À la fois si près et si loin.

 

Privé de nombreux joueurs et mené 2-1 après le match-aller disputé le 10 mars dernier, l’Impact avait l’obligation de marquer au moins deux fois à Orlando.

 

Que penser de cette victoire de 1-0, insuffisante pour atteindre le carré d’as de la Ligue des Champions?

 

Sur la coche

 

Luis Binks s’est peut-être fait crier après par son coach pour une passe forcée en fin de rencontre, sur l’ensemble du match il a été le meilleur des siens.

 

Il s’est plutôt bien débrouillé physiquement face à une attaque costaude, mais il a surtout été très bon pour mettre le pied sur le ballon et relancer l’attaque.

 

Du haut de ses 19 ans, l’Anglais doit être un des piliers sur lesquels construit la saison 2021.

 

Sur ma faim

 

À son arrivée en mars dernier, on attendait beaucoup de Victor Wanyama dans un maillot de l’Impact. On attend toujours.

 

En l’absence de plusieurs cadres, le Kenyan devait s’imposer et dicter le tempo au milieu de terrain. Sa présence devait inspirer les siens et effrayer l’adversaire. Il a plutôt patrouillé l’axe au pas de marche.

 

Entre des passes molles, un appui timide de l’attaque et des sautes d’humeur lorsqu’un coéquipier bondit plus rapidement que lui sur le ballon, Wanyama a été une déception totale.

 

En 24 matchs depuis son arrivée, il n’a jamais offert un match complet. Pour un joueur avec sa feuille de route, le comparable était Michael Bradley. Malheureusement, aucune rencontre disputée par Wanyama avec l’Impact n’arrive à la cheville des meilleurs matchs de l’Américain.

 

Sur la touche

 

Thierry Henry avait demandé à son équipe de dicter le tempo de la rencontre. C’est ce qu’elle a fait, sans toutefois capitaliser sur ses occasions de marquer.
 

Henry a aussi choisi de miser sur Mason Toye plutôt qu’Anthony Jackson-Hamel en attaque. Bien que le pari ait échoué, un système en 4-3-3 se prêtait mieux à une titularisation de l’Américain.

 

Au final, l’échec est dans la cour du joueur qui a déçu plutôt que dans celle du coach.

 

Sur la bonne voie

 

À son premier départ dans les couleurs de l’Impact, Mustafa Kizza a démontré qu’il a véritablement le potentiel pour améliorer le flanc gauche en 2021.

 

Avant qu’il ne manque de carburant, sa volonté de provoquer balle au pied et centrer le ballon dans la surface offraient un nouveau visage à ce couloir.

 

L’Ougandais devra passer du temps à se muscler au cours des prochains mois, mais son profil est très intéressant pour appuyer l’attaque. Chose que Jorge Corrales et Jukka Raitala ne faisaient que très peu à ce poste.

 

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