HAMELIN (AP) - Jean-Pierre Escalettes, qui assistait jeudi à l'entraînement de l'équipe de France de soccer à Hamelin, a estimé qu'elle devrait absolument battre la Corée du Sud dimanche à Leipzig.

"C'est un match important, on y va à fond pour gagner", a déclaré le président de la Fédération française de football (FFF), depuis le Weserbergland-Stadion, où les Bleus en manque de réussite offensive devaient s'entraîner à huis clos aux reprises de volée devant le but.

Les Français ont concédé le nul 0-0 à la Suisse mardi à Stuttgart pour leur premier match du Mondial allemand. Ils n'ont plus marqué en Coupe du monde depuis la finale gagnée 3-0 face au Brésil il y a huit ans.

"Le groupe ne semble pas inquiet, mais déçu de ne pas avoir fait la différence. Ils savent qu'ils auraient pu perdre ce match", a souligné Jean-Pierre Escalettes.

"Avec la Suisse, on est désormais dans la même situation: on commence un championnat, et il nous faut deux victoires", a-t-il dit.

Après la Corée du Sud le 18 juin à Leipzig, la France affrontera le Togo le 23 juin à Cologne. La Corée du Sud est première du groupe G après avoir battu le Togo 2-1.

"Ce match contre la Corée s'annonce difficile car elle possède des joueurs vifs et rapides", a ajouté le président de la FFF.

Il s'est étonné du peu de places dont ont bénéficié les
supporters français à Stuttgart pour le match contre la Suisse.

"On a refusé des milliers de demandes de billet. Pourquoi y
avait-il autant de supporters en rouge? La Suisse, comme nous, a droit à 5000 places. Peut-être que les supporters suisses sont plus malins que nous pour acheter des places sur internet", s'est étonné Jean-Pierre Escalettes. "D'autres fédérations ont eu la même réflexion que nous. Ce qui aurait été "sympa", c'est un tiers des
billets pour chacun", a-t-il ajouté. Soit un tiers pour la Suisse, un tiers pour la France, un tiers pour l'Allemagne, pays organisateur.

Contrairement à Jean-Pierre Escalettes, Raymond Domenech le
sélectionneur de l'équipe de France, ne s'offusque pas du faible nombre de supporters tricolores présents en Allemagne pour soutenir ses joueurs pendant la Coupe du monde.

"Je comprends", a-t-il dit jeudi en conférence de presse. "J'ai moi-même eu des billets en trop dans mon cercle proche."

Le sélectionneur estime que les déplacements à l'étranger pour soutenir les Bleus ne sont pas "une tradition française".

"Mais ça viendra, au fur et à mesure", a-t-il ajouté.

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