Guy Roux dirigera Lens
Soccer mardi, 5 juin 2007. 10:27 dimanche, 15 déc. 2024. 04:50
LENS - Guy Roux, 68 ans, a été nommé pour deux saisons entraîneur de l'équipe professionnelle du Racing club de Lens (1re div. française), a-t-il annoncé mardi dans une conférence de presse commune avec le président du club Gervais Martel, au centre d'entraînement de la Gaillette.
"Tout d'un coup, au début de la semaine dernière, il y a eu une espèce de tornade autour de moi, mon téléphone, qui ne sonnait plus que pour mes amis, s'est mis à sonner, des clubs m'ont appelé", sourit Guy Roux, devant la presse, mardi au moment de l'officialisation de son contrat.
Dans son esprit, deux clubs se retrouvent très vite en "finale": Bordeaux et Lens. "Deux projets, deux clubs très séduisants à dimension humaine".
Mais Lens, qui l'a contacté 48 heures avant et qu'il "aime depuis toujours", et plus particulièrement depuis le jour de son 60e anniversaire, passé sur le banc auxerrois au stade Bollaert et pour lequel les spectateurs lui avaient adressé leurs voeux sur de nombreuses banderoles, l'a emporté.
"J'entre dans une famille très unie, très chaleureuse (...) Je veux m'y intégrer", se félicite l'ancien technicien auxerrois.
A tel point que malgré les statuts fédéraux lui interdisant de signer un contrat d'entraîneur en raison de son âge (les entraîneurs ne peuvent avoir plus de 65 ans lui en a 68, ndlr), Guy Roux, ancien président des entraîneurs, est passé outre.
"J'espère que mon contrat, qui sera déposé à la Ligue nationale, sera homologué normalement, ou bien après une passe d'armes devant la commission ad hoc", poursuit-il.
Retoucher
Après la fin de saison douloureuse du club lensois, finalement privé de Ligue des Champions pour avoir terminé 5e après été longtemps dauphin de Lyon, et la démission dans la foulée de l'entraîneur Francis Gillot, le président de Lens, Gervais Martel, reconnaît avoir passé une "semaine haletante". "Mais elle s'est terminée dans un sens positif", se félicite-t-il.
D'autant que le bilan lensois, Martel et Roux en sont convaincus, est loin d'être catastrophique. "Cinquième, c'est une très belle place dans un championnat à 20, beaucoup voudraient l'occuper", souligne Guy roux.
"Lens a une bonne équipe", poursuit-il. "Je ne veux pas trop y toucher, il faut plutôt la retoucher".
Ses objectifs? Les mêmes qu'à Auxerre pendant plus de 20 ans: "Jouons la sécurité en assurant 42 ou 44 points le plus tôt, et faisons une belle fin de saison". En un mot: le maintien.
"Mais Gervais m'a dit que Lens n'avait jamais remporté la Coupe de France: voilà un bel objectif. Moi, je n'ai jamais gagné la Coupe de la Ligue ou une Coupe d'Europe: ce sont deux autres objectifs. Mais l'objectif principal sera bien sûr le championnat", conclut-il.
"Tout d'un coup, au début de la semaine dernière, il y a eu une espèce de tornade autour de moi, mon téléphone, qui ne sonnait plus que pour mes amis, s'est mis à sonner, des clubs m'ont appelé", sourit Guy Roux, devant la presse, mardi au moment de l'officialisation de son contrat.
Dans son esprit, deux clubs se retrouvent très vite en "finale": Bordeaux et Lens. "Deux projets, deux clubs très séduisants à dimension humaine".
Mais Lens, qui l'a contacté 48 heures avant et qu'il "aime depuis toujours", et plus particulièrement depuis le jour de son 60e anniversaire, passé sur le banc auxerrois au stade Bollaert et pour lequel les spectateurs lui avaient adressé leurs voeux sur de nombreuses banderoles, l'a emporté.
"J'entre dans une famille très unie, très chaleureuse (...) Je veux m'y intégrer", se félicite l'ancien technicien auxerrois.
A tel point que malgré les statuts fédéraux lui interdisant de signer un contrat d'entraîneur en raison de son âge (les entraîneurs ne peuvent avoir plus de 65 ans lui en a 68, ndlr), Guy Roux, ancien président des entraîneurs, est passé outre.
"J'espère que mon contrat, qui sera déposé à la Ligue nationale, sera homologué normalement, ou bien après une passe d'armes devant la commission ad hoc", poursuit-il.
Retoucher
Après la fin de saison douloureuse du club lensois, finalement privé de Ligue des Champions pour avoir terminé 5e après été longtemps dauphin de Lyon, et la démission dans la foulée de l'entraîneur Francis Gillot, le président de Lens, Gervais Martel, reconnaît avoir passé une "semaine haletante". "Mais elle s'est terminée dans un sens positif", se félicite-t-il.
D'autant que le bilan lensois, Martel et Roux en sont convaincus, est loin d'être catastrophique. "Cinquième, c'est une très belle place dans un championnat à 20, beaucoup voudraient l'occuper", souligne Guy roux.
"Lens a une bonne équipe", poursuit-il. "Je ne veux pas trop y toucher, il faut plutôt la retoucher".
Ses objectifs? Les mêmes qu'à Auxerre pendant plus de 20 ans: "Jouons la sécurité en assurant 42 ou 44 points le plus tôt, et faisons une belle fin de saison". En un mot: le maintien.
"Mais Gervais m'a dit que Lens n'avait jamais remporté la Coupe de France: voilà un bel objectif. Moi, je n'ai jamais gagné la Coupe de la Ligue ou une Coupe d'Europe: ce sont deux autres objectifs. Mais l'objectif principal sera bien sûr le championnat", conclut-il.