Auteur d’une seule victoire depuis huit matchs dans son calendrier MLS, l’Impact de Montréal espère retrouver tout son aplomb devant ses partisans samedi contre le D.C. United (19h à RDS).

Les hommes de Marco Schällibaum souhaitent continuer sur la lancée amorcée lors de la deuxième partie de leur dernière rencontre contre le Fire à Chicago. Créant plusieurs occasions, la formation montréalaise est venue on ne peut plus près de combler un déficit de 2-0, mais Matteo Ferrari s’est fait voler un but avant la fin.

Le passage en format 4-4-2 a redonné vie à l’Impact contre le Fire et le retour anticipé d’Andrew Wenger pourrait fournir plus de munitions à l’entraîneur pour déployer ce système dans les prochains matchs.

« Même si c’est loin d’être facile de marquer dans cette ligue, je crois que nous pouvons faire beaucoup mieux en attaque. Je pense que cette demie deviendra le départ de notre relance pour revenir à notre niveau du début de la campagne », a commenté Felipe qui a enfilé l’unique but dans cette défaite de 2 à 1.

Mercredi, Wenger a participé à l’entraînement des siens et il devrait renouer avec l’action s’il ne ressent pas de douleur de sa blessure. Durant son absence, Schällibaum était limité dans ses options en attaque alors que Marco Di Vaio et Daniele Paponi ne pouvaient disputer toutes les minutes d’un calendrier chargé avec les matchs de la Ligue des champions de la CONCACAF.

Au cours de cette séance où l’intensité était au rendez-vous – le milieu Hernan Bernardello contribue clairement à cet aspect – le onze montréalais a mis l’accent sur déployer des attaques plus en largeur. Cette approche semble s’avérer l’une des solutions prônées par l’organisation pour retrouver sa touche offensive en créant des ouvertures dans le dernier tiers offensif pour les joueurs menaçants.

« On cherche de provoquer un peu plus vers les côtés surtout sur notre grand terrain à domicile. Quand le ballon se dirige en largeur, ça crée beaucoup plus de place dans l’axe », a confirmé l’entraîneur adjoint, Mauro Biello.

« Il faut exploiter la grandeur du terrain surtout que la circulation est lourde vers le milieu. Ensuite, on peut produire de bons pour les joueurs dans la surface », a ajouté Justin Mapp.

Si Di Vaio n’a pas touché la cible à ses cinq dernières présences sur le terrain, ses partenaires offensifs ne lui ont pas fourni toute l’aide requise. Parmi eux, Mapp (photo à gauche), Daniele Paponi, Sanna Nyassi et Felipe pourraient notamment lui enlever plus de pression sur les épaules. 

« Nous devons être meilleurs près du filet et avoir cet instinct de marqueur. Marco (Di Vaio) a enfilé plusieurs buts cette saison, mais nous sommes plusieurs qui doivent l’aider », a convenu Mapp qui a compté deux fois en 2013.

Le Brésilien a rapidement trouvé le fond du filet quand il s’est amené dans le duel contre Chicago et il veut que ce but relance sa saison moins convaincante que sa première dans la MLS.

« C’était important pour moi parce que je n’avais pas bien joué depuis un certain temps. Je veux revenir au Felipe de l’an dernier ce qui aiderait notre équipe. Je savais que ma deuxième année serait plus difficile car j’ai créé une surprise l’an dernier étant donné que personne ne me connaissait. J’ai beaucoup d’expérience pour un joueur de 22 ans, mais je dois encore apprendre plusieurs choses pour m’améliorer et je sais que je peux démontrer de belles choses en MLS », a raconté l’athlète fougueux.

Dans le cadre de ses six dernières prestations en MLS, l’Impact a été limité à un maigre total de quatre buts. Le moment ne pourrait guère être mieux choisi pour exploser en attaque étant donné que le D.C. United (la pire équipe du circuit) lui avait infligé un gênant revers de 3-1 le 3 août au RFK Stadium.

« J’espère que nous réagirons mieux que la dernière fois! Il faut retrouver notre rythme et notre confiance. C’est une équipe qui n’a rien à perdre et celles-ci deviennent parfois difficiles à affronter. On doit suivre notre plan de match en jouant avec confiance défensivement et en créant des chances en attaque », a analysé Biello.

La construction offensive a accaparé la majeure partie de l’entraînement, mais la défense risque d’accueillir du renfort alors qu’Adrian Lopez semble sur le point de contribuer. L’arrière espagnol a disputé un match complet en Ligue de réserve contre Chicago et il pourrait intégrer la formation pour une première fois contre le D.C. United.

Entamant une séquence de trois matchs en huit jours incluant un au Guatemala contre le C.D. Heredia, l’Impact aura besoin de l’apport d’une panoplie de joueurs dont probablement quelques jeunes moins expérimentés. En vue de cet éprouvant défi, Jeb Brovsky a d’ailleurs pris congé d’entraînement par mesure préventive pour son dos.

L'argument du classement devient de plus en plus important avec 12 matchs à écouler à la saison régulière. Ayant glissé en quatrième place dans l'Est, l'Impact ne peut point se permettre d'échapper les parties à sa portée. Le club de Schällibaum peut quand même remonter vers le haut sans tarder car il a joué deux parties de moins que les trois meneurs de la section.