Italie: le "Trap" fait de la résistance
Soccer mercredi, 23 juin 2004. 11:46 mercredi, 11 déc. 2024. 21:47
LISBONNE (AFP) - Le sélectionneur italien Giovanni Trapattoni a affirmé mercredi à Lisbonne que, contrairement aux informations circulant en Italie, il n'envisageait pas de proposer sa démission à la suite de l'élimination de la Squadra Azzurra au premier tour de l'Euro-2004 de soccer.
"Mon principe est: +On n'abandonne jamais+", a-t-il déclaré lors d'un point de presse au camp de base de la délégation italienne près de la capitale portugaise.
"J'aime mon métier et je n'ai jamais perdu mon enthousiasme. J'ai toujours le sentiment d'être comme l'un des joueurs et, dans ma tête, je suis encore un jeune homme", a-t-il ajouté en allusion ironique à ses 65 ans.
S'il n'envisage pas de jeter volontairement l'éponge, le "Trap" n'est pas pour autant assuré que la Fédération italienne (FIGC) lui proposera de renouveler son contrat, qui arrive à échéance le 30 juin.
Mardi soir, à l'issue de la victoire - vaine - de l'Italie contre la Bulgarie (2-1), le directeur du quotidien sportif italien Gazzetta dello sport Pietro Calabrese, a déclaré à la télévision italienne que Trapattoni présenterait sa démission vendredi à Rome lors du conseil fédéral de la FIGC.
Selon Calabrese, c'est Marcello Lippi, dont le contrat d'entraîneur de la Juventus de Turin se termine également le 30 juin, qui devrait lui succéder.
Trapattoni fait comme si de rien n'était. Lui, veut tourner rapidement la page de l'échec portugais pour ne s'intéresser qu'à l'avenir.
Pas d'excuses
"J'aurais aimé être assis devant vous avec un large sourire mais, malheureusement, la chance n'a pas été de mon côté", a-t-il regretté.
"Nous avons été éliminés mais je persiste à penser que nous avons l'une des plus fortes équipes d'Europe, probablement parmi les cinq meilleures. Nous méritions d'aller en quart de finale", a-t-il estimé.
Il s'est refusé à entrer dans la polémique concernant le match nul 2-2 mardi entre les voisins scandinaves, Suède et Danemark, qui a rendu vain le succès italien sur la Bulgarie.
"Je ne me laisserai pas entraîner dans ce genre de discussion. Les pays du Nord ont toujours fait preuve de fair-play dans le sport", a-t-il sèchement coupé court.
Le "Trap" n'a pas non plus voulu chercher d'excuse au mauvais départ de la sélection, un match nul (0-0) concédé d'entrée le 14 juin face au Danemark.
"Il n'y a pas d'excuses. Les faits sont là. Nous nous sommes créé de nombreuses occasions de but, nous n'en avons concrétisée aucune", a-t-il constaté.
Le deuxième faux pas, un nouveau nul (1-1), cette fois contre la Suède le 18 juin, le peut-être futur ex-sélectionneur l'impute à l'exploit technique inédit réussi par l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic, auteur du but égalisateur, que Trapattoni a décrit comme un "superbe tir du talon en retourné".
"Avec deux points en deux matches, nous étions fatalement dans de sales draps", a-t-il conclu. Lui inclus.
"Mon principe est: +On n'abandonne jamais+", a-t-il déclaré lors d'un point de presse au camp de base de la délégation italienne près de la capitale portugaise.
"J'aime mon métier et je n'ai jamais perdu mon enthousiasme. J'ai toujours le sentiment d'être comme l'un des joueurs et, dans ma tête, je suis encore un jeune homme", a-t-il ajouté en allusion ironique à ses 65 ans.
S'il n'envisage pas de jeter volontairement l'éponge, le "Trap" n'est pas pour autant assuré que la Fédération italienne (FIGC) lui proposera de renouveler son contrat, qui arrive à échéance le 30 juin.
Mardi soir, à l'issue de la victoire - vaine - de l'Italie contre la Bulgarie (2-1), le directeur du quotidien sportif italien Gazzetta dello sport Pietro Calabrese, a déclaré à la télévision italienne que Trapattoni présenterait sa démission vendredi à Rome lors du conseil fédéral de la FIGC.
Selon Calabrese, c'est Marcello Lippi, dont le contrat d'entraîneur de la Juventus de Turin se termine également le 30 juin, qui devrait lui succéder.
Trapattoni fait comme si de rien n'était. Lui, veut tourner rapidement la page de l'échec portugais pour ne s'intéresser qu'à l'avenir.
Pas d'excuses
"J'aurais aimé être assis devant vous avec un large sourire mais, malheureusement, la chance n'a pas été de mon côté", a-t-il regretté.
"Nous avons été éliminés mais je persiste à penser que nous avons l'une des plus fortes équipes d'Europe, probablement parmi les cinq meilleures. Nous méritions d'aller en quart de finale", a-t-il estimé.
Il s'est refusé à entrer dans la polémique concernant le match nul 2-2 mardi entre les voisins scandinaves, Suède et Danemark, qui a rendu vain le succès italien sur la Bulgarie.
"Je ne me laisserai pas entraîner dans ce genre de discussion. Les pays du Nord ont toujours fait preuve de fair-play dans le sport", a-t-il sèchement coupé court.
Le "Trap" n'a pas non plus voulu chercher d'excuse au mauvais départ de la sélection, un match nul (0-0) concédé d'entrée le 14 juin face au Danemark.
"Il n'y a pas d'excuses. Les faits sont là. Nous nous sommes créé de nombreuses occasions de but, nous n'en avons concrétisée aucune", a-t-il constaté.
Le deuxième faux pas, un nouveau nul (1-1), cette fois contre la Suède le 18 juin, le peut-être futur ex-sélectionneur l'impute à l'exploit technique inédit réussi par l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic, auteur du but égalisateur, que Trapattoni a décrit comme un "superbe tir du talon en retourné".
"Avec deux points en deux matches, nous étions fatalement dans de sales draps", a-t-il conclu. Lui inclus.