Johansson croit en ses chances
Soccer vendredi, 19 janv. 2007. 13:18 vendredi, 13 déc. 2024. 06:42
NYON, Suisse (AP) - Lennart Johansson a affirmé vendredi qu'il est presque certain de battre Michel Platini et de conserver son poste la semaine prochaine lors de l'élection du président de l'UEFA.
Le Suédois de 77 ans, qui est à la tête du soccer européen depuis 1990, a déclaré qu'il estime devoir bénéficier d'un nombre suffisant de soutiens parmi les 52 fédérations votantes, pour devancer Platini lors de l'élection qui aura lieu le 26 janvier à Dusseldorf.
"S'ils votent comme ils m'ont dit qu'ils allaient voter, et comme j'ai des raisons de penser qu'ils vont le faire, alors je vais gagner", a déclaré Johansson.
Il a ajouté que le suspense demeure en raison du vote à bulletins secrets qu'effectueront les 52 présidents de la plus puissante des fédérations continentales de football.
"Un vote secret veut dire que les gens peuvent dire une chose et en faire une autre. Cela rend l'issue plus difficile à prévoir", a-t-il ajouté.
Michel Platini avait déclaré jeudi dans une interview avec l'Associated Press qu'il est lui aussi confiant de l'emporter vendredi prochain, lors du vote qui s'annonce très serré.
S'il n'a pas critiqué le triple Ballon d'or français, le Suédois a dénoncé la volonté de Platini d'offrir une meilleure représentation aux petites nations du football en Ligue des champions.
Platini, qui a reçu le soutien appuyé de Raymond Domenech le sélectionneur de l'équipe de France vice-championne du monde, souhaite que les grandes nations ne puissent pas avoir plus de trois représentants chacune en Ligue des champions.
"Je ne ferai aucun changement dans cette compétition qui est louée par les joueurs, les clubs et les petites nations", a déclaré Johansson lors d'une conférence de presse. "Pourquoi changerions nous une compétition qui est une "success story"? La Champion's League est diffusée par les télévisions du monde entier, et plusieurs sports souhaitent copier sa formule".
Platini estime qu'il est anormal que des pays comme l'Angleterre, l'Italie et l'Espagne puissent avoir quatre représentants, alors que d'autres pays comme le Danemark n'en ont qu'un.
Le Français de 51 ans a déclaré à l'AP que les grandes nations ne perdront rien avec sa formule, puisqu'au lieu de bénéficier de 2+2 tickets (deux places assurées, deux autres soumises au tour éliminatoire) comme actuellement, elles bénéficieront de trois places directement.
Johansson qui s'était dit "attristé" par des propos de Platini concernant sa décision de se représenter à un âge avancé, a tendu la main au Français vendredi en indiquant que son adversaire pourrait devenir son successeur dans quatre ans.
"Il y a toujours un futur pour lui, car il peut encore apprendre et gagner en expérience, ce qu'il n'a pas encore", a déclaré Johansson qui a fait campagne sur le thème de "la gestion de l'héritage".
"Il faut de l'expérience pour administrer et conduire 52 pays de différentes religions, de différentes langues et aux visions différentes", a-t-il dit.
Johansson a critiqué le président de la FIFA Sepp Blatter, coupable à ses yeux d'avoir émis des commentaires extrêmement favorables à Platini, co-organisateur de la Coupe du monde 1998. "Le président de la FIFA devrait rester neutre", a déclaré Johansson.
Le Suédois de 77 ans, qui est à la tête du soccer européen depuis 1990, a déclaré qu'il estime devoir bénéficier d'un nombre suffisant de soutiens parmi les 52 fédérations votantes, pour devancer Platini lors de l'élection qui aura lieu le 26 janvier à Dusseldorf.
"S'ils votent comme ils m'ont dit qu'ils allaient voter, et comme j'ai des raisons de penser qu'ils vont le faire, alors je vais gagner", a déclaré Johansson.
Il a ajouté que le suspense demeure en raison du vote à bulletins secrets qu'effectueront les 52 présidents de la plus puissante des fédérations continentales de football.
"Un vote secret veut dire que les gens peuvent dire une chose et en faire une autre. Cela rend l'issue plus difficile à prévoir", a-t-il ajouté.
Michel Platini avait déclaré jeudi dans une interview avec l'Associated Press qu'il est lui aussi confiant de l'emporter vendredi prochain, lors du vote qui s'annonce très serré.
S'il n'a pas critiqué le triple Ballon d'or français, le Suédois a dénoncé la volonté de Platini d'offrir une meilleure représentation aux petites nations du football en Ligue des champions.
Platini, qui a reçu le soutien appuyé de Raymond Domenech le sélectionneur de l'équipe de France vice-championne du monde, souhaite que les grandes nations ne puissent pas avoir plus de trois représentants chacune en Ligue des champions.
"Je ne ferai aucun changement dans cette compétition qui est louée par les joueurs, les clubs et les petites nations", a déclaré Johansson lors d'une conférence de presse. "Pourquoi changerions nous une compétition qui est une "success story"? La Champion's League est diffusée par les télévisions du monde entier, et plusieurs sports souhaitent copier sa formule".
Platini estime qu'il est anormal que des pays comme l'Angleterre, l'Italie et l'Espagne puissent avoir quatre représentants, alors que d'autres pays comme le Danemark n'en ont qu'un.
Le Français de 51 ans a déclaré à l'AP que les grandes nations ne perdront rien avec sa formule, puisqu'au lieu de bénéficier de 2+2 tickets (deux places assurées, deux autres soumises au tour éliminatoire) comme actuellement, elles bénéficieront de trois places directement.
Johansson qui s'était dit "attristé" par des propos de Platini concernant sa décision de se représenter à un âge avancé, a tendu la main au Français vendredi en indiquant que son adversaire pourrait devenir son successeur dans quatre ans.
"Il y a toujours un futur pour lui, car il peut encore apprendre et gagner en expérience, ce qu'il n'a pas encore", a déclaré Johansson qui a fait campagne sur le thème de "la gestion de l'héritage".
"Il faut de l'expérience pour administrer et conduire 52 pays de différentes religions, de différentes langues et aux visions différentes", a-t-il dit.
Johansson a critiqué le président de la FIFA Sepp Blatter, coupable à ses yeux d'avoir émis des commentaires extrêmement favorables à Platini, co-organisateur de la Coupe du monde 1998. "Le président de la FIFA devrait rester neutre", a déclaré Johansson.