la favorite du groupe D de l'Euro-2008 devant la tenante du titre, la Grèce, et la Russie au potentiel révélé par le parcours du Zenit Saint-Petersbourg en Coupe de l'UEFA.
La Suède, quatrième équipe du groupe, semble un peu trop dépendante du génie sur courant alternatif de Zlatan Ibrahimovic pour résister aux collectifs bien huilés de la Grèce et de la Russie ou à la Furia Roja.
Avec Fernando Torres, la nouvelle idole de Liverpool (31 buts dans la saison, toutes compétitions confondues), les deux lobes du cerveau du FC Barcelone, Andrès Iniesta et Xavi, et encore David Villa (Valence), Carles Puyol (Barcelone) ou Iker Casillas (Real Madrid).
Même si l'Espagne n'a jamais brillé, hormis l'Euro-1964 remporté chez elle, devant Franco, et qu'elle collectionne les spectaculaires éliminations au premier tour (Mondial-1998, Euro-2004), son effectif est tellement mieux armé que ses adversaires que l'équipe de Luis Aragones garde les faveurs des pronostics.
L'Espagne se frotte dès son entrée dans le tournoi, le 10 juin à Innsbruck, à la Russie, une des inconnues de l'Euro.
Que penser de l'équipe de Guus Hiddink ? Elle ne doit sa présence en Autriche qu'à l'invraisemblable incurie de l'Angleterre, battue à Wembley au dernier match par la Croatie (2-3) alors qu'elle roulait vers la qualification. Sa dernière sortie en amical, contre la Roumanie, a de quoi laisser sceptique (0-3).
Pogrebnyak et Arshavin
Mais la Russie c'est aussi l'équipe de Pavel Pogrebnyak et Andrei Arshavin, qui ont crevé l'écran avec le Zenit Saint-Pétersbourg. Et Guus Hiddink tient à entretenir sa réputation de sorcier, lui qui a conduit les Pays-Bas (1998) mais surtout la Corée du Sud (2002) en demi-finales de Coupe du monde.
La Russie pourrait disputer une place en quarts de finale à la Grèce, l'autre outsider du groupe. Après sa victoire surprise -c'est un euphémisme- à l'Euro-2004, la Grèce si disciplinée collectivement d'Otto Rehhagel ne peut plus être balayée en un seul paragraphe à l'heure des pronostics.
Avec la même ossature qu'il y a quatre ans (Charisteas, Karagounis, Giannakopoulos, Dellas, Nikopolidis), les champions d'Europe restent très, très solides. Ils n'ont d'ailleurs lâché que 5 points en qualifications, s'imposant notamment chez leur rival turc (1-0), répondant à l'humiliation subie à Athènes contre cette même Turquie (1-4).
Enfin la Suède de Zlatan "Ibracadabra" semble légèrement en retrait, ne comptant ni les individualités de l'Espagne, ni l'élan de la Russie, ni le collectif de la Grèce. Peut-être la convocation du vieux Henrik Larsson, 36 ans, qui avait pourtant décliné la sélection après le Mondial-2006, galvanisera-t-elle son équipe.
La Suède, quatrième équipe du groupe, semble un peu trop dépendante du génie sur courant alternatif de Zlatan Ibrahimovic pour résister aux collectifs bien huilés de la Grèce et de la Russie ou à la Furia Roja.
Avec Fernando Torres, la nouvelle idole de Liverpool (31 buts dans la saison, toutes compétitions confondues), les deux lobes du cerveau du FC Barcelone, Andrès Iniesta et Xavi, et encore David Villa (Valence), Carles Puyol (Barcelone) ou Iker Casillas (Real Madrid).
Même si l'Espagne n'a jamais brillé, hormis l'Euro-1964 remporté chez elle, devant Franco, et qu'elle collectionne les spectaculaires éliminations au premier tour (Mondial-1998, Euro-2004), son effectif est tellement mieux armé que ses adversaires que l'équipe de Luis Aragones garde les faveurs des pronostics.
L'Espagne se frotte dès son entrée dans le tournoi, le 10 juin à Innsbruck, à la Russie, une des inconnues de l'Euro.
Que penser de l'équipe de Guus Hiddink ? Elle ne doit sa présence en Autriche qu'à l'invraisemblable incurie de l'Angleterre, battue à Wembley au dernier match par la Croatie (2-3) alors qu'elle roulait vers la qualification. Sa dernière sortie en amical, contre la Roumanie, a de quoi laisser sceptique (0-3).
Pogrebnyak et Arshavin
Mais la Russie c'est aussi l'équipe de Pavel Pogrebnyak et Andrei Arshavin, qui ont crevé l'écran avec le Zenit Saint-Pétersbourg. Et Guus Hiddink tient à entretenir sa réputation de sorcier, lui qui a conduit les Pays-Bas (1998) mais surtout la Corée du Sud (2002) en demi-finales de Coupe du monde.
La Russie pourrait disputer une place en quarts de finale à la Grèce, l'autre outsider du groupe. Après sa victoire surprise -c'est un euphémisme- à l'Euro-2004, la Grèce si disciplinée collectivement d'Otto Rehhagel ne peut plus être balayée en un seul paragraphe à l'heure des pronostics.
Avec la même ossature qu'il y a quatre ans (Charisteas, Karagounis, Giannakopoulos, Dellas, Nikopolidis), les champions d'Europe restent très, très solides. Ils n'ont d'ailleurs lâché que 5 points en qualifications, s'imposant notamment chez leur rival turc (1-0), répondant à l'humiliation subie à Athènes contre cette même Turquie (1-4).
Enfin la Suède de Zlatan "Ibracadabra" semble légèrement en retrait, ne comptant ni les individualités de l'Espagne, ni l'élan de la Russie, ni le collectif de la Grèce. Peut-être la convocation du vieux Henrik Larsson, 36 ans, qui avait pourtant décliné la sélection après le Mondial-2006, galvanisera-t-elle son équipe.