Pourquoi ouvrir une compétition nationale à des clubs de divisions inférieures? Pour des duels comme celui de mercredi soir.

 

Une équipe de première division avec des moyens largement supérieurs qui s’accroche les pieds dans un stade entouré d’une piste de course et d’estrades temporaires. C’est ça la coupe!

 

Que retenir de ce match nul de l’Impact 2-2 à York9?

 

Sur la coche :

 

Équipe d’expansion dans une ligue vieille de quelques mois, York9 vient d’offrir une belle carte de visite à la Première Ligue Canadienne. Dans le jeu, le club ontarien a tenu se bout. Dans le dernier droit, alors que je m’attendais à le voir crouler physiquement, il s’est surpassé.

 

Omar Browne a ouvert le score pour les Montréalais avant qu’une volée du tonnerre de Ryan Telfer n’égale la marque avec 7 minutes à jouer. Ça mettait la table pour une fin de match complètement folle. Les locaux ont ensuite pris les devants à la 88e avant que Saphir Taïder ne marque sur penalty dans les arrêts de jeu.

 

Match terminé? Pas tout à fait! Joseph Di Chiara a frappé la barre avant le coup de sifflet final.

 

Pour la toute première rencontre de l’histoire entre une équipe de MLS et un club de CPL, difficile d’écrire un scénario plus dramatique.

 

Sur ma faim :

 

Dans la dernière demi-heure, Maxi Urruti a pesé sur la rencontre. Il a joué un rôle important dans la construction du premier but montréalais et gagné le penalty qui a mené au second.

 

Dans l’heure qui a précédé, ça tournait en rond.

 

Un match de plus pour me convaincre que son vrai poste avec l’Impact est celui de deuxième attaquant et non pur de no 9.

 

Sur la touche :

 

Au fil des ans, les XI de départ de l’Impact en Championnat Canadien ont été vivement critiqués.

 

Mercredi soir, Rémi Garde a présenté un alignement équilibré où les Daniel Kinumbe et Zachary Brault-Guillard continuaient de prendre de l’expérience aux côtés des Diallo, Piette, Urruti et compagnie.

 

Pour un match de Coupe à trois jours d’un derby contre Toronto en MLS, Garde a bien géré la chose. Les joueurs sur le terrain avaient largement ce qu’il fallait pour rentrer avec une victoire.

 

Sur la bonne voie :

 

La beauté de cette compétition est qu’on ne juge qu’après le match-retour. L’Impact devrait-il déjà être à l’abri?

 

Oui.

 

Il reste néanmoins en bonne position pour atteindre le carré d’as.

 

Un point récolté sur la route et deux buts marqués au passage devraient être suffisants. À défaut de déjà pouvoir penser aux demi-finales, on aura un enjeu intéressant pour le retour au Stade Saputo le 24 juillet.