Henry aura tout tenté
Soccer dimanche, 9 juil. 2006. 19:52 jeudi, 12 déc. 2024. 12:47
BERLIN (AFP) - L'attaquant Thierry Henry, sacré champion du monde à 20 ans en France et plusieurs fois décisif depuis le début du Mondial-2006 de football, aura tout tenté, sans succès pour offrir dimanche un second titre mondial à la France, finalement remporté par l'Italie aux tirs au but.
Après le quart de finale du Mondial-98 et la finale de l'Euro-2000, la Squadra azzurra n'a pas souri une troisième fois au Français, même s'il a mis du coeur à l'ouvrage et a régalé le public par ses percées en seconde période.
La finale tant attendue commençait mal pour le meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal (214 buts), mis KO dès la première minute du match par Cannavaro. Il restait plusieurs minutes sonné avant de reprendre le jeu. Pour le plus grand bonheur du camp français, quand il lançait en profondeur Malouda, qui s'écroulait dans la surface. Zidane transformait le penalty et la France se mettait à rêver.
Pris en tenaille par le grand (1,93 m) Materazzi et le petit (1,75 m) Cannavaro, Henry descendait d'un cran, laissant Zidane en pointe. Dans sa position favorite, il lançait deux banderilles (25 et 31) mais ses passes à Ribéry et Malouda n'étaient pas exploitées. Il était aussi signalé une fois hors-jeu.
A la pause, le deuxième meilleur buteur français en Coupe du monde (6 dont 3 en Allemagne) recadrait Malouda en lui conseillant de donner ses balles "maintenant, maintenant". Plus mordant malgré un marquage toujours serré, il mettait deux fois le feu à la défense italienne.
Crampes
Henry déboulait d'abord à gauche mais sa frappe, trop molle, était bien captée par Buffon (46). Sur un coup de génie et trois coups de reins, il passait en revue la défense italienne sur des dribbles en pivot, avant d'obtenir un corner (50) et d'hurler sa rage de vaincre.
Mais, mal inspiré sur ce coup-là, il s'emmêlait les pinceaux dans la surface après avoir été mis en position de tir par Abidal (52).
Fatigué et avec Materazzi collé aux basques, "Titi" reprenait sa position en retrait, mais ses combinaisons avec Malouda ou Ribéry restaient sans effet. Il tentait une frappe de loin sur Buffon (63), puis était devancé par le gardien italien sur un corner (70) avant d'être mal récompensé sur une énième percée à gauche et un centre pour Zidane dévié (85).
Ses jambes lourdes étaient encore capables d'effacer Gattuso sur un petit pont en pivot (96) et Henry retrouvait le moral à la rentrée de Trezeguet (100). Il terminait la première mi-temps de la prolongation en se tenant la jambe droite, victime de crampes et sortait à la 107e minute, remplacé par Wiltord. Il ne serait pas sacré meilleur buteur, laissant le titre tant convoité à l'Allemand Miroslav Klose, auteur de cinq buts.
Du banc, il voyait son capitaine exclu pour un coup de tête au torse de Materrazi (110), puis son pote Trezeguet rater son tir au but. Pendant que l'Italie fêtait sa quatrième étoile, il enlaçait son malheureux coéquipier pour le réconforter, là aussi sans succès.
Après le quart de finale du Mondial-98 et la finale de l'Euro-2000, la Squadra azzurra n'a pas souri une troisième fois au Français, même s'il a mis du coeur à l'ouvrage et a régalé le public par ses percées en seconde période.
La finale tant attendue commençait mal pour le meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal (214 buts), mis KO dès la première minute du match par Cannavaro. Il restait plusieurs minutes sonné avant de reprendre le jeu. Pour le plus grand bonheur du camp français, quand il lançait en profondeur Malouda, qui s'écroulait dans la surface. Zidane transformait le penalty et la France se mettait à rêver.
Pris en tenaille par le grand (1,93 m) Materazzi et le petit (1,75 m) Cannavaro, Henry descendait d'un cran, laissant Zidane en pointe. Dans sa position favorite, il lançait deux banderilles (25 et 31) mais ses passes à Ribéry et Malouda n'étaient pas exploitées. Il était aussi signalé une fois hors-jeu.
A la pause, le deuxième meilleur buteur français en Coupe du monde (6 dont 3 en Allemagne) recadrait Malouda en lui conseillant de donner ses balles "maintenant, maintenant". Plus mordant malgré un marquage toujours serré, il mettait deux fois le feu à la défense italienne.
Crampes
Henry déboulait d'abord à gauche mais sa frappe, trop molle, était bien captée par Buffon (46). Sur un coup de génie et trois coups de reins, il passait en revue la défense italienne sur des dribbles en pivot, avant d'obtenir un corner (50) et d'hurler sa rage de vaincre.
Mais, mal inspiré sur ce coup-là, il s'emmêlait les pinceaux dans la surface après avoir été mis en position de tir par Abidal (52).
Fatigué et avec Materazzi collé aux basques, "Titi" reprenait sa position en retrait, mais ses combinaisons avec Malouda ou Ribéry restaient sans effet. Il tentait une frappe de loin sur Buffon (63), puis était devancé par le gardien italien sur un corner (70) avant d'être mal récompensé sur une énième percée à gauche et un centre pour Zidane dévié (85).
Ses jambes lourdes étaient encore capables d'effacer Gattuso sur un petit pont en pivot (96) et Henry retrouvait le moral à la rentrée de Trezeguet (100). Il terminait la première mi-temps de la prolongation en se tenant la jambe droite, victime de crampes et sortait à la 107e minute, remplacé par Wiltord. Il ne serait pas sacré meilleur buteur, laissant le titre tant convoité à l'Allemand Miroslav Klose, auteur de cinq buts.
Du banc, il voyait son capitaine exclu pour un coup de tête au torse de Materrazi (110), puis son pote Trezeguet rater son tir au but. Pendant que l'Italie fêtait sa quatrième étoile, il enlaçait son malheureux coéquipier pour le réconforter, là aussi sans succès.