C’est sur l’heure du lunch dimanche que l’Impact foulait la pelouse du Stade Saputo pour une 2e fois cette saison. Une pelouse qui prend tranquillement du mieux.

Pour l’occasion, le Fire de Chicago était en visite dans la métropole. Les hommes de Veljko Paunovic étaient en quête d’une première victoire sur la route en 2019.

Après une première mi-temps où le bleu-blanc-noir a dominé la possession sans vraiment menacer le filet adverse, les visiteurs ont repris le dessus. Au sortir des vestiaires, le Fire s’est imposé et est devenu de plus en plus dangereux.

Alors qu’un verdict nul de 0-0 semblait des plus probables, le nouveau venu Omar Browne a joué les héros en marquant à ses débuts dans la Métropole.

Que retenir de cette victoire de l’Impact 1-0 ?

Sur la coche :

Evan Bush et la défense de l’Impact ont enregistré un 5e blanchissage cette saison. En 2018, les hommes de Rémi Garde ont mis 17 matchs pour atteindre cette même marque. Bien que ce soit une réussite collective, une mention spéciale revient au portier de 33 ans pour son magnifique arrêt à la 6e minute.

Evan Bush accumule les blanchissages

C’est d’ailleurs un scénario qui se répète cette saison. Les Montréalais accordent de grosses chances de marquer en début de rencontre et Bush sauve la mise.

Si ce n’était des déplacements à Kansas City et Philadelphie où tout s’est écroulé, on parlerait d’une des meilleures défenses de MLS. Je crois qu’il est juste de se garder une petite gêne, mais la fiche défensive reste très satisfaisante.

Sur ma faim :

À l’autre bout du terrain, les résultats sont beaucoup moins éclatants.

Entre les moments d’inattention d’Orji Okwonkwo lorsqu’il n’a pas le ballon, l’absence d’un milieu offensif et la présence d’un attaquant de pointe qui n’a pas marqué en près de 11h de jeu, dire que l’attaque bat de l’aile est un euphémisme.

Je crois toujours que Maxi Urruti est une bonne prise. Encore plus qu’à son arrivée à Montréal même. Pas comme attaquant par contre. Sa volonté de se placer en situation de marquer est insuffisante à mes yeux.

Le retour de Nacho Piatti masquera peut-être cette réalité, mais je doute qu’il ne la change.

Sur la touche :

Le résultat donne raison à Rémi Garde et en fin de compte, c’est peut-être tout ce qui compte. Je peine tout de même à comprendre le peu de remise en question du rôle d’Urruti. L’Argentin a cadré 4 tirs en 8 matchs cette saison.

Je ne suis pas de ceux qui veulent le voir le banc. Au contraire.

J’aimerais simplement voir ses efforts mener à plus de buts plutôt qu’à des centres pour personne, car il n’est pas dans la surface. Mon plus grand souhait pour le prochain match est de voir Urruti jouer dans un poste plus reculé derrière Anthony Jackson-Hamel en pointe. Chacun jouerait sur ses qualités.

Question de ne plus me fier uniquement sur les blanchissages, je crois que cette option a beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients.

Sur la bonne voie :

On s’attendait à voir Omar Browne jouer ses premières minutes de MLS face au Fire, mais pas si tôt dans la rencontre. Une blessure à Clément Bayiha a forcé une entrée hâtive du Panaméen avant la mi-temps.

Des débuts parfaits pour Browne

On retiendra évidemment son effort solo, mais c’est sa volonté de combiner avec les autres qui m’intéresse le plus. Contrairement à Orji Okwonkwo qui est encore très unidimensionnel dans son jeu, Browne semble vouloir apporter plus que des dribles. C’est un bon début.

Pour se faire accepter par le vestiaire et la foule du Stade Saputo, il ne pouvait demander mieux qu’un but vainqueur à son premier match.