SEOUL, (AFP) - L'entraîneur néerlandais Guus Hiddink a fait ses adieux dimanche à la Corée du Sud, après avoir été pendant 18 mois à la tête de la sélection nationale qu'il a mené à la 4e place de la Coupe du monde de soccercette année.

Au cours d'une cérémonie organisée par les supporteurs sud-coréens, les Red Devils, Hiddink a reçu un vibrant hommage de la part de plusieurs centaines de personnes auxquelles il a promis qu'il allait revenir rapidement.

"Ce n'est pas un adieu, juste un au revoir", a-t-il déclaré avant de monter dans un avion direction Amsterdam. Lundi, Hiddink rencontre les dirigeants du PSV Eindhoven (1re div. néerlandaise) pour discuter d'un éventuel contrat.

Depuis que la Corée du Sud est devenu le premier pays asiatique à atteindre les demi-finales d'une Coupe du monde de soccer, Hiddink est considéré comme l'étranger le plus populaire de toute l'histoire du pays.

Il a été proclamé citoyen d'honneur, a signé des contrats publicitaires mirifiques et a profité de privilèges luxueux comme une maison de campagne, des billets d'avion première classe ou encore une limousine.

Il avait pris en main la sélection sud-coréenne en janvier 2001, au moment où le pays craignait de devenir le premier pays hôte d'une Coupe du monde à être éliminé dès le premier tour.

Après des débuts difficiles, l'équipe asiatique montait progressivement en puissance pour s'illustrer à la face du monde entier lors du Mondial-2002 où elle allait battre successivement les équipes du Portugal, de l'Italie et de l'Espagne.


Le PSV Eindhoven favori

Malgré des offres alléchantes de la part de la Fédération sud-coréenne, Hiddink n'a pas voulu, à l'issue de la Coupe du monde, renouveler son contrat parce qu'il désirait entraîner à nouveau un équipe de club au quotidien.

Le PSV Eindhoven part favori pour s'attacher les services du Néerlandais. C'est le club qui l'a révélé et avec lequel il a remporté une Coupe d'Europe des clubs champions en 1988 avant d'émigrer en Turquie, à Fenerbahçe, en 1990, puis de faire carrière en Espagne, à Valence (1991-93), au Real Madrid (1998-99) et au Betis Séville (2000).

"Je rencontre les dirigeants demain et nous allons discuter de tout cela. Je pense que les négociations vont bien avancer parce que nous nous comprenons bien", a déclaré Hiddink.

Mais il a déclaré qu'il allait insister sur le fait de pouvoir disposer du temps libre nécessaire pour continuer à travailler avec le football coréen dont il a promis d'être une sorte de conseiller pour préparer le Mondial-2006.

Hiddink a également avoué vouloir emmener avec lui quelques jeunes talents sud-coréens pour les aguerrir dans des championnats européens plus difficiles qu'en Asie: "Je ne sais pas encore qui j'aimerais emmener avec moi en Europe mais ils pourraient être plus jeunes que ceux qui étaient sélectionnés pour la Coupe du monde."