L'Allemagne se rassure
Soccer mercredi, 22 mars 2006. 18:29 samedi, 14 déc. 2024. 00:32
DORTMUND, Allemagne (AFP) - L'Allemagne a obtenu une victoire rassurante face aux États-Unis (4-1) mercredi à Dortmund, face à une équipe américaine qui a sombré à l'entame du dernier quart d'heure après avoir bien résisté.
Pour le sélectionneur allemand, Jürgen Klinsmann, l'essentiel est fait: la défense a tenu bon et autant le milieu de terrain (Schweinsteiger, Ballack), que les attaquants (Neuville, Klose) ont fait parler la poudre.
Mais ce succès, face à un adversaire N.5 au classement Fifa amoindri par les forfaits, ne suffira pas à effacer la large défaite (1-4) en Italie le 1er mars et une première période où la "Mannschaft", trop fébrile face à une formation appliquée, a sérieusement manqué d'imagination.
Malgré le contentieux Wörns, le défenseur vétéran du Borussia écarté de la sélection par Klinsmann, le public du Signal Iduna Park est resté loyal à l'équipe nationale, et au sélectionneur, même si quelques sifflets se sont faits entendre à la pause (0-0).
Après deux bonnes occasions par Podolski (6) et Ballack (13), l'Allemagne peinait à trouver des espaces. En toute fin de première mi-temps, la louche d'Asamoah trouvait Ballack aux 16 mètres, signalé hors-jeu (44). Sur l'action suivante, Schneider, servi par Ballack, tardait trop et la défense américaine pouvait se dégager.
Ballack parachève
Dès le retour des vestiaires, Schweinsteiger, qui venait d'entrer, délivrait ses coéquipiers, son sélectionneur et le public en ouvrant le score d'un coup franc rentrant de la gauche (46).
Rassurés, les joueurs allemands contrôlaient en fin le jeu, face à des Américains cherchant les espaces. Le coup franc lointain de Convey, consécutif à une faute de Mertesacker, était capté sans peine par Kahn (51).
Repliée le plus souvent dans sa moitié de terrain, l'équipe américaine, privée il est vrai de plusieurs titulaires, se contentaient de repousser les assauts et d'attendre la faille ou un bon coup de pied arrêté.
Sur l'un d'eux, il fallait une parade de Kahn, l'oeil toujours vif malgré ses 36 ans, sur une tête piquée de Johnson au point de penalty pour éviter l'égalisation.
Pour l'Allemagne, le salut venait du vieux (32 ans) Oliver Neuville, qui battait d'une reprise de volée (73) le gardien américain Kasey Keller, son coéquipier de club (Möchengladbach). Keller allait vivre dix minutes infernales. Complètement libéré, Klose aggravait la marque d'une balle piquée (75) et Ballack parachevait le spectacle d'une tête décroisée au point de penalty (79).
L'Allemagne, rassurée, baissait de pied et Johnson réduisait le score en devançant Kahn (82).
Pour le sélectionneur allemand, Jürgen Klinsmann, l'essentiel est fait: la défense a tenu bon et autant le milieu de terrain (Schweinsteiger, Ballack), que les attaquants (Neuville, Klose) ont fait parler la poudre.
Mais ce succès, face à un adversaire N.5 au classement Fifa amoindri par les forfaits, ne suffira pas à effacer la large défaite (1-4) en Italie le 1er mars et une première période où la "Mannschaft", trop fébrile face à une formation appliquée, a sérieusement manqué d'imagination.
Malgré le contentieux Wörns, le défenseur vétéran du Borussia écarté de la sélection par Klinsmann, le public du Signal Iduna Park est resté loyal à l'équipe nationale, et au sélectionneur, même si quelques sifflets se sont faits entendre à la pause (0-0).
Après deux bonnes occasions par Podolski (6) et Ballack (13), l'Allemagne peinait à trouver des espaces. En toute fin de première mi-temps, la louche d'Asamoah trouvait Ballack aux 16 mètres, signalé hors-jeu (44). Sur l'action suivante, Schneider, servi par Ballack, tardait trop et la défense américaine pouvait se dégager.
Ballack parachève
Dès le retour des vestiaires, Schweinsteiger, qui venait d'entrer, délivrait ses coéquipiers, son sélectionneur et le public en ouvrant le score d'un coup franc rentrant de la gauche (46).
Rassurés, les joueurs allemands contrôlaient en fin le jeu, face à des Américains cherchant les espaces. Le coup franc lointain de Convey, consécutif à une faute de Mertesacker, était capté sans peine par Kahn (51).
Repliée le plus souvent dans sa moitié de terrain, l'équipe américaine, privée il est vrai de plusieurs titulaires, se contentaient de repousser les assauts et d'attendre la faille ou un bon coup de pied arrêté.
Sur l'un d'eux, il fallait une parade de Kahn, l'oeil toujours vif malgré ses 36 ans, sur une tête piquée de Johnson au point de penalty pour éviter l'égalisation.
Pour l'Allemagne, le salut venait du vieux (32 ans) Oliver Neuville, qui battait d'une reprise de volée (73) le gardien américain Kasey Keller, son coéquipier de club (Möchengladbach). Keller allait vivre dix minutes infernales. Complètement libéré, Klose aggravait la marque d'une balle piquée (75) et Ballack parachevait le spectacle d'une tête décroisée au point de penalty (79).
L'Allemagne, rassurée, baissait de pied et Johnson réduisait le score en devançant Kahn (82).