Kahn ne comprend toujours pas
Soccer dimanche, 25 juin 2006. 12:31 samedi, 14 déc. 2024. 00:41
BERLIN (AFP) - Le gardien de but Oliver Kahn, relégué sur le banc des remplaçants de l'équipe d'Allemagne pour le Mondial-2006 de soccer, a avoué dans un entretien à un hebdomadaire qu'il ne comprenait toujours pas pourquoi Jens Lehmann lui avait été préféré par Jürgen Klinsmann.
"Je ne comprendrai jamais pourquoi je ne suis plus numéro un, je n'ai jamais reçu aucune explication", a déclaré Kahn dans un entretien au magazine Der Spiegel à paraître lundi.
"Tout ce que j'ai entendu, c'est "Nous avons choisi Jens Lehmann." On a parlé d'un petit plus en sa faveur. Excusez-moi, mais se passe-t-on du gardien de but titulaire de l'Allemagne depuis longtemps quand un autre gardien a juste un petit plus", a regretté le gardien de but du Bayern Munich (1re div. allemande).
"Ce n'est pas pour moi une bonne justification", a-t-il poursuivi en soulignant qu'en équipe de France, Fabien Barthez avait ainsi conservé la confiance du sélectionneur en dépit de l'émergence de Grégory Coupet.
"Les deux dernières saisons, j'ai joué au plus haut niveau, en Ligue des champions et remporté deux doublés Coupe/Championnat consécutifs, j'ai une expérience énorme dans les grands tournois. Il n'y avait aucune raison de changer de numéro un", a martelé Kahn.
Kahn, capitaine de l'équipe d'Allemagne finaliste du Mondial-2002 en Corée du Sud et Japon et meilleur joueur du tournoi, a par ailleurs douté "de jamais recevoir une explication" de Klinsmann.
Déjà remplaçant en 1994 et 1998, ainsi qu'à l'Euro-1996, le portier bavarois de 37 ans a admis que ce retour sur le banc était "difficile", notamment lors du match d'ouverture contre le Costa Rica.
"Je regarde le match, mais dès qu'il est terminé, je disparais le plus vite possible au vestiaire", a révélé le gardien aux 85 sélections que la télévision allemande avait montré le visage fermé samedi à Munich alors que son équipe s'était imposé 2 à 0 contre la Suède.
De son côté, Oliver Bierhoff, comme Jürgen Klinsmann l'avait fait déjà à plusieurs reprises, a salué dimanche matin "l'apport de Kahn dans la vie du groupe avec son expérience des grands rendez-vous".
"Ce n'était pas facile pour lui d'être sur le banc samedi dans +son+ stade de Munich", a-t-il admis.
"Je ne comprendrai jamais pourquoi je ne suis plus numéro un, je n'ai jamais reçu aucune explication", a déclaré Kahn dans un entretien au magazine Der Spiegel à paraître lundi.
"Tout ce que j'ai entendu, c'est "Nous avons choisi Jens Lehmann." On a parlé d'un petit plus en sa faveur. Excusez-moi, mais se passe-t-on du gardien de but titulaire de l'Allemagne depuis longtemps quand un autre gardien a juste un petit plus", a regretté le gardien de but du Bayern Munich (1re div. allemande).
"Ce n'est pas pour moi une bonne justification", a-t-il poursuivi en soulignant qu'en équipe de France, Fabien Barthez avait ainsi conservé la confiance du sélectionneur en dépit de l'émergence de Grégory Coupet.
"Les deux dernières saisons, j'ai joué au plus haut niveau, en Ligue des champions et remporté deux doublés Coupe/Championnat consécutifs, j'ai une expérience énorme dans les grands tournois. Il n'y avait aucune raison de changer de numéro un", a martelé Kahn.
Kahn, capitaine de l'équipe d'Allemagne finaliste du Mondial-2002 en Corée du Sud et Japon et meilleur joueur du tournoi, a par ailleurs douté "de jamais recevoir une explication" de Klinsmann.
Déjà remplaçant en 1994 et 1998, ainsi qu'à l'Euro-1996, le portier bavarois de 37 ans a admis que ce retour sur le banc était "difficile", notamment lors du match d'ouverture contre le Costa Rica.
"Je regarde le match, mais dès qu'il est terminé, je disparais le plus vite possible au vestiaire", a révélé le gardien aux 85 sélections que la télévision allemande avait montré le visage fermé samedi à Munich alors que son équipe s'était imposé 2 à 0 contre la Suède.
De son côté, Oliver Bierhoff, comme Jürgen Klinsmann l'avait fait déjà à plusieurs reprises, a salué dimanche matin "l'apport de Kahn dans la vie du groupe avec son expérience des grands rendez-vous".
"Ce n'était pas facile pour lui d'être sur le banc samedi dans +son+ stade de Munich", a-t-il admis.