La victoire de dimanche a fait beaucoup de bien à l'Impact, qui se retrouve soudainement au sixième rang du classement de la première division des United Soccer Leagues.

Les deux tiers de la saison sont maintenant chose du passé et les équipes sont engagées dans un sprint.

Après 20 matchs, l'Impact présente une fiche de 7-8-5. Rien d'éclatant, mais assez pour se retrouver parmi les sept équipes qui prendraient part aux éliminatoires si la saison prenait fin maintenant. Il reste cependant 10 matchs à jouer et les faux pas sont interdits.

« C'est une course folle, parce qu'il y a quatre équipes - Miami, Vancouver, Rochester et Montréal - pour trois places en éliminatoires », explique l'entraîneur-chef de l'Impact Marc Dos Santos.

Sans être défavorable, on ne peut pas dire que le dernier tiers du calendrier sera facile. Au cours des 10 dernières rencontres, cinq fois l'Impact affrontera un adversaire plus haut que lui au classement, dont deux cette semaine avec Portland mercredi et Porto Rico samedi.

« L'année dernière, nous étions dans la même situation et nous avions connu un excellent dernier tiers », indique Simon Gatti. « Alors, nous pouvons faire la même chose cette année. »

« Nous jouons bien depuis un bon bout de temps », ajoute le capitaine Mauro Biello. « Nous souhaitons entrer dans les éliminatoires avec le momentum. »

L'Impact présente un dossier de 7-4-4 depuis que Marc Dos Santos a pris les commandes de l'équipe. L'entraîneur est optimiste pour ce qu'il reste à accomplir, mais en regardant le classement, il est aussi réaliste.

« C'est très possible de finir cinquième et de voler le place de Rochester », dit Dos Santos. « Mais après, les quatre autres places sont déjà acquises. »

Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas dans la première division des USL. L'an dernier, l'Impact avait terminé en troisième position avec un dossier de 12-12-6 pour un total de 42 points. Cette saison, la troisième équipe au classement, Charleston, a déjà 41 points avec encore sept matchs à jouer.

*D'après un reportage de François-Etienne Corbin