Jabulani : la FIFA admet les problèmes
Soccer samedi, 26 juin 2010. 13:05 dimanche, 15 déc. 2024. 05:59
JOHANNESBURG - La FIFA a admis samedi qu'il pourrait y avoir quelque chose qui cloche avec le Jabulani, le ballon officiel de la Coupe du monde 2010, mais elle n'agira pas tant que le tournoi ne sera pas terminé.
Plusieurs joueurs ont qualifié le Jabulani de «ballon de supermarché», disant qu'il était imprévisible et qu'il volait trop facilement.
«Nous ne sommes pas sourds, a dit le secrétaire général de la FIFA, le Français Jérôme Valcke. La FIFA reçoit les commentaires qui ont été émis sur le ballon.»
Valcke a déclaré que la FIFA allait discuter du sujet avec les entraîneurs et les équipes après la Coupe du monde avant d'ensuite rencontre le manufacturier, Adidas.
«Il y a des règles pour la taille et le poids, (...) mais le ballon doit être parfait», a-t-il ajouté.
Les gardiens se sont plaints du ballon officiel de toutes les récentes Coupes du monde, mais cette fois, même les attaquants et les entraîneurs ont joint la danse.
Le sélectionneur du Brésil, Dunga, a eu une sévère prise de bec avec Valcke au sujet du Jabulani avant le tournoi, mettant au défi le dirigeant de la FIFA de sauter sur un terrain et de tenter de contrôler le ballon. Le défenseur danois Daniel Agger a dit que le ballon faisait paraître certains joueurs tels des «marins saouls» sur le terrain.
Le Jabulani pourrait créer encore plus de problèmes dans les matchs éliminatoires, qui peuvent se conclure par des tirs de barrage.
«Les ballons ont changé au cours des dernières années. Ils sont devenus plus rapides et en plus de cela, à Johannesburg, nous devons jouer à une altitude de 1700 mètres, ce qui rend le ballon encore plus rapide, a dit l'ex-gardien allemand Oliver Kahn. Les gardiens doivent travailler encore plus fort, mais je ne crois pas que l'on puisse se servir du ballon ou de l'altitude comme excuse.»
Il s'est marqué 16 buts de moins qu'en 2006 dans la première phase de la Coupe du monde sud-africaine, 101 contre 117 en Allemagne. Toutefois, les clubs ont joué un style plus défensif, alors il est difficile de mettre la responsabilité de ce déclin offensif sur le ballon.
À ce rythme, le Mondial établirait une nouvelle marque pour le moins de buts marqués. En 1990, dans un tournoi au style très défensif - même dans la phase éliminatoire - 2,21 buts par match ont été comptés. Jusqu'ici, la moyenne de ce Mondial se chiffre à 2,10 buts par match.
Adidas a fourni le ballon officiel du tournoi depuis la Coupe du monde de 1970 et son contrat s'étend jusqu'en 2014. La compagnie allemande a défendu le Jabulani, disant ignorer pourquoi toutes ces plaintes avaient été émises puisque toutes les équipes qualifiées avaient reçu le ballon avant le tournoi pour le mettre à l'essai.
«On parle beaucoup des stades, des infrastructures et de la télévision et c'est très bien tout ça, mais avant tout, on doit se soucier du ballon, des crampons et des maillots, a dit le gardien italien Gianluigi Buffon. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait retourner au bon vieux ballon noir et blanc avec lequel on jouait quand nous étions enfants.»
Pour ce qui est de l'esthétisme, Valcke a dit que par le passé, le choix de couleurs trop voyantes avait été critiqué, c'est pourquoi le Jabulani est majoritairement blanc.
Plusieurs joueurs ont qualifié le Jabulani de «ballon de supermarché», disant qu'il était imprévisible et qu'il volait trop facilement.
«Nous ne sommes pas sourds, a dit le secrétaire général de la FIFA, le Français Jérôme Valcke. La FIFA reçoit les commentaires qui ont été émis sur le ballon.»
Valcke a déclaré que la FIFA allait discuter du sujet avec les entraîneurs et les équipes après la Coupe du monde avant d'ensuite rencontre le manufacturier, Adidas.
«Il y a des règles pour la taille et le poids, (...) mais le ballon doit être parfait», a-t-il ajouté.
Les gardiens se sont plaints du ballon officiel de toutes les récentes Coupes du monde, mais cette fois, même les attaquants et les entraîneurs ont joint la danse.
Le sélectionneur du Brésil, Dunga, a eu une sévère prise de bec avec Valcke au sujet du Jabulani avant le tournoi, mettant au défi le dirigeant de la FIFA de sauter sur un terrain et de tenter de contrôler le ballon. Le défenseur danois Daniel Agger a dit que le ballon faisait paraître certains joueurs tels des «marins saouls» sur le terrain.
Le Jabulani pourrait créer encore plus de problèmes dans les matchs éliminatoires, qui peuvent se conclure par des tirs de barrage.
«Les ballons ont changé au cours des dernières années. Ils sont devenus plus rapides et en plus de cela, à Johannesburg, nous devons jouer à une altitude de 1700 mètres, ce qui rend le ballon encore plus rapide, a dit l'ex-gardien allemand Oliver Kahn. Les gardiens doivent travailler encore plus fort, mais je ne crois pas que l'on puisse se servir du ballon ou de l'altitude comme excuse.»
Il s'est marqué 16 buts de moins qu'en 2006 dans la première phase de la Coupe du monde sud-africaine, 101 contre 117 en Allemagne. Toutefois, les clubs ont joué un style plus défensif, alors il est difficile de mettre la responsabilité de ce déclin offensif sur le ballon.
À ce rythme, le Mondial établirait une nouvelle marque pour le moins de buts marqués. En 1990, dans un tournoi au style très défensif - même dans la phase éliminatoire - 2,21 buts par match ont été comptés. Jusqu'ici, la moyenne de ce Mondial se chiffre à 2,10 buts par match.
Adidas a fourni le ballon officiel du tournoi depuis la Coupe du monde de 1970 et son contrat s'étend jusqu'en 2014. La compagnie allemande a défendu le Jabulani, disant ignorer pourquoi toutes ces plaintes avaient été émises puisque toutes les équipes qualifiées avaient reçu le ballon avant le tournoi pour le mettre à l'essai.
«On parle beaucoup des stades, des infrastructures et de la télévision et c'est très bien tout ça, mais avant tout, on doit se soucier du ballon, des crampons et des maillots, a dit le gardien italien Gianluigi Buffon. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait retourner au bon vieux ballon noir et blanc avec lequel on jouait quand nous étions enfants.»
Pour ce qui est de l'esthétisme, Valcke a dit que par le passé, le choix de couleurs trop voyantes avait été critiqué, c'est pourquoi le Jabulani est majoritairement blanc.