Henry impressionné par la culture du Brésil
Soccer jeudi, 29 juin 2006. 11:05 jeudi, 12 déc. 2024. 09:18
HAMELIN (AP) - Thierry Henry ne rêvera pas devant les artistes brésiliens lors du quart de finale de l'équipe de France samedi soir à Francfort. Même s'il regarde avec envie la culture soccer très développée dans le pays sud-américain quintuple champion du monde.
"Le Brésil, c'est le Brésil, il a une identité", a-t-il déclaré jeudi en conférence de presse, à deux jours de la revanche de la finale de la Coupe du monde 98 remportée par les Français (3-0) qu'il n'avait pas disputée.
"Tu vas à la plage, ils jouent au soccer. Dans les rues, n'importe où, dans les centre commerciaux, sur les autoroutes. Il n'y a pas ça ailleurs. Les pays sud-américains sont un peu en avance sur nous (...). Ils jouent au ballon depuis qu'ils sont nés. Quand j'étais petit, on allait à l'école de 8 heures à 17 heures. Quand je voulais descendre dans la rue après, ma mère me disait non. Eux, ils sont en bas de 8 heures à 18 heures. A un moment donné, la technique
vient..."
L'attaquant d'Arsenal, qui a l'habitude d'affronter des joueurs brésiliens en Ligue des champions et évolue dans la même équipe que Gilberto Silva, prévient que cette admiration n'aura pas d'incidence sur le terrain.
"Nous ne sommes pas là pour rêver", a-t-il expliqué. "Ils ont des joueurs hors pairs et quand une équipe joue contre le Brésil c'est toujours une affiche. Ca fait rêver les supporters, mais quand tu es de l'autre côté de la barrière, tu ne le vois pas comme ça. Je pense qu'il y a beaucoup de respect de leur part et c'est réciproque."
Henry, meilleur buteur tricolore en activité avec 35 buts à son actif, affirme que les Bleus ne se laisseront pas bluffer par les cinq étoiles frappées sur le maillot auriverde.
"On ne peut pas passer à côté de ce qu'ils ont fait dans le foot, mais ce n'est pas parce que c'est le Brésil qu'on est plus excité", a-t-il souligné. "Il y a un match à gagner, voilà."
Henry n'avait pas disputé la finale 98 contre les Brésiliens. A la mi-temps du match, Aimé Jacquet l'avait prévenu qu'il allait le faire entre en jeu mais l'expulsion de Marcel Desailly avait modifié les plans du sélectionneur.
"Je ne vais pas mentir, pendant une fraction de seconde, je me suis dit 'Putain, Marcel, t'as déconné!'. Mais c'est vite parti. J'avais joué six matches, pas mal participé, et je me suis dit que
j'allais soulever cette Coupe."
En 1986, lors du quart de finale du Mondial mexicain remporté par la France aux dépens des Brésiliens aux tirs au but, Henry, qui fêtera ses 29 ans au mois d'août, était trop petit pour participer à la rencontre.
"Je suçais encore mon pouce", a-t-il déclaré en plaisantant. "Je regardais le match comme tout le monde. Je me souviens du but de Careca. Les Français avaient essayé de sortir mais l'action était tellement bien menée que Careca a fini devant Joël Bats seul devant. Le Brésil avait dominé, mais quand on est Français, on a juste vu la séance de penalties, que Luis Fernandez le met et qualifie les Bleus. Mes souvenirs de la Coupe du monde 86, c'est Maradona et ce France-Brésil."
"Le Brésil, c'est le Brésil, il a une identité", a-t-il déclaré jeudi en conférence de presse, à deux jours de la revanche de la finale de la Coupe du monde 98 remportée par les Français (3-0) qu'il n'avait pas disputée.
"Tu vas à la plage, ils jouent au soccer. Dans les rues, n'importe où, dans les centre commerciaux, sur les autoroutes. Il n'y a pas ça ailleurs. Les pays sud-américains sont un peu en avance sur nous (...). Ils jouent au ballon depuis qu'ils sont nés. Quand j'étais petit, on allait à l'école de 8 heures à 17 heures. Quand je voulais descendre dans la rue après, ma mère me disait non. Eux, ils sont en bas de 8 heures à 18 heures. A un moment donné, la technique
vient..."
L'attaquant d'Arsenal, qui a l'habitude d'affronter des joueurs brésiliens en Ligue des champions et évolue dans la même équipe que Gilberto Silva, prévient que cette admiration n'aura pas d'incidence sur le terrain.
"Nous ne sommes pas là pour rêver", a-t-il expliqué. "Ils ont des joueurs hors pairs et quand une équipe joue contre le Brésil c'est toujours une affiche. Ca fait rêver les supporters, mais quand tu es de l'autre côté de la barrière, tu ne le vois pas comme ça. Je pense qu'il y a beaucoup de respect de leur part et c'est réciproque."
Henry, meilleur buteur tricolore en activité avec 35 buts à son actif, affirme que les Bleus ne se laisseront pas bluffer par les cinq étoiles frappées sur le maillot auriverde.
"On ne peut pas passer à côté de ce qu'ils ont fait dans le foot, mais ce n'est pas parce que c'est le Brésil qu'on est plus excité", a-t-il souligné. "Il y a un match à gagner, voilà."
Henry n'avait pas disputé la finale 98 contre les Brésiliens. A la mi-temps du match, Aimé Jacquet l'avait prévenu qu'il allait le faire entre en jeu mais l'expulsion de Marcel Desailly avait modifié les plans du sélectionneur.
"Je ne vais pas mentir, pendant une fraction de seconde, je me suis dit 'Putain, Marcel, t'as déconné!'. Mais c'est vite parti. J'avais joué six matches, pas mal participé, et je me suis dit que
j'allais soulever cette Coupe."
En 1986, lors du quart de finale du Mondial mexicain remporté par la France aux dépens des Brésiliens aux tirs au but, Henry, qui fêtera ses 29 ans au mois d'août, était trop petit pour participer à la rencontre.
"Je suçais encore mon pouce", a-t-il déclaré en plaisantant. "Je regardais le match comme tout le monde. Je me souviens du but de Careca. Les Français avaient essayé de sortir mais l'action était tellement bien menée que Careca a fini devant Joël Bats seul devant. Le Brésil avait dominé, mais quand on est Français, on a juste vu la séance de penalties, que Luis Fernandez le met et qualifie les Bleus. Mes souvenirs de la Coupe du monde 86, c'est Maradona et ce France-Brésil."