Joseph Blatter réélu
Soccer jeudi, 31 mai 2007. 09:53 dimanche, 15 déc. 2024. 05:46
ZURICH - Joseph Blatter a été réélu jeudi, sans surprise, à la tête de la Fédération internationale de soccer (FIFA) pour un troisième mandat de quatre ans lors du 57e Congrès de la FIFA au cours duquel le Suisse, unique candidat à sa propre succession, a souhaité se poser en rassembleur après les divisions de 2002.
Les temps ont bien changé en cinq ans pour le président de la FIFA. Contesté, vilipendé, accusé de corruption, M. Blatter avait connu un Congrès agité à Séoul juste avant le Mondial asiatique et avait dû affronter un adversaire de poids, le Camerounais Issa Hayatou, patron de la Confédération africaine (CAF).
Cette fois, personne n'a osé contester son pouvoir et c'est par un véritable plébiscite, sans vote et par acclamation, qu'il a été reconduit à son poste jusqu'en 2011. Une façon, pour le dirigeant de 71 ans, de clore en beauté les festivités débutées dès mardi par l'inauguration en grande pompe du luxueux siège de son organisation à Zurich.
La page de 2002 est définitivement tournée et +Sepp+ Blatter, après en avoir terminé avec la formalité de son élection, peut désormais s'atteler à ce qui devrait être le point culminant de son troisième mandat, le Mondial-2010 en Afrique du Sud.
Visiblement ému, le président de la FIFA a, sitôt les applaudissements terminés, insisté sur son nouveau cheval de bataille, la "responsabilité sociale" de la discipline. "Si nous réussissons ce pari, nous sommes sur la bonne voie", a-t-il déclaré.
Unanimité
"C'est en 2002 que j'ai dû me battre parce que l'on m'accusait de choses pas vraies que l'on colporte encore, a ensuite affirmé M. Blatter. Donc je suis heureux de vaincre sans adversaire. Cela montre que le monde du football fait confiance au président de la FIFA."
Tout au long de la matinée, la FIFA et son président se sont efforcés de démontrer la nouvelle unité de "la grande famille du football" et les résolutions ont toutes été adoptées quasiment sans opposition, notamment les deux volets les plus importants: la mise en conformité avec le Code mondial antidopage et le renforcement de l'article 62 des statuts interdisant à tout membre de la FIFA de déposer des recours devant les tribunaux civils.
Autre signe de cette unanimité, M. Blatter a repris l'appel lancé par Michel Platini au G14, "groupe dissident" selon lui, et lui a demandé de "retirer ses plaintes" sans pour autant aller aussi loin que le président de l'UEFA qui avait demandé la "dissolution" du groupement des 18 plus grands clubs d'Europe.
Et pour démontrer qu'il tirait un trait sur les querelles passées, il a nommé à la tête de la commission de la FIFA chargée de l'organisation du Mondial-2010, son adversaire de 2002, Issa Hayatou.
Pour couronner le tout, le Congrès a adopté le bilan financier de la FIFA faisant apparaître un excédent de 303 millions de francs suisses (183,9 M EUR) pour l'année 2006 et des fonds propres de 752 millions de francs suisses (456,5 M).
Même la polémique suscitée par l'interdiction des matches en haute altitude n'a pas réussi à perturber le bel ordonnancement du 57e Congrès, Sepp Blatter balayant d'un revers de la main la question lors de sa conférence de presse.
Les temps ont bien changé en cinq ans pour le président de la FIFA. Contesté, vilipendé, accusé de corruption, M. Blatter avait connu un Congrès agité à Séoul juste avant le Mondial asiatique et avait dû affronter un adversaire de poids, le Camerounais Issa Hayatou, patron de la Confédération africaine (CAF).
Cette fois, personne n'a osé contester son pouvoir et c'est par un véritable plébiscite, sans vote et par acclamation, qu'il a été reconduit à son poste jusqu'en 2011. Une façon, pour le dirigeant de 71 ans, de clore en beauté les festivités débutées dès mardi par l'inauguration en grande pompe du luxueux siège de son organisation à Zurich.
La page de 2002 est définitivement tournée et +Sepp+ Blatter, après en avoir terminé avec la formalité de son élection, peut désormais s'atteler à ce qui devrait être le point culminant de son troisième mandat, le Mondial-2010 en Afrique du Sud.
Visiblement ému, le président de la FIFA a, sitôt les applaudissements terminés, insisté sur son nouveau cheval de bataille, la "responsabilité sociale" de la discipline. "Si nous réussissons ce pari, nous sommes sur la bonne voie", a-t-il déclaré.
Unanimité
"C'est en 2002 que j'ai dû me battre parce que l'on m'accusait de choses pas vraies que l'on colporte encore, a ensuite affirmé M. Blatter. Donc je suis heureux de vaincre sans adversaire. Cela montre que le monde du football fait confiance au président de la FIFA."
Tout au long de la matinée, la FIFA et son président se sont efforcés de démontrer la nouvelle unité de "la grande famille du football" et les résolutions ont toutes été adoptées quasiment sans opposition, notamment les deux volets les plus importants: la mise en conformité avec le Code mondial antidopage et le renforcement de l'article 62 des statuts interdisant à tout membre de la FIFA de déposer des recours devant les tribunaux civils.
Autre signe de cette unanimité, M. Blatter a repris l'appel lancé par Michel Platini au G14, "groupe dissident" selon lui, et lui a demandé de "retirer ses plaintes" sans pour autant aller aussi loin que le président de l'UEFA qui avait demandé la "dissolution" du groupement des 18 plus grands clubs d'Europe.
Et pour démontrer qu'il tirait un trait sur les querelles passées, il a nommé à la tête de la commission de la FIFA chargée de l'organisation du Mondial-2010, son adversaire de 2002, Issa Hayatou.
Pour couronner le tout, le Congrès a adopté le bilan financier de la FIFA faisant apparaître un excédent de 303 millions de francs suisses (183,9 M EUR) pour l'année 2006 et des fonds propres de 752 millions de francs suisses (456,5 M).
Même la polémique suscitée par l'interdiction des matches en haute altitude n'a pas réussi à perturber le bel ordonnancement du 57e Congrès, Sepp Blatter balayant d'un revers de la main la question lors de sa conférence de presse.