MONTRÉAL - L'Impact ne dérougit pas. Le onze montréalais a signé un quatrième gain en autant de matchs, s'imposant cette fois-ci 1-0 face aux Red Bulls de New York, devant 26 259 spectateurs réunis au Stade olympique.

Une dominante victoire
Une dominante victoire

Marco Di Vaio, avec son deuxième de la saison, a fait la différence. Patrice Bernier a récolté une troisième aide sur ce but pour ainsi porter sa séquence de matchs avec au moins un point à trois. Troy Perkins a stoppé les trois tirs cadrés des visiteurs pour réussir un deuxième jeu blanc en quatre départs.

Et contrairement à la semaine dernière, face au Toronto FC, l'Impact n'a pas retrouvé ses allures de 2012 en deuxième demie et la défense a été en mesure de préserver la mince avance de l'équipe.

D'ailleurs, l'entraîneur-chef Marco Schdllibaum devait trouver un remplaçant à Alessandro Nesta, blessé aux adducteurs dans les premières minutes du match la semaine dernière. Il a surpris un peu tout le monde en titularisant le Québécois Karl Ouimette, qui a très bien fait dans l'axe.

« C'est ça la qualité de cette équipe: on n'a pas que 11 joueurs, a noté Schdllibaum. Karl a été très solide. Chapeau. Pour un premier match, c'est bien joué. »

Le Québécois a été utilisé pendant tout le match.

« J'étais très, très nerveux en embarquant sur le terrain, a admis Ouimette. Tu rentres dans le Stade et t'as tout le corps qui tremble un peu. Mais après ton premier bon ballon, après que tu aies gagné ton premier duel, t'es capable de t'appuyer là-dessus pour connaître un bon match. »

Après avoir été embouteillé dans son territoire pendant les 10 premières minutes de jeu, l'Impact s'est imposé à sa première occasion. Après un dégagement de Perkins pris par la défensive new-yorkaise à la 14e minute, Bernier s'est imposé pour immédiatement rediriger le ballon vers Di Vaio. L'attaquant italien s'est faufilé entre Heath Pearce et Markus Holgersson pour décocher un puissant tir qui n'a laissé aucune chance à Luis Robles.

« On a mieux géré »
« On a mieux géré »

« Ce but est survenu à un bon moment pour nous, car jusque-là, le match était plutôt l'affaire des Red Bulls », a analysé l'entraîneur.

Felipe a bien failli doubler l'avance des siens à la 22e. Après avoir accepté une passe de Di Vaio, le Brésilien a laissé partir un boulet d'environ 21 mètres, qui a forcé Robles à s'étirer de tout son long sur sa gauche pour sauver les meubles.

La meilleure chance des Red Bulls est survenue à la 38e minute. Sur un coup franc, Juninho a repéré Pearce à la gauche de la surface et la tête de ce dernier a forcé Perkins à effectuer un bel arrêt. Sur le retour, Peguy Luyindula a été incapable de cadrer sa frappe.

Les New-Yorkais ont appliqué une pression plus constante au retour de la pause et ils ont failli niveler la marque à la 60e. Repoussée dans sa surface, la défense de l'Impact a cafouillé, permettant à Fabian Espindola de prendre un tir à bout portant que Perkins a toutefois repoussé. Trois minutes plus tard, un coup franc pris de très loin par Juninho s'est faufilé jusqu'à Perkins, qui a semblé surpris, mais il a tout de même fait l'arrêt.

Di Vaio a ensuite raté deux bonnes chances de doubler l'avance des siens en l'espace de deux minutes. À la 70e, il a d'abord été incapable de faire dévier l'habile centre d'Andres Romero alors qu'il se trouvait seul devant Robles. À la 72e, c'est le gardien des Red Bulls qui s'est démarqué, effectuant un superbe arrêt sur le tir du pied gauche de l'Italien.

« J'aurais pu marquer au moins deux, peut-être trois buts, a admis l'attaquant. Je dois travailler des choses pour contribuer davantage. Mais je suis content, nous avons gagné. Ce n'est pas facile de gagner trois ou quatre parties d'affilée, d'avoir toujours une bonne concentration. »

À la 74e minute, Brandon Barklage a fait trébucher Bernier tout juste à l'extérieur de la surface de réparation, ce qui lui a valu son deuxième carton jaune de la rencontre. L'Impact n'a toutefois pas pu profiter de l'avantage d'un joueur, bien qu'il ait su se créer quelques belles occasions.

« La deuxième demie a été meilleure, a indiqué Schdllibaum. Je trouve que nous avons trop souffert en première demie, que nous étions trop loin de leurs joueurs et du jeu. En deuxième, nous avons été meilleurs »

« On est solide défensivement »
« On est solide défensivement »
« Je suis satisfait »
« Je suis satisfait »