Irrésistible Turquie
Soccer dimanche, 15 juin 2008. 16:49 jeudi, 12 déc. 2024. 10:42
GENEVE, Suisse - Grâce à trois buts dans le dernier quart d'heure, dont deux de son capitaine Nihat Kahveci, la Turquie, après avoir été menée 2-0, a renversé la vapeur pour s'imposer 3-2, dimanche, face à la République Tchèque et s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro.
Les Turcs, qui étaient menés de deux longueurs après les buts de Jan Koller (34e) et Jaroslav Plasil et semblaient résignés, ont finalement tout bousculé sur leur passage. Relancée par un but d'Arda Turan (75e), la Turquie a égalisé puis est passée devant grâce à Nihat (87e et 89e) au terme de cette dernière rencontre du groupe A.
La Turquie est ainsi la cinquième nation qualifiée pour les quarts de finale après le Portugal (groupe A), la Croatie (groupe B), les Pays-Bas (groupe C) et, enfin, l'Espagne (groupe D), qui avaient tous déjà empoché leur billet au terme de leurs deux premiers matches.
Cette qualification permet également de connaître la première des quatre affiches des quarts de finale. Elle mettra aux prises, vendredi soir, à Bâle, les Turcs et les Croates.
Véritable huitième de finale dont le vainqueur était assuré d'accompagner le Portugal en quarts, ce match a tenu ses promesses. Comme face aux Suisses, les Turcs se sont imposés en fin de match face à des Tchèques dépassés, à l'image de leur gardien Petr Cech, dans un très mauvais jour.
Les deux formations ont affirmé leur intention d'attaquer pour éviter d'avoir, éventuellement, à se départager aux tirs au but.
La Turquie s'est présentée dans une configuration a priori plus offensive, avec la titularisation de Semih Senturk en renfort de Nihat Kahveci à la pointe de l'attaque. Côté tchèque, l'expérimenté Karel Bruckner s'est montré relativement prudent avec le seul Jan Koller en fer de lance.
La République tchèque a attaqué nettement mieux la rencontre et c'est elle qui a décoché le premier tir de la partie sur une belle volée de Marek Matejovski, qu'a bloquée Volkan Demirel (20e). Le même Matejovski a adressé un bon centre tendu qui serait parvenu à Libor Sionko sans la bonne intervention de Demirel (33e).
La domination tchèque s'est révélée payante. Suite à un renversement d'attaque, Zdenel Grygera, bien décalé à droite, a pu centrer. Koller, avec ses deux mètres, a repris de la tête et expédié un missile sous la barre transversale que Demirel n'a pu que bloquer partiellement (34e).
Les Turcs ont alors commencé à se montrer aux avants-postes, bien que leurs actions soient considérablement entravées par pression constante des Tchèques au milieu du terrain. Les hommes de Bruckner ont reculé sans concéder d'occasions, si ce n'est sur des coups de tête du grand Servet Cetin.
Alors que la pluie s'est invitée aux débats en début de seconde période, la réorganisation tactique de la sélection turque lui a été nettement bénéfique. La première tentative cadrée des Turcs est intervue avec une tête de Tuncay Sanli sur laquelle Petr Cech a été impeccable (52e).
Les Tchèques ont quant à eux opéré en contre. Parti à la limite du hors-jeu, Koller s'est présenté seul devant Demirel, mais n'a pas cadré sa frappe du gauche (60e). Ce ne fut que partie remise, car sur la contre-attaque suivante, Sionko a adressé un long ballon au deuxième poteau opposé où a surgi l'ancien Monégasque Jaroslav Plasil pour le deuxième but (62e).
Ce but a fait entrer Fatih Terim, le technicien turc, dans une colère noire. Sur le coup, son équipe jouait à dix, car Emre Gungor, blessé, était sorti et que son remplaçant n'avait pas eu le temps de rentrer.
Les Turcs ont alors paru sortir du match. C'est même le poteau qui les a sauvés sur un tir de Jan Polak (71e). Mais la Turquie s'est relanée sur un mouvement amorcé par Hamit Altintop et a conclu d'une superbe frappe de Turan, déjà auteur du but victorieux de son équipe face à la Suisse (75e).
La mécanique turque est repartie et Cech lui a donné involontairement un coup de main. Sur une balle aérienne, le gardien de Chelsea n'a pu capter le ballon et Nihat, qui était derrière, n'a eu qu'à profiter du cadeau (87e).
À la rue en défense, les Tchèques ont alors laissé alors le même Nihat partir dans leur dos et venir tuer le match (89e). Dernier avatar de ce match à sensation, Demirel a été expulsé et manquera donc le quart de finale (92e).
Les déclarations du match
Tomas Ujfalusi (défenseur et capitaine tchèque): "Nous menions 2-0 et nous aurions dû contrôler les choses jusqu'à la fin. Mais nous avons raté notre fin de match. Après le premier but de la Turquie, nous avons en effet reculé, puis encaissé le second avant de commettre de nouvelle fautes et prendre un 3e but. Nous sommes tellement désolés".
Fatih Terim (sélectionneur de la Turquie): "J'adresse un message au pays et je dis aux gens: +Allez dans la rue, allez fêter cette victoire, profitez de ce moment+! J'avais dit après la victoire contre la Suisse qu'on se souviendrait de nous. Je le dis encore aujourd'hui!"
Les Turcs, qui étaient menés de deux longueurs après les buts de Jan Koller (34e) et Jaroslav Plasil et semblaient résignés, ont finalement tout bousculé sur leur passage. Relancée par un but d'Arda Turan (75e), la Turquie a égalisé puis est passée devant grâce à Nihat (87e et 89e) au terme de cette dernière rencontre du groupe A.
La Turquie est ainsi la cinquième nation qualifiée pour les quarts de finale après le Portugal (groupe A), la Croatie (groupe B), les Pays-Bas (groupe C) et, enfin, l'Espagne (groupe D), qui avaient tous déjà empoché leur billet au terme de leurs deux premiers matches.
Cette qualification permet également de connaître la première des quatre affiches des quarts de finale. Elle mettra aux prises, vendredi soir, à Bâle, les Turcs et les Croates.
Véritable huitième de finale dont le vainqueur était assuré d'accompagner le Portugal en quarts, ce match a tenu ses promesses. Comme face aux Suisses, les Turcs se sont imposés en fin de match face à des Tchèques dépassés, à l'image de leur gardien Petr Cech, dans un très mauvais jour.
Les deux formations ont affirmé leur intention d'attaquer pour éviter d'avoir, éventuellement, à se départager aux tirs au but.
La Turquie s'est présentée dans une configuration a priori plus offensive, avec la titularisation de Semih Senturk en renfort de Nihat Kahveci à la pointe de l'attaque. Côté tchèque, l'expérimenté Karel Bruckner s'est montré relativement prudent avec le seul Jan Koller en fer de lance.
La République tchèque a attaqué nettement mieux la rencontre et c'est elle qui a décoché le premier tir de la partie sur une belle volée de Marek Matejovski, qu'a bloquée Volkan Demirel (20e). Le même Matejovski a adressé un bon centre tendu qui serait parvenu à Libor Sionko sans la bonne intervention de Demirel (33e).
La domination tchèque s'est révélée payante. Suite à un renversement d'attaque, Zdenel Grygera, bien décalé à droite, a pu centrer. Koller, avec ses deux mètres, a repris de la tête et expédié un missile sous la barre transversale que Demirel n'a pu que bloquer partiellement (34e).
Les Turcs ont alors commencé à se montrer aux avants-postes, bien que leurs actions soient considérablement entravées par pression constante des Tchèques au milieu du terrain. Les hommes de Bruckner ont reculé sans concéder d'occasions, si ce n'est sur des coups de tête du grand Servet Cetin.
Alors que la pluie s'est invitée aux débats en début de seconde période, la réorganisation tactique de la sélection turque lui a été nettement bénéfique. La première tentative cadrée des Turcs est intervue avec une tête de Tuncay Sanli sur laquelle Petr Cech a été impeccable (52e).
Les Tchèques ont quant à eux opéré en contre. Parti à la limite du hors-jeu, Koller s'est présenté seul devant Demirel, mais n'a pas cadré sa frappe du gauche (60e). Ce ne fut que partie remise, car sur la contre-attaque suivante, Sionko a adressé un long ballon au deuxième poteau opposé où a surgi l'ancien Monégasque Jaroslav Plasil pour le deuxième but (62e).
Ce but a fait entrer Fatih Terim, le technicien turc, dans une colère noire. Sur le coup, son équipe jouait à dix, car Emre Gungor, blessé, était sorti et que son remplaçant n'avait pas eu le temps de rentrer.
Les Turcs ont alors paru sortir du match. C'est même le poteau qui les a sauvés sur un tir de Jan Polak (71e). Mais la Turquie s'est relanée sur un mouvement amorcé par Hamit Altintop et a conclu d'une superbe frappe de Turan, déjà auteur du but victorieux de son équipe face à la Suisse (75e).
La mécanique turque est repartie et Cech lui a donné involontairement un coup de main. Sur une balle aérienne, le gardien de Chelsea n'a pu capter le ballon et Nihat, qui était derrière, n'a eu qu'à profiter du cadeau (87e).
À la rue en défense, les Tchèques ont alors laissé alors le même Nihat partir dans leur dos et venir tuer le match (89e). Dernier avatar de ce match à sensation, Demirel a été expulsé et manquera donc le quart de finale (92e).
Les déclarations du match
Tomas Ujfalusi (défenseur et capitaine tchèque): "Nous menions 2-0 et nous aurions dû contrôler les choses jusqu'à la fin. Mais nous avons raté notre fin de match. Après le premier but de la Turquie, nous avons en effet reculé, puis encaissé le second avant de commettre de nouvelle fautes et prendre un 3e but. Nous sommes tellement désolés".
Fatih Terim (sélectionneur de la Turquie): "J'adresse un message au pays et je dis aux gens: +Allez dans la rue, allez fêter cette victoire, profitez de ce moment+! J'avais dit après la victoire contre la Suisse qu'on se souviendrait de nous. Je le dis encore aujourd'hui!"