Immense surprise, mais les Grecs méritent leur titre
Soccer lundi, 5 juil. 2004. 11:17 vendredi, 13 déc. 2024. 07:09
PARIS (AFP) - La victoire de la Grèce par 1 à 0 contre le Portugal en finale de l'Euro, dimanche à Lisbonne, constitue une immense surprise mais est méritée pour les hommes de l'entraîneur allemand Otto Rehhagel, estime la presse française de lundi.
"Les Grecs ont donné une leçon de réalisme", affirme ainsi le journal Libération. Pour le quotidien de gauche, "le match de soccer se hausse au rang de grande mise en scène quand il devient plus que la somme des individualités sur le terrain, quand on voit à l'oeuvre une intelligence collective dans l'organisation du jeu de chaque camp, quand aucun des équipiers ne semble traîner sur le terrain son ennui blasé, sa nonchalance dorée de fin de saison".
Après avoir titré en première page "Incroyable, mais grec", le journal sportif l'Equipe, estime que "les Grecs ont crée une des plus grosses surprises de l'histoire du soccer". "La Grèce est devenue championne d'Europe par ce qu'elle était la plus forte", affirme cependant l'Equipe. Elle ajoute qu'elle "a été la meilleure équipe au sens collectif du terme, celle qui avait le plus grand supplément d'âme". "La Grèce a étonné en devenant championne d'Europe avec des vertus qui devront faire réfléchir les autres. Peut-être l'incompatibilité grandit-elle en ce début di XXI siècle entre soccer de club et soccer de sélection", écrit encore l'Equipe.
Le Parisien parle d'une "immense surprise et d'un exploit phénoménal". Cette victoire est "comparable à la victoire de l'Uruguay sur le Brésil en 1950, à celle de l'Allemagne sur la grande Hongrie lors du Mondial 1954 ou encore à l'exploit du Danemark lors de l'Euro 92."
Et le quotidien d'ajouter que "la Grèce adresse un formidable pied de nez à toutes les supposées grandes nations du soccer et à tous les recruteurs de la planète. Sans bruit et en appliquant de vieilles recettes, la bande de joyeux +Argonautes+ est allée décrocher sa toison d'or."
Même son de cloche dans les journaux de province, dont plusieurs insistent sur le fait que cette victoire est de bonne augure pour le déroulement des prochains jeux Olympiques à Athènes. Ainsi Libération Champagne (est) qui estime, qu'"après cette victoire dans l'Euro, on peut faire confiance à ce peuple. Il va maintenant se faire une joie d'accueillir les Jeux avec tous les honneurs".
Pour le Journal de la Haute-Marne (est), "les Grecs - mais cela aurait pu être les Portugais - ont fait acte de rébellion contre les schémas préétablis, les hiérarchies de valeurs toutes faites et les inévitables avis d'experts. Une manière de faire circuler le sang dans l'Europe. Au soccer, comme ailleurs".
Enfin, pour la Presse de la Manche (nord-ouest), "ce n'est pas le hasard. On ne gagne pas la Coupe d'Europe sans mérites. Les Grecs ont fait hier soir la démonstration, face à une belle équipe portugaise, qu'ils étaient plus collectifs que leurs adversaires."
"Les Grecs ont donné une leçon de réalisme", affirme ainsi le journal Libération. Pour le quotidien de gauche, "le match de soccer se hausse au rang de grande mise en scène quand il devient plus que la somme des individualités sur le terrain, quand on voit à l'oeuvre une intelligence collective dans l'organisation du jeu de chaque camp, quand aucun des équipiers ne semble traîner sur le terrain son ennui blasé, sa nonchalance dorée de fin de saison".
Après avoir titré en première page "Incroyable, mais grec", le journal sportif l'Equipe, estime que "les Grecs ont crée une des plus grosses surprises de l'histoire du soccer". "La Grèce est devenue championne d'Europe par ce qu'elle était la plus forte", affirme cependant l'Equipe. Elle ajoute qu'elle "a été la meilleure équipe au sens collectif du terme, celle qui avait le plus grand supplément d'âme". "La Grèce a étonné en devenant championne d'Europe avec des vertus qui devront faire réfléchir les autres. Peut-être l'incompatibilité grandit-elle en ce début di XXI siècle entre soccer de club et soccer de sélection", écrit encore l'Equipe.
Le Parisien parle d'une "immense surprise et d'un exploit phénoménal". Cette victoire est "comparable à la victoire de l'Uruguay sur le Brésil en 1950, à celle de l'Allemagne sur la grande Hongrie lors du Mondial 1954 ou encore à l'exploit du Danemark lors de l'Euro 92."
Et le quotidien d'ajouter que "la Grèce adresse un formidable pied de nez à toutes les supposées grandes nations du soccer et à tous les recruteurs de la planète. Sans bruit et en appliquant de vieilles recettes, la bande de joyeux +Argonautes+ est allée décrocher sa toison d'or."
Même son de cloche dans les journaux de province, dont plusieurs insistent sur le fait que cette victoire est de bonne augure pour le déroulement des prochains jeux Olympiques à Athènes. Ainsi Libération Champagne (est) qui estime, qu'"après cette victoire dans l'Euro, on peut faire confiance à ce peuple. Il va maintenant se faire une joie d'accueillir les Jeux avec tous les honneurs".
Pour le Journal de la Haute-Marne (est), "les Grecs - mais cela aurait pu être les Portugais - ont fait acte de rébellion contre les schémas préétablis, les hiérarchies de valeurs toutes faites et les inévitables avis d'experts. Une manière de faire circuler le sang dans l'Europe. Au soccer, comme ailleurs".
Enfin, pour la Presse de la Manche (nord-ouest), "ce n'est pas le hasard. On ne gagne pas la Coupe d'Europe sans mérites. Les Grecs ont fait hier soir la démonstration, face à une belle équipe portugaise, qu'ils étaient plus collectifs que leurs adversaires."