MONTRÉAL – Aussitôt son premier but de la saison marqué. Marco Donadel ne pensait qu’à une chose : célébrer avec sa fille.

« Avant le match elle m’a dit : " S’il te plaît, marque un but ", mais c’est ce qu’elle me dit chaque fois », rigolait avec les journalistes le milieu de terrain de l’Impact, alors que sa petite Beatricia était confortablement installée derrière lui, dans son casier.

C’est pourquoi après avoir déjoué Steve Clark d’une puissante frappe dans la lucarne dans une victoire de 3-0 du onze montréalais sur le Crew de Columbus, l’Italien s’est empressé de rejoindre sa fille aux abords du terrain et de l’étreindre amoureusement.

« Je suis débarqué ici en janvier et j’ai passé quatre mois sans ma famille, qui est venue me rejoindre il n’y a qu’une vingtaine de jours. Toute la famille demeure ici maintenant et j’ai immédiatement pensé à eux. »
Une scène qui a aussitôt ému son coéquipier Evan Bush.

« D’ordinaire, je suis excité lors de chacun des buts marqués par mes coéquipiers, mais je maîtrise habituellement mes émotions. Pas pour celui-là! Je suis heureux pour lui parce qu’il trime dur », ne pouvait que se réjouir le gardien de l’Impact.

« Il trouve de plus en plus son rythme il ne faut pas oublier qu’il a raté sa part d’action, rappelait quant à lui l’entraîneur-chef Frank Klopas au sujet de Donadel. Son habileté a voir le jeu et jouer à la fois simplement et rapidement, tout en couvrant le terrain, je crois que nous allons la voir de plus en plus. »

Un but chaleureux

Arrivé à Montréal dans une forme qui n’était pas optimale, Donadel connaît en effet ses meilleurs moments après en avoir arraché quelque peu sur le terrain, notamment sur le plan de la discipline.

« Il y a un ou deux mois, je savais quelles étaient mes capacités et j’avais confiance, a sobrement noté Donadel. Je ne peux être qu’heureux. »

Sa fille aussi.

Mission accomplie pour l'Impact