L'Allemagne revient de loin
Soccer samedi, 31 mai 2008. 13:45 samedi, 14 déc. 2024. 13:43
GELSENKIRCHEN, Allemagne - L'Allemagne a arraché une bien peu convaincante victoire (2-1) face à la Serbie lors de sa dernière rencontre de préparation à l'Euro-2008, qui soulève plus d'interrogations qu'elle en a résolues, samedi à Gelsenkirchen (ouest).
À un peu plus d'une semaine de son entrée en lice contre la Pologne le 8 juin, la Nationalmannschaft inquiète son public qui l'a copieusement sifflée après une terne première période à l'issue de laquelle elle était menée 1 à 0.
Mais son capitaine Michael Ballack, en grande forme, a redonné un semblant de prestance à son équipe grâce à un coup-franc inscrit à la 82e minute, huit minutes après l'égalisation allemande.
Comme l'avait déjà montré le nul contre le Bélarus (2-2) mardi, la défense reste le principal motif d'inquiétude de Joachim Löw, mais le travail de récupération de ses milieux de terrain en l'absence du "ratisseur" Bernd Schneider, forfait sur blessure, n'a pas dû rassurer le sélectionneur allemand.
En une seule action et un éclair de leur capitaine Nemanja Vidic, les Serbes, 3e du groupe A de qualification pour l'Euro-2008 derrière le Portugal et la Pologne, ont exposé les faiblesses allemandes actuelles.
Kuranyi décevant
À la 19e minute, le défenseur de Manchester United lance Bosko Jankovic dans le dos de Christoph Metzelder, toujours à court de condition physique après sa longue indisponibilité.
Seul devant Jens Lehmann, l'attaquant serbe de Palerme devance la sortie du portier allemand d'un cruel tir entre les jambes.
Le gardien de 38 ans aurait pu concéder un second but à la 53e sur une reprise de Boskovic repoussée par la transversale.
Les Allemands ont certes monopolisé le ballon et mis en danger à plusieurs reprises le gardien serbe sur une tête de Ballack (14) détournée sur sa ligne par Vidic ou un raid de Gomez qui ratait le dernier geste (35) mais a sans doute assuré son statut de titulaire aux côtés de Miroslav Klose, ménagé.
Il faudra attendre la 74e minute pour qu'Oliver Neuville, entré à la place du très décevant Kevin Kuranyi, égalise et redonne espoir au public de Gelsenkirchen.
Ballack, aidé par un mur serbe chancelant, a assuré l'essentiel, mais doit se poser bien des questions avant de prendre mardi ses quartiers à Ascona, en Suisse.
"Il y a encore des choses à améliorer, on l'a vu en défense, mais on a encore du temps pour faire ces petits réglages", a assuré Joachim Löw.
À un peu plus d'une semaine de son entrée en lice contre la Pologne le 8 juin, la Nationalmannschaft inquiète son public qui l'a copieusement sifflée après une terne première période à l'issue de laquelle elle était menée 1 à 0.
Mais son capitaine Michael Ballack, en grande forme, a redonné un semblant de prestance à son équipe grâce à un coup-franc inscrit à la 82e minute, huit minutes après l'égalisation allemande.
Comme l'avait déjà montré le nul contre le Bélarus (2-2) mardi, la défense reste le principal motif d'inquiétude de Joachim Löw, mais le travail de récupération de ses milieux de terrain en l'absence du "ratisseur" Bernd Schneider, forfait sur blessure, n'a pas dû rassurer le sélectionneur allemand.
En une seule action et un éclair de leur capitaine Nemanja Vidic, les Serbes, 3e du groupe A de qualification pour l'Euro-2008 derrière le Portugal et la Pologne, ont exposé les faiblesses allemandes actuelles.
Kuranyi décevant
À la 19e minute, le défenseur de Manchester United lance Bosko Jankovic dans le dos de Christoph Metzelder, toujours à court de condition physique après sa longue indisponibilité.
Seul devant Jens Lehmann, l'attaquant serbe de Palerme devance la sortie du portier allemand d'un cruel tir entre les jambes.
Le gardien de 38 ans aurait pu concéder un second but à la 53e sur une reprise de Boskovic repoussée par la transversale.
Les Allemands ont certes monopolisé le ballon et mis en danger à plusieurs reprises le gardien serbe sur une tête de Ballack (14) détournée sur sa ligne par Vidic ou un raid de Gomez qui ratait le dernier geste (35) mais a sans doute assuré son statut de titulaire aux côtés de Miroslav Klose, ménagé.
Il faudra attendre la 74e minute pour qu'Oliver Neuville, entré à la place du très décevant Kevin Kuranyi, égalise et redonne espoir au public de Gelsenkirchen.
Ballack, aidé par un mur serbe chancelant, a assuré l'essentiel, mais doit se poser bien des questions avant de prendre mardi ses quartiers à Ascona, en Suisse.
"Il y a encore des choses à améliorer, on l'a vu en défense, mais on a encore du temps pour faire ces petits réglages", a assuré Joachim Löw.